Pourquoi prendre un petit chien pour le cantonner salon

Ah voilà ! Un peu de sérieux ok mais aussi de la légèreté c'est l'équilibre. Tant mieux si tu aimes mes tartines. Avec Orphée je peux faire des tartines à la confiture, au chocolat mais aussi au beurre bien salé ! 😂 Que des surprises avec elle !

Et puis de temps en temps, de bons sandwichs d'Energiesolaire...pr activer les neurones 😉

Parler de chiens quand on les aime, quand on en a, partager ce type de discussions avec des passionnés, c'est aussi un grand plaisir. Ne perds pas cela de vue et ne t'en prive pas, c'est le seul conseil.

Si je devais un jour me prendre le bec ici, ça m'empêcherait pas de faire ma tartine le lendemain 😅 après on est tous différent. Prendre le large qd besoin est aussi une option. Partir pr mieux revenir comme on dit!

Suis du genre boomerang moi, au plus que tu me lance au plus que je revient 😂😂😂

Puis j'aie repensé à ta menace de post en série j'était curieuse de voir 😇😈😈😈

Ahaha j'aime bien la comparaison avec le boomerang, tiens je la garde en cas de besoin vs le conjoint ! 😂

On trouve aussi l'inspiration pr les relations humaines ici !

@Energie, je mettrais quand même une petite nuance à ta comparaison chien/chat, car les priorités instinctives ne sont pas les mêmes pour les deux espèces.

L'activité physique de mes chats par exemple, n'a pas particulièrement augmenté depuis qu'ils sortent, car il s'agit surtout de fureter, de grimper et d'observer.

En intérieur, dans mon 60 M2, je pouvais déjà énormément enrichir l'environnement avec des arbres d'escalade et points d'observation divers. Le chat occupe l'espace horizontal ET vertical.

Le chien lui, ne bénéficie que du plan horizontal et n'a pas les mêmes besoins. Si j'avais fait vivre ma chienne en intérieur toutes ces années, aujourd'hui non seulement elle serait l'ombre d'elle-même d'un point de vue mental, mais ça aurait gravement nuit a son développement physique... Car le chien ne travaille pas son corps en grimpant. L'essentiel de son activité est au sol.

Je me suis rappelé un truc.

Au Québec, depuis peu, il est devenu interdit de ne pas sortir son chien. Tout prévenu se prend un constat similaire à si on se gare sur un no parking. Évidemment, je trouve le fait de ne pas sortir son chien plus répréhensible, mais bon au moins les autorités sont en mesure d'entrer en contact avec un individu, et faire son éducation pour environ 40 euros.

Ce point est intéressant, car je me retrouve, du coup, avec le pouvoir de punir ma voisine. Cela me force à m'interroger par contre, à savoir si Fluffy est vraiment malheureux.

Quant aux débats, on a une expression au Québec qui dit "Il faut choisir ses combats".

Il est très difficile, voir impossible de faire changer quelqu'un d'avis pendant débat. On a un psychiatre qui a publié à ce sujet, il a proposé une explication.

En ce qui me concerne, la façon dont les gens débattent m'intéresse bcp plus que le sujet des débats la plupart du temps. Ça me fascine cette notion selon laquelle, il semble impossible de faire changer quelqu'un d'idée, surtout lorsque le sujet touche une "conviction".

Marrant que tu parles de cela EnergieSolaire, j'allais justement, il y a quelques semaines, ouvrir un post, pour vous demander ce qu'était pour vous un chien "heureux", et où commençait la maltraitance. Puis je me suis ravisée, pas forcément prête à en assumer seule le débat qui allait en découler.

Je lis beaucoup de forums/groupes sur les chiens, et je suis souvent perplexe face à la radicalité de certains concernant ce que devrait être les conditions de vie idéale d'un chien. D'autant plus perplexe que chacun se garde bien souvent de balayer devant sa porte.

Qui peut se targuer de faire vivre son chien dans des conditions de vie idéales, 100% respectueuses de sa nature canine ?

Qui fait vivre ses chiens en meute, en liberté avec accès à volonté à l'extérieur, leur fournit une alimentation naturelle, mais aussi des soins vétérinaires de pointe, leur permet d'avoir des activités canines comme la chasse et la reproduction, etc ?

Pas grand monde je crois. Et à partir du moment où on accepte tous, à plus ou moins grande échelle, de faire une entorse à ce mode de vie 100% respectueux de la nature canine, où fixer la limite ?

Est ce maltraitant de ne jamais sortir son chien du jardin ? Combien de gens pourtant ont un gentil golden retriever de jardin, l'aime profondément, seraient prêts à vendre un rein pour pour payer ses soins vétérinaire, et sont persuadés que tout va bien ?

Est ce maltraitant d'avoir un chien en appartement sans jardin ?

De ne le sortir qu'en laisse ?

De ne pas le faire vivre avec un congénère de son espèce ?

De le nourrir avec des croquettes ?

De ne pas le laisser chasser ?

De le laisser seul pendant qu'on travaille 10h par jour ?

De l'éduquer avec un collier électrique ?

De lui donner des coups de journal sur le cul quand il fait une connerie ?

De le mutiler en lui enlevant ses bijoux de famille ?

En lui coupant les oreilles ?

La queue ?

En lui faisant des coupes de poils à la *** et en l'arrosant ensuite à grand coup de parfum ?

De lui mettre des habits ?

De le rendre névrosé à force de jouer à la balle avec lui ?

De ne pas le faire vacciner parce qu'on est persuadé que les vaccins sont un coup monté de big pharma ?

De ne pas lui payer des prothèses à plusieurs milliers d'euros alors qu'il est atteint de dysplasie ?

etc, etc.

Pour à peu près chacune de ses question, je crois que vous trouverez quelqu'un pour dire "oui" à certaines et "non" à d'autres.

Puis il y a de tels décalages culturels.

Aux USA, on castre à tour de bras.

J'ai entendu dire qu'en... Norvège ? la castration était considérée comme une mutilation (techniquement, c'est vrai) et interdite sauf raison médicale valable. Je n'ai pas été vérifié cette info cela dit.

Ah oui, l'autre jour aussi. Je commence à lire sur des forums américains des témoignages sur la cage. C'est pas encore hyper rependu chez nous de mettre son chien en cage, mais là bas, il semblerait que ce soit assez commun. Je me posais la question : combien de temps max les gens laissent ils leurs chien en cage ? Je veux dire, les gens qui travaillent par ex, comment font ils ?

Là, je tombe sur des sites avec des tableaux qui te disent le temps "max" qu'il est acceptable de laisser un chien en cage. La réponse : 8h pour un chien adulte. Au delà, c'est de la maltraitance.

Lol ?

8h en cage ?!

Donc je suis allée voir sur des forums. Et là, plein de gens qui témoignent, sans complexe : oui je laisse 8 ou 10h mon chien en cage, et il est équilibré et heureux (selon eux).

J'ai eu un petit chien quand j'étais gamine. Quand je repense à ses conditions de vie, je me dis que c'était quand même moyen. Je me demande s'il était heureux.

Pourtant à l'époque, vu que ça ne m'était pas venu à l'idée d'aller voir sur internet ce qui se disait sur les chiens, je ne me posais pas plus de questions que cela. Bien sûr qu'il était heureux.

Donc ce petit chien a vécu 90% de sa vie en appartement, avec 4 sorties hygiéniques de 15-20minutes par jour. De temps en temps on lui faisait faire de grandes promenades, mais c'était surtout quand nous on avait envie, d'aller cueillir des champignons dans les bois ou ce genre de choses, et que lui était évidemment de la partie. Mais on ne s'imposait pas cela pour sa routine quotidienne.

Ce chien était strictement toujours attaché. Il n'a pu explorer le monde extérieur qu'au bout d'une laisse à enrouleur de 3m. Il n'avait pas de rappel pensait on. Il était très très réactifs envers les mâles entiers. A l'époque, on n'avait pas forcément identifié que le problème était restreint aux autres mâles, et que son agressivité était surtout un problème de réactivité en laisse, donc on le pensait "asocial". On prenait donc garde, en promenade, à ne croiser aucun autre chien. Ce chien donc, depuis le jour où il est sorti de chez sa naisseuse, n'a donc jamais pu jouer avec un autre chien, ni interagir plus longtemps qu'un bref truffe contre truffe en laisse quand un chien libre venait sur nous et qu'il nous était impossible d'éviter le contact. Le seul compagnon à poils qu'il ait eu, c'est un chat, à un moment où on vivait dans un petit pavillon avec jardin. C'était le chat des voisins, qui passait sa journée dans notre jardin, à filer le parfait amour avec mon chien (mon chien passait sa journée à le chevaucher, et le chat se laissait faire).

Par contre, ce chien, on trouvait intolérable de le laisser seul plus de 4h par jour. Donc systématiquement, si on devait s'absenter plus, on trouvait un voisin pour passer lui faire sa sortie hygiénique.

On trouvait aussi ça maltraitant de le nourrir qu'aux croquettes. Alors tous les soirs il avait sa ration ménagère : poulet ou steak hâché 5% de bonne qualité, riz, légumes. Par contre, on a jamais pensé à ajouter un complément phospho calcique.

On n'était pas non plus ok avec la castration. Il a eu, assez tôt, des soucis de prostate, mais on a toujours préféré le soigner au coup par coup plutôt que de le faire castrer.

A côté de ça, aujourd'hui, j'ai 2 chiens.

Les longues balades de plusieurs heures me semblent aujourd'hui essentielles. Les interactions avec les congénères, la liberté, absolument centrales. Savoir les lire et me mettre à leur niveau pour communiquer avec eux aussi. Par contre, je travaille beaucoup, alors ils restent fréquemment seuls pendant 10h. Ils tirent la gueule évidemment quand ils me voient partir. Au moment précis où je claque la porte, ils sont très malheureux. Mais bon, ils s'endorment rapidement. Et une fois qu'ils dorment, que je sois absente 5 ou 10h, finalement, ça ne change plus grand chose je pense.

J'ai une copine de balades canines, elle est absente de chez elle de 8h à 20h. Son petit beagle fait ses besoins sur une alèse. Par contre, elle s'indigne de tous ces beagles en laisse. Pour elle un beagle c'est libre, et ça chasse, alors elle le laisse chasser. Quand en promenade, on entend au loin son hurlement bien reconnaissable de beagle "hou hou hou" parti au cul d'un sanglier, elle a l'air plutôt satisfaite.

Bref, chacun voit vraiment midi à sa porte.

Moi même, je ne saurais dire lequel de tous mes chiens a été le plus heureux, ou le moins malheureux, sincèrement.