La moralité est quelque chose de personnel, car une bonne partie émane de notre âme. Il peut s'avérer utile d'en apprendre davantage, d'approfondir afin de mieux comprendre ces sentiments (de fierté, de dégoût, de honte, de patience) qui nous habitent.
J'ai proposé une citation intéressante d'un auteur très chiant, mais apprécié comme tel (Oscar Wilde). Certains ont pu préciser ce qu'est la moralité de façon bcp plus nette. Ce qui en ressort, pour peu qu'on embrasse ces théories, c'est que les propriétés morales ou immorales d'une action donnée, sont évaluées en fonction d'un critère (surtout proposé par Frans de Waal): Une action morale devrait venir en aide, ou prévenir la souffrance.
Je vous ouvre donc une porte ici; ce sujet n'est ni noir ni blanc. Si les actions d'un humain causent de la douleur physique ou psychologique à un "patient moral" (et le chien en est certainement un, la même chose ne peut pas être dite à propos de la mouche commune, ou de la tique), ces actions sont immorales.
Je propose mon humble réponse avec le cas de Fluffy, notre "voisin canin" en tête. Un soir, les voisines sont venues frapper à ma porte. Fluffy saignait de l'anus. Il était tard, c'était un dimanche (en plus). Bon, chui pas vet, mais je leur donne des pistes de réflexion, avant de mentionner qu'il serait bien qu'il soit vu par un vet, au plus tard demain matin. Ici, comprenez que j'ai tenu à ce qu'elles ne se sentent pas jugées.
La plus jeune (17a à l'époque) me répond qu'elle n'aime pas le voir ainsi, et qu'attendre à demain ne l'enchante pas. Vous voyez? Elle sentait Fluffy en douleur, et a senti qu'elle devait lui venir en "A"ide immédiatement. J'ai mis A entre "", car cette théorie, De waal la qualifie de théorie des 2 A (Venir en Aide, prévenir une Agression).
Même si je n'aime pas, considérant mes fortes valeurs éthologiques, voir ce chien en intérieur 100% du temps, je crois que sa psyché s'y est faite. Sa vie est moins riche. Elle est comme celle d'un chat d'intérieur. Tous nos chats profiteraient d'être en extérieur: la preuve, si un chat s'y est habitué, il devient insupportable à garder en intérieur. Pourtant, c'est le "sort" réservé à Petrouchka (ma chatte).