Pourquoi prendre un petit chien pour le cantonner salon

Utilisateur anonyme
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Bonjour à tous j'espère que tous le monde va bien. Je vais peut être en choquer certains mais je suis fatiguée de voir, de lire, d'entendre un peu partout que parce qu'on à un petit chien ( styke yorkshire, chihuahua, pinscher, shi-tzu, carlin et j'en passe) on se contente de quelque sortie pipi de 10 minutes et le reste du temps c'est canapé. C'est nier complètement l'aspect chien du chien. D'accord certaine race sont calme en intérieur, sont paisible et aimante même avec une demi heure de sortie par jour mais est ce que le chien est bien ? Non je n'y crois pas et c'est par expérience que je parle. Oui certains chien ou du mal avec le froid, le chaud et demande alors une activité adaptée mais pour avoir fréquenté chihuahua et shi tzu je peut dire de source sûre qu'ils adore etre actif, jouer, apprendre, sortir, rencontrer des copains, se rouler dans la boue, bref avoir une vie de chien une vraie. Pas juste dodo canapé et bras de maman, salon de toilettage et petit manteau.

Quand je vois tous ces petits poilus prisonniers des bras de leur maîtresse ou maître cela me rend malade et désespérée pour ces pauvres animaux qui se voit ( pardon du mots) nier leur existence de chien. On parle toujours des besoins des grands chiens plus rarement des petits. On dira oui mais ca fait 3 ou 6 kilos c'est facile à gérer du coup on eduque pas, on ne les sort pas, on ne les comprend pas. Mais enfin voilà quoi il faut se renseigner sur l'origine du chien, voir d'où il vient... Ce qu'il est vraiment.

Bon voilà c'était un petit coup de gueule en passant (je ne m'en permet pas beaucoup) mais fallait que je le dise 😉

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Utilisateur anonyme
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Je trouve pas le concept si compliqué à comprendre : des tas de gens crèvent d'envie d'avoir un chien, mais ne peuvent pas se le permettre.

De l'autre côté, des tas de gens ont des chiens, mais pas suffisamment de temps pour les sortir (ou bien partent en vacances, se cassent une jambe, bref, peu importe).

L'idée avec ce type de plateforme, c'est de réunir ces gens, on trouve des tas de vidéos de témoignages sur le net :-)

Ça n'a rien à voir avec de la location d'objet... les gens se rencontrent autour de ça, c'est très convivial.

La nana qui m'a laissé sa chienne cet été l'a adopté en asso et m'a longuement parlé de sa chienne, on a bu des jus de fruits ensemble sur ma terrasse, on a rigolé en regardant les chiennes jouer, etc.

Sa chienne est très craintive avec les humains, mais très à l'aise avec ses congénères, donc cet accueil était super pour elle, parce que par l'intermédiaire de ma chienne, elle a pris rapidement confiance en moi et elle a pu apprendre de nouvelles choses et se familiariser avec de nouveaux humains (les premiers jours il fallait que m'asseoir au sol sans la regarder pour qu'elle approche et vienne renifler, à la fin elle jouait avec moi comme une folle et j'ai même pu l'emmener à la plage, chose que sa propre famille n'osait pas faire). Tout bénéf quoi !

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Le sujet évolue c'est sympa 😊 merci à tous pour vos interventions, le système de louer un chien et bien je suis mitigée mais je pense que ça pourrait être une grande idée pour les personnes souhaitant savoir si elles sont prête à s'investir plus profondément avec un poilus, où alors pour quelqu'un n'ayant pas forcément les moyens de mettre une grosse sommes pour un chien ou pas la possibilité de le rendre heureux, de plus ça permet aussi de palier parfois à une impossibilité de maître, et ça permet à ces personne qui loue de pouvoir être en contact avec les poilus . C'est un phénomène assez courant au Japon où là on peut les louer à l'heure bon je suis moins pour à ce moment là car plus un bien de consommation qu'autre chose mais voilà un système sympa que je ne connaissais pas par ici !

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Après comme dit Kainate, il y a des chiens plus ou moins "faciles" à faire garder, et on évalue les possibilités en fonction de ça, que ce soit sur une plateforme type empreuntemontoutou, ou dans l'offre de service traditionnelle.

Il ne faut pas s'imaginer que les personnes inscrites sur ce type de plateforme sont de gros bêtas qui pensent que tous les chiens se ressemblent ^^

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Utilisateur anonyme
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Je repense à mes années d'études, à l'époque j'étais très frustrée de ne pouvoir prendre un chien, et j'étais déjà plutôt sportive. J'aurais adoré pouvoir m'inscrire sur ce type de plateforme et proposer par exemple des sorties canicross à un toutou en manque d'exercice. Il y a des tas de possibilités, c'est au cas par cas :-)

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moi j'avais vu au états unis, location de chiots pour une après-midi style anniversaire de la petite et franchement je trouvais ca super malsain

après emprunte mon toutou ca n'a rien a voir , même si c'est une concurrence terrible pour moi et mon installation comme promeneur de chien et taxi animalier (je vous confirme que c'est hyper compliqué de trouver les textes de loi pour être dans les clous, on est en France 😁)

perso a priori ABY est une crème en garde , mes potes se chamaillent pour l'avoir, la dernière fois un gamin d'un ami avait emmené une photo d'aby a l'école en disant a tout de monde que c'était son chien 😁

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Kainate
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Sinon, Energie, j'adore ta façon de définir le bonheur à travers la réalisation de petits rituels. Très proche de ce que je pense.

Ca me fait me demander, d'ailleurs, dans quelle mesure les stéréotypies qui apparaissent chez des animaux maintenus captifs dans des environnements hypostimulants (tigre qui tourne sans arrêt dans sa cage, lapin qui ronge les barreaux de façon compulsive) ne seraient pas un moyen de satisfaire à de petits rituels crées par l'individu lui même de toute pièce quand l'environnement est trop pauvre pour en apporter.

Ce qui est important pour moi dans ce que tu racontes, c'est aussi cette histoire de résignation.

Un animal est malheureux durant la phase de résignation (quand on lui demande d'aller à l'encontre de ses instincts), il ne l'est plus une fois résigné (quand ses instincts se sont éteints).

Or cette résignation, on y fait tous appel, à un moment donné, dans l'éducation de notre chien, quand il s'agit de le conformer à certaines règles de vie, à certaines de nos habitudes humaines.

Mettre une laisse à un chien, par exemple, c'est faire appel à sa capacité de résignation. A moins de travailler le truc en positif, et de détourner l'instinct du chien qui est d'aller de l'avant et tirer, en un instinct de rester vers le maître pour avoir de la bouffe. Mais sinon, dès lors qu'on apprend à son chien à ne plus tirer en lui montrant que ce comportement est infructueux, dès lors qu'on cherche à éteindre une pulsion très naturelle chez lui qui est de se porter de l'avant au rythme qui lui convient, alors on est dans l'extinction d'un instinct, alors on a un chien qui peut ne pas être heureux (frustré) durant cette phase.

Mais ensuite, une fois qu'il a accepté cet état de fait ? Il n'y a plus de soucis.

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Kainate
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Léon par exemple, est totalement résigné à porter une laisse en ville, mais il a en revanche beaucoup de mal à accepter la longe dans la nature, probablement parce que je n'ai pas insisté assez longtemps, probablement parce que les promenades en longe (dans les endroits où je suis susceptible de croiser des joggeurs, vélos) ont toujours cohabité avec des promenade en libre (dans les endroits où je sais que je ne vais pas en croiser). Je crois pouvoir dire qu'être attaché dans la nature le rend très malheureux, pour le coup.

A l'inverse, mon 1er chien, qui n'a connu que la laisse à enrouleur, qui n'a même pas eu vraiment à connaître de phase de résignation dans le sens où on a tout simplement étouffé sa soif de découverte avant qu'elle ne naisse, je ne crois pas qu'il en était malheureux.

La bouffe maintenant.

Que ce soit mon 1er ou 2e chien, j'ai essayé, tout au début, de les mettre au 100% croquettes.

Les 2 sont passés par une phase, vers 4 mois, où ils ne voulaient plus y toucher. Les petits machins tous secs et insipides ça va 5 min, mais non, là, trop c'est trop !

Dans les 2 cas, je n'ai pas eu le coeur à jouer la carte de la résignation ("il finira bien par manger quand il aura faim !") à vouloir casser cet élan très naturel qu'ils ont en eux de vouloir goûter à des choses différentes, et de vouloir manger des aliments frais. Donc j'ai cédé, et ai fini par abandonner les croquettes aux profits de "vrais" aliments diversifiés. Mes chiens sont habitués à manger de tout (au moment où j'écris, Basile est lancé en pleine analyse gustative d'un petit morceau de choux fleur cru, ça semble très moyennement le brancher haha), absolument de tout ou presque, et je pense que si on voulait maintenant les passer aux 100% croquettes, ça serait compliqué, et il y aurait une longue phase de résignation douloureuse.

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Kainate
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Dans l'absolu, j'ai à peu près le même avis que Lorna sur les gens qui s'en fichent, qui ne font pas l'effort de.

Mais je garde à l'esprit que tout ceci est vu à travers le filtre de ma propre subjectivité, de ma propre culture.

Il y a plein de gens qui s'en fichent, qui ne font pas l'effort de, en ce qui concerne l'alimentation de leur chien, et qui ont joué la carte de la résignation en l'abonnant aux croquettes à vie. Est ce qu'on doit les clouer au pilori ? J'imagine que non. J'imagine que les gens de ce forum qui nourrissent leurs chiens aux croquettes prendraient mal le fait d'être cloués au pilori pour cela. Mais c'est parce que le fait de nourrir son chien aux croquettes est 'socialement' accepté et même encouragé par les 'experts'. Et pourtant, dans une autre "culture", on pourrait très bien imaginer que le fait de nourrir son chien avec de "vrais" aliments soit vu comme quelque chose d'absolument fondamental, et le maintenir aux croquettes à vie, comme une forme de privation sensorielle.

Donc au final, où on la pose cette limite ?

Personnellement, je ne sais pas répondre à cette question. Alors j'ai tendance à essayer de comprendre, sans extérioriser forcément mon avis sur la question, c'est par exemple ce que j'ai fait en "enquêtant" sur les colliers électriques. Et ensuite, aider, si je le peux, inspirer les gens à changer mais sans jouer la carte de la culpabilisation. Quand j'y arrive. C'est parfois difficile d'éteindre ses propres émotions, son mépris, son dégoût, vis à vis d'une situation.

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Kainate
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Ca me fait penser cette histoire à d'autres animaux que j'ai eu : les rats.

Pendant + de 10 ans j'ai élevé des rats, j'avais une 20 aine de reproducteurs (répartis dans 2 immenses volières en fonction du sexe) et quelques portées. Je m'investissais dans la "communauté" des ratouphiles qui possédait, comme pour le chien, son lot d'associations, de forums, etc.

Et donc, là aussi, il y avait une "culture", une culture qui dictait ce qui était acceptable comme conditions de vie et ce qui ne l'était pas.

Donc par exemple, le "kit" de survie du débutant pour ne pas se faire lyncher d'entrée de jeu sur le forum :

-ne jamais avoir un rat seul (car animal grégaire) mais combien de personnes prodiguant ce conseil de façon pour le moins... musclées... avaient chez elles un chien, sans autre compagnon canin, laissé seul toute une partie de la journée ?

-leur offrir une cage assez grande (au moins 0,05m2 par rat)

-les sortir de leur cage au moins 1h par jour

Rien que cela, j'ai toujours trouvé cela assez drôle, car j'avais une "copine de forum" à l'époque, qui faisait vivre ses rats en liberté chez elle. De temps en temps il y avait un soucis, genre un rat qui mangeait le tuyau d'évacuation de la machine à laver, ou qui tombait du balcon (et la fille te racontait alors comment elle avait passé sa nuit à le chercher dans la résidence jusqu'à le retrouver), mais tant pis, c'était la vie. Tout mais pas la cage.

Or cette personne a toujours porté un regard bienveillant sur nous, qui mettions nos rats en cage. Pourtant, les conditions de vie de ses animaux étaient du coup bien supérieures à celles qu'on leur offrait nous, mais comme elle avait conscience d'être en minorité, d'être au delà du consensus acceptable, elle ne se la ramenait pas.

Il y avait un autre gros morceau pour avoir le droit de prétendre au titre de bon maître quand on avait des rats. C'est les frais vétérinaires. Fallait être près à aligner les biffetons, sinon c'est que tu n'étais pas digne.

Donc, j'ai vu quantité de gamins de 14 ans, se faire lapider sur la place publique parce qu'il n'avaient pas les moyens de dépenser 200 euros pour faire opérer leur rat d'une tumeur (rat qui avait déjà 22 mois sur une espérance de vie de 24 mois). Ok d'accord, mais là encore, on la situe où la limite ?

La médecine vétérinaire fait de perpétuels progrès vous savez. Les technologies aux quelles ont a accès se multiplient. Mais les couts vétérinaires aussi. Quand je suis partie du monde du rat, certains vétérinaires ont commencé à faire passer des scanners aux rats, ce genre de chose. Donc prendre un rat, c'était être près à lui payer un scanner à 400 euros, potentiellement. La limite on la situe où ?

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Utilisateur anonyme
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Moi le seul truc qui me ferait "peur" si je voulais être promeneuse professionnelle, c'est que de fait, la plupart des gens qui ne sortent pas leur chien ont des chiens pas sortables ^^ lol

C'est en tous cas ce que je constate autour de moi. Un chien actif qui n'a jamais sa dose d'exercice, ça prend de très mauvais plis, c'est une bombe à retardement.

Chaque fois que je rends service, je me tape un vrai chantier de réhabilitation avant de pouvoir simplement tenir le chien sans que ça parte dans tous les sens. La dernière fois qu'on a rendu service à nos voisins, j'ai du appeler mon mec à l'aide pour tenir le chien en question et il s'est retrouvé le cul par terre bien qu'il pèse le double de mon poids.

Grâce à un système anti-traction, couplé avec de la bonne fatigue, j'ai pu rendre ce chien dans un état bien meilleur qu'à la première sortie, mais purée c'était pas de la tarte !

Et comme ces gens ne feront apparemment jamais le travail de fond nécessaire, la prochaine fois qu'ils me demanderont de passer, leur chien sera à nouveau totalement survolté/carencé, et je repartirais de zéro...

Je le ferais quand même, parce que je me dis qu'au moins l'espace de ces quelques jours, il se sent mieux dans sa peau.

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