Sauf que :
- Perso je mange de façon indifférente avant ou après mes chiens qui ont leur gamelle à heure fixe, je ne vois pas spécialement de différence avec mes précédents chiens qui mangeaient toujours après nous, si ce n'est que quand on mangeait tard ils trépignaient le ventre vide.
- Le canapé n'est pas interdit (ça tient chaud le Cane corso et l'hiver est rude par chez nous). On demande à ce qu'ils descendent et ils le font, c'est tout. Bizarrement on ne s'est pas encore fait bouffer par nos dictateurs de salon.
- A aller fouiller dans la gueule d'un chien qui mange, au mieux il deviendra protecteur et glouton, au pire on en fera un méchant chien mordeur qu'il faut piquer.
- Secouer par la peau du cou, mouais, je ne vois pas bien l'intérêt... Et encore moins quand il s'est soulagé (big up à tous les maîtres dont les chiens ne "font" pas devant eux, j'en ai été).
- Un chien qui se soumet le fait volontairement, forcer une posture n'induira pas un comportement, tout comme tu auras beau lever la queue d'un chien trouillard d'entre ses cuisses, il n'arrêtera pas d'avoir peur...
- Et sanctionner une tentative de communication n'aura pour effet que l'extinction de cette communication, avec tous les risques que ça implique.
Tout ça pour dire qu'il y a une façon plus juste et saine d'envisager la relation homme/chien, et ce n'est pas par un prisme d'écrasement orchestré que je veux la vivre.
De mon côté
- Je partage ma nourriture, avec mes 2 animaux, et ce de façon systématique. J'enseigne ainsi le partage (notion que le loup a préservé, mais que le chien tend à avoir perdu)
- J'adore avoir mes 2 filles avec moi sur le futon
- Je garde ma chienne libre 90% du temps, et la suit systématiquement les 10-15 premières minutes de chaque marche, je la laisse diriger
- Par contre après, je prends l'initiative, et elle suit
- C'est ainsi que j'exprime mon leadership
La la "vérité", elle réside là selon moi. Si on marche en liberté, en présence d'humains et d'autres chiens, et que notre chien nous suit, on est le chef de notre chien. Et pour en revenir avec le sujet principal de cette discussion, qui met en vedette le chien agressif (et non bien équilibré). Bien justement, je crois que cette recette toute simple, le leadership par la confiance, la vie en liberté, on peut prévenir efficacement l'agressivité, sans donner dans les paradigmes controversés ad nauseum.
Pour l'enseigement de la soumission, je nuancerais par contre. Je ne crois pas que ce soit 100% inné et figé dans le béton.
Mon point, et qu'on peut édifier ces concepts. Ils ne devraient pas être par défaut, dégradants. C'est très sain tout ça.