1 - Outils - J’ai été tenté de mentionner le collier et la laisse. Mais ce ne sont pas des outils d’éducation : ce sont des sécurités dans les lieux où le laisser libre serait risqué. J’ai pensé aussi au sifflet à ultrasons, mais c’est juste un complèment à notre voix afin de nous assurer qu’il nous entende quand il est loin. Nous avons beaucoup utilisé les félicitations, puisqu’il y est très sensible, mais est-ce qu’elles peuvent être considérées comme un outil ?
2 - Ordres - “Non”, puisqu’il peut en remplacer beaucoup d’autres, au besoin. “Viens”, à peu près pour les mêmes raisons. En fait, nous utilisons peu d’ordres : en plus des deux déjà cités, “stop”, “assis”, “donne”, “dou-ce-ment”. Et “va”, pour le libérer de tout ordre précédent. Nous les utilisons seulement quand nécessaire. Jusqu’à présent, ça suffit à éviter tout danger et toute nuisance pour autrui, pour lui et pour nous.
3 - Principes - Complicité, confiance, constance. Le troisième est important, quand on vit un couple : je pense qu’il est indispensable d’être d’accord, autant sur les ordres à utiliser que sur ce qui est interdit, histoire d’éviter que l’un sabote les efforts de l’autre et réciproquement, et surtout d’éviter que les deux sabotent les efforts du chien, qui finirait par ne plus savoir où sont les limites, si elles changent sans cesse.
4 - Erreur - Dans quel sens ? Les erreurs à ne pas faire soi-même, ou les erreurs que les inconnus ne doivent pas faire ? Dans le premier cas, être injuste envers lui. Il y a environs un an, j’ai commis l’erreur de l’être : je l’ai enguirlandé pour quelque chose qu’il n’avait pas commis, malgré les indices pouvant laisser penser que c’était lui. Il m’a boudé pendant dix jour. Et j’ai payé de ma personne pour retrouver sa confiance. Je n’en dirai pas plus. Pour les inconnus, essayer de lui caresser le dessus de la tête d’entrée de jeu. Il va reculer, et ensuite refuser tout contact.
5 - Ton - Celui d’une conversation calme entre humains. C’est comme ça que nous lui parlons, habituellement.
6 - Ressemblance - Un peu. Il est actif mais pas sportif, il n’aime pas ses congénères agressifs, peureux ou stupides, il a de l’humour, il a horreur de l’injustice... Nous ne pouvons pas dire que nous avons choisi une race qui nous ressemble, puisque nous l’avons adopté “par surprise”. En fait, nous n’avions jamais envisagé d’adopter un chien. C’est plutôt lui qui nous a choisi : dès la première rencontre, chez ses premiers maîtres, il est spontanément venu vers nous et il était évident qu’il nous appréciait. C’est en grande partie pour ça que ses maîtres ont pensé à nous quand ils sont partis à l’étranger : ils voulaient avant tout le faire adopter par quelqu’un en qui il semblait avoir confiance.