Je suis d'accord avec toi ADB faut faire un travail sur soi et tendre vers cette énergie calme et assurée :) Mais faut être réaliste tout le monde n'y parviendra pas avec la même facilité et aussi rapidement.
Or si on doit avoir fini de totalement ré-éduquer le maître pour ré-éduquer le chien, on n'a pas fini.
Donc, quand la simple "contagion émotionnelle" ne fait pas effet, soit que le maître n'arrive pas à dégager la bonne énergie, soit que le chien n'y est pas sensible, je pense que les méthodes de "rééducation" bien protocolisées, dont certaines peuvent passer par l'utilisation de nourriture, peuvent donner un support appréciable pour le maître ("behavior adjustement training" ou "look at that" game pour citer 2 méthodes bien connues en éducation positive).
J'aime particulièrement le "look at that" game (apprendre au chien, comme si c'était un jeu, à regarder le stimulus qui fait peur, puis à regarder son maître pour avoir la récompense, puis à reproduire ce petit cirque soit sur demande soit spontanément autant de fois qu'il veut être récompensé)
L'idéal pour moi c'est de réussir à s'en passer et de régler le problème de façon plus naturelle, en laissant une large place à l'expérience (laisser le chien faire ses expériences sans intervenir par excès), mais ce n'est pas toujours possible.
Par contre non ADB je ré-insiste vu que tu viens de le re-dire : on ne renforce pas la peur en câlinant un chien. D'un point de vue psychologique, ça n'a pas de sens comme affirmation. Et c'est vraiment un truc qu'on lit tout le temps !
Par contre effectivement, en portant un chien et en l'empêchant de faire ses propres expériences, on ne l'aide pas à aller au devant de sa peur, et en dégageant soit même un stress inadapté et prolongé lors de ce genre d'expérience, on ne lui donne pas l'exemple à suivre.
Mais ce n'est pas l'action, en elle même, de caresser, de vouloir consoler, qui est mauvaise. C'est la façon dont s'est fait.
Un peu de lecture :
https://hund.fr/actualites/renforcer-la-peur/64/
https://www.zenovet.com/post/le-rassurer-ou-l-ignorer-le-support-social