Je me permet de rajouter mon petit grain de sel à la discussion
(Juste pour info, j'ai une licence en biologie (bientôt un master, puisque l'argument scientifique semble recherché, et quelques lectures d'ouvrages de référence à mon actif même si là à 2h du matin j'ai plus les titres en tête)
Donc pour ce qui concerne la physio du chien on retrouve les caractéristiques morphologie du carnivore niveau mâchoire et niveau anatomie du tube digestif.
Ce qui le différencie du loup c'est la présence d'un plus grand nombre de copie des gènes codant pour la famille des amylases (enzymes qui permettent la dégradation de l'amidon en sucrés moins complexes, qui sont toujours ensuite dégradés par d'autres enzymes en glucose, qui est assimilable)
Tous les canidés produisent une tout petit peu d'amylase, le chien un petit peu plus que ses cousins sauvage, ce qui est une adaptation au fait de côtoyer l'Homme (les poubelles de l'humain formant donc un garde manger potentiel pour le "proto-chien")
Ce qui signifie que le chien est adapté à une alimentation de carnivore opportuniste :
Il lui faut donc une ration composée majoritairement de produits carnés et éléments de carcasse (ce qui élimine toute alimentation à dominante végétale)
Il peut digérer l'amidon MAIS l'amidon une fois dégradé passe dans le sang sous forme de sucre, or si on ne donne pas de sucre à un chien c'est qu'il y a une bonne raison : son pancréas (qui lui fonctionne comme celui d'un canidé qui n'a pas de bonus d'Amy) va produire toute sa vie énormément dl'insuline (qui assure le passage du glucose du sang vers les cellules) jusqu'à la perte de sensibilité des cellule pour l'insuline. C'est ce qu'on appelle un diabète de type 2 chez l'homme.
Du coup n'en déplaise à certains, je vais rejoindre l'avis de Humeur-de-chien entre autre, avec les quelques connaissances de mes cours de physio animale et ce que j'ai retenu et compris des bouquins qu'on a en bibliothèque universitaire, écrit mine de rien par quelques pointure du genre.