Taureaux de combat ou pas ce n'est pas la question. Voir ces animaux tués par des matadors qui plantent leurs lames dans leur corps pour exciter le plaisir morbide d'un public qui voit dans cet acte de la jouissance, c'est vraiment écœurant. Je ne fais aucune différence entre ça et les conditions désastreuses d'élevage dans certains de nos élevages français.
"Mais respecter un animal ne veut pas dire empêcher sa mise à mort: la mort fait partie de la vie!, ce qui pose problème à certains c'est qu'ici elle n'est pas cachée et honteuse comme pour les autres animaux que nous mangeons."
La mise à mort qui consiste à faire souffrir des animaux sauvages dans des corridas pour le plaisir sadique de spectateurs ne fait pas partie à mon sens des notions de "respect de l'animal". Vous justifiez leur mort cruelle sous prétexte qu'il s'agit de "taureaux de combat" et qu'ils sont destinés, selon votre raisonnement, à mourir par le combat. Vous saviez qu'à l'époque des combats de chiens, les défenseurs de ces combats avaient exactement le même discours que vous ! "ce sont des chiens de combat de toute façon ils sont faits pour se battre alors bon, ce n'est pas si cruel... après tout ils ont été crées pour ça" Heureusement pour ces pauvres chiens des personnes plus avisées sont arrivées et tout fait pour que les combats s’arrêtent et qu'on cesse enfin de faire s’entre-tuer ces pauvres bêtes pour l'argent et la barbarie de l’être humain.
La mort fait partie de la vie lorsqu'elle survient par nécessité ou naturellement. La mort fait partie de la vie lorsqu'un prédateur tue sa proie pour se nourrir, survivre et permettre ainsi la continuité de son espèce. Elle fait partie de la vie lors-qu’aussi cruelle puisse t-elle être, un énorme requin déchiquette en deux un phoque pour pouvoir s'en repaître et assurer le bon fonctionnement de la chaîne alimentaire. Mais elle ne fait pas partie de la vie lorsque des hommes décident par pur plaisir (et aussi pour l'argent) d'assassiner des animaux sans but aucun si ce n'est celui de la recherche du profit et la satisfaction de l’œil tortionnaire des spectateurs. Mais je suis d'accord avec vous sur le fond, que la mise à mort soit au grand jour dans les corridas ou cachée dans les abattoirs, cela reste le même problème. Mais au moins pourra t-on dire que les animaux tués en abattoir servent à quelque chose (à nous nourrir) même si la manière dont ils sont traités en élevage devrait inciter à réfléchir. Dans le cas des toro bravo, il n'y a même pas cette "excuse"