Comme en toute croyance, dogme, morale ou encore éthique, il y a des modérés et des extrémistes. Le véganisme n'échappe pas à cette règle.
La défense de la cause animale est une noble cause. Et quand nous sommes capables, par nos choix personnels, d'espérer faire un peu changer les choses dans le bon sens, alors c'est parfaitement louable et souhaitable. En revanche, quand nous tentons d'imposer notre combat à d'autres qui n'ont pas fait ce choix, c'est un formidable aveu d'intolérance et de despotisme.
Dans le cas présent, vous nous posez la question de savoir si un chien peut être végétarien. À l'exception (pour le moment) d'une seule réponse, toutes celles qui vous ont été faites vous ont affirmé que non.
Vient ensuite le bon sens.
Le premier bon sens à avoir est de se dire que le chien est un carnivore. La nature l'a voulu ainsi.
Or, pour défendre la nature et la cause animale vous seriez vraiment prête à aller contre sa nature de chien ? Avouez que ça n'aurait aucun sens. Rien de défendable du moins.
Le deuxième bon sens à avoir serait peut-être de se dire qu'au vu de la quasi totalité des réponses qui vous ont été données, il y a tout de même une très nette tendance à être contre l'idée qu'un chien puisse être végétarien. Et nous nous tromperions tous ?
À propos de l'article cité par Usibelle maintenant,
Je remarque tout d'abord que cet article est issu d'un site pro-véganisme. Ça pose alors la question de l'impartialité et de l'objectivité. Allez sur le site de Pedigree ou Frolic, vous constaterez certainement qu'ils tentent de vanter par tous les moyens les qualités de leurs croquettes. Pourtant, nous sommes sans doute une grande majorité à penser ici (et ailleurs) que ces croquettes sont parmi les plus mauvaises.
L'article parle ensuite d'une étude faite par l'association PETA. Cette association aussi est (entre autre) pro-véganisme. Autrement dit, il y a conflit d'intérêt. Ça ne veut pas dire que l'étude est fausse mais que ses conclusions méritent au moins une certaine prudence avant de les appliquer.
Le problème est donc toujours le même : à savoir des sources qui sont à la fois juges et parties. À l'évidence, j'y accorderai bien plus de crédit le jour où une telle étude sera faite de manière totalement indépendante.