Demander aux gens de ne pas caresser mon chien sans autorisation

Newil
Newil

Bonjour, En promenade les gens caressent très souvent mes chiens sans me demander la permission ou même sans dire un simple bonjour.

Pour Sacha pas de problème elle est très heureuse de recevoir des caresses j'aimerai juste que les gens soit un peu plus poli.

Mais Owen est plus peureux et timide/introvertie il n'aime pas être toucher par un.e inconnu et encore moins par surprise les gens ne comprennent pas pourquoi il recule.

Oui ils sont mignon et quand j'étais plus jeune je demandais souvent au gens si je pouvais caresser leur chien/chat/lapin mais en ville je ne peux pas faire UNE promenade sans être déranger.

Quand j'avais mon croiser Bichon/cavalier King Charles les gens allait jusque a prendre mon chien dans leurs bras sans me demander la permission heureusement qu'il n''était pas mordeur . .. :/

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Bonsoir Solène même si je comprend le sens de votre message une chose m’interroge : vous parlez d’effet de surprise (peur) et de traiter la peur , alors autant mon chien peut être surpris (un bruit violent , un contact inattendu autant il ne va pas paniquer) mais comment traiter l’effet de surprise qui est une réaction instinctive çà ne se contrôle pas (d’après moi) on peut orienter la réaction que l’on souhaite du chien c’est certains mais dans quelle mesures est il acceptable de modifier les comportements de nos chiens ; tant que ceux ci se comporte bien en « société » (pas de saut sur les gens , pas d’agressivité , pas de peur panique …)

Je ne dit pas que c’est votre cas mais je croise nombre de professionnels du chiens qui encourage une immersion abusive, un tel lissage des comportements que les chiens finalement ne sont plus vraiment des chiens mais des peluches , dés éléments de disctractions pour les gens.

Si le chien de la postante est méfiant des gens est ce qu’obliger à subir ses « assauts » même gentiment ne pourrait pas amener à une aggravation de son état et le faire passer soit dans l’agressivité ou en détresse acquise (un chien qui ne réagit plus n’est pas forcément un chien bien dans ses pattes)

J’aurai plutôt tendance (avec ma maigre expérience) à encourager les contacts avec certaines personnes et dans un cadre bien précis (les sorties du chien doivent être un moment de détente pour le chien pas un moment de stress) quitte à faire de mini session en ville quand il fait beau qu’il y a des gens (pas foule) les croiser en marchant calmement, autoriser une caresse en imposant une démarche (présenter sa paume si le chien la renifle on félicite … s’il prend l’initiative on encourage d’un geste , un regard) plutôt que de vouloir imposer à tout prix . J’ai tendance à penser que si l’on respecte son chien , son rythme d’apprentissage on peut tout faire ou presque

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Bonjour Samandsora ;-)

mais comment traiter l’effet de surprise qui est une réaction instinctive çà ne se contrôle pas (d’après moi) on peut orienter la réaction que l’on souhaite du chien c’est certains

Ce n'est pas directement le chien ou sa réponse instinctive que je conseille de contrôler mais de manière indirecte, contrôler l'effet de surprise, en le banalisant, donc, pour qu'ensuite la réponse ait une chance de changer dans le respect du confort du chien ( car non ,il ne s'agit pas d'obliger le chien, ca n'est pas du tout la démarche)

mais dans quelle mesures est il acceptable de modifier les comportements de nos chiens ; tant que ceux ci se comporte bien en « société » (pas de saut sur les gens , pas d’agressivité , pas de peur panique …)

Là, on change de sujet (Pas de peur panique). Même sans parler de panique, on parlait bien de la peur du chien, présente chez le chien de la postante.

Pour (essayer de) répondre malgré tout à la question "dans quelle mesure est il acceptable de modifier un comportement", je dirais qu'il s'agit surtout d'une émotion avant tout. Mais on peut choisir en effet de laisser son chien avoir peur, sans rien lui proposer... C'est un choix. Je crois qu'il faut en avoir conscience et non pas dire "il n'aime pas" sans compter que derrière un "n'aime pas" peut se cacher de la peur, en partie ou totalement.

Si le chien de la postante est méfiant des gens est ce qu’obliger à subir ses « assauts » même gentiment ne pourrait pas amener à une aggravation de son état et le faire passer soit dans l’agressivité ou en détresse acquise (un chien qui ne réagit plus n’est pas forcément un chien bien dans ses pattes)

Je comprends mais ca n'est pas du tout ce que je dis "obliger le chien"("même gentiment"), "un chien qui ne réagit plus"...

Je pense que c'est sûrement compris comme ça à première lecture mais ca n'est pourtant pas du tout ce que je dis.

Peut-être que tant qu'on ne voit pas faire, on ne peut qu'imaginer "forcer le chien", "l'obliger"...

Je ne sais pas.

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J’aurai plutôt tendance (avec ma maigre expérience) à encourager les contacts avec certaines personnes et dans un cadre bien précis (les sorties du chien doivent être un moment de détente pour le chien pas un moment de stress)

Justement, c'est tout le problème (exposé) quand on ne peut plus faire un pas sans que des gens ne nous arrêtent pour caresser le chien qui peut prendre peur

quitte à faire de mini session en ville quand il fait beau qu’il y a des gens (pas foule) les croiser en marchant calmement, autoriser une caresse en imposant une démarche (présenter sa paume si le chien la renifle on félicite … s’il prend l’initiative on encourage d’un geste , un regard) plutôt que de vouloir imposer à tout prix .

Imposer une démarche (présenter la paume...), il faut pouvoir en avoir le temps, est-ce toujours le cas ? Je ne crois pas et je crois que c'est une grande partie du sujet : qu'est-ce qu'on fait quand on n'a pas le temps...de réagir à temps ? quand la peur du chien a eu le temps d'arriver.

Imposer une démarche, c'est controler autrui, c'est ne pas laisser l'effet de surprise agir et on s'éloigne d'une partie de la question.

Il y a aussi des contacts non voulus (par les inconnus) que le chien peut subir, en cas de fortes proximité dans un tram par exemple, quelqu'un peut froler, toucher notre chien sans le vouloir, et le surprendre, il peut avoir peur. Le chien ne va pas faire la différence entre ''cette personne me prend pour une peluche et s'octroie le droit de me surprendre par derrière, me toucher, d'être intrusif" et "cette personne n'a pas fait exprès"

On fait comment si dans tous les cas le chien a peur, si on ne banalise pas ? On se tient à distance pour que ça n'arrive pas, quand on le peut, oui, mais quand on ne le peut pas ?

Peut-être certains n'ont pas fait cette démarche de banaliser parce que ca c'est fait tout seul (dans l'esprit du chien) sans qu'on ne s'en rende compte... Mais il y a des chiens pour qui ca ne se fait pas tout seul et ca n'est pas un mal de les aider, si possible, sans forcer, encore une fois, je le précise.

J’ai tendance à penser que si l’on respecte son chien , son rythme d’apprentissage on peut tout faire ou presque

On peut beaucoup, je le crois aussi ( je précise au cas où : je dis oui à toute la phrase, pas seulement à la fin de phrase;-) )

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Lorna
Lorna

Là où je te rejoins Solène c'est que dans le meilleur des mondes, ce n'est pas tant de l'autorisation humaine qu'on devrait se soucier que de la communication du premier concerné (donc l'animal quel qu'il soit, que l'on veut "toucher")

À la limite (image farfelue mais pour l'exemple...), si une personne se mettait à traîner son chien vers moi en me disant "mais si mais si, caressez le, prenez le !" alors que de toute évidence il est en stress, je m'abstiendrai.

D'ailleurs, dans un milieu avec beaucoup de chiens libres/errants, les gens ne s'accaparent pas ainsi les animaux et sont globalement beaucoup plus intuitifs dans la communication, parceque le rapport est plus égalitaire : personne n'est attaché, personne n'est tenu de rien.

Donc si on veut philosopher, on peut se demander dans quelle mesure une simple laisse fait du chien un "objet" rattaché à son maître plutôt qu'un être vivant doué lui aussi d'intuition, qui peut choisir de rester ou de s'en aller, qui peut nous répondre d'une façon qui nous plaira plus ou moins et dont il faudra bien s'accommoder, puisque rien ne le retiens...

Enfin il faut dire que les errants ont souvent le bon goût de pas être trop "fluffy". Peut-être qu'il suffirait d'une jolie fourrure pour que les Elvira de ce monde se mettent à leur courir après eux aussi, et à les enlacer dans les rues ?

Je me demande aussi juqu'où il faut aller dans la "neutralisation" du chien, c'est une bonne question. Je pense que ça tient beaucoup à sa réponse, il y a un gouffre entre un chien qui risque de bouffer une main égarée et un autre qui se contente de reculer face à des gens qui insistent lourdement.

J'ai l'impression que les réactions de ce chien restent fonctionnelles et mesurées.

Da'illeurs en général, lorsqu'un chien finit par apprendre à mordre, c'est justement dans un contexte de saturation non contrôlée.

Un jour le chien est vraiment à bout, il va claquer les dents, la personne va reculer (ça c'est une certitude), donc il va valider. C'est à ce moment là qu'on aura un vrai souci qui nécessitera un travail plus poussé (qui ne se fera pas au petit bonheur la chance).

Donc je crois vraiment qu'un minimum de mesure et d'abstinence raisonnable peut être salutaire dans la gestion du chien dans les lieux publics.

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Leeleebijou
Leeleebijou
Curieuse et Passionnée.

Hello , Solène Il faut que tu expliques comment tu t'y prendrais méthodiquement :

Ce n'est pas directement le chien ou sa réponse instinctive que je conseille de contrôler mais de manière indirecte, contrôler l'effet de surprise, en le banalisant, donc, pour qu'ensuite la réponse ait une chance de changer dans le respect du confort du chien ( car non ,il ne s'agit pas d'obliger le chien, ca n'est pas du tout la démarche)

Je pense qu'ici il y a confusion entre "banalisation" et "désensibilisation" bref sur la précision des mots..

-Si le chien a peur, il est sensible à ce type de situations, je pense qu"il faut engager une désensibilisation : c'est un terme qui implique une progressivité dans l'apprentissage . Pour une exposition graduelle, de façon régulière, il faut forcément passer par un controle total de l'environnement pour s'adapter au niveau du chien et réouvrir les vannes progressivement. Le niveau d'anxiété est controlé, la méthode est plus longue.

-Le mot banalisation implique une méthode basée sur l'habituation. On ne controle pas le chien mais on ne fait que l'exposer en esperant que l'habituation fasse son oeuvre. Le problème avec cette méthode est justement le risque de saturation le chien est forcé d'accepter . Dans le contexte ou on aurait un "réactif" : un inconnu fait une caresse surprise, le chien se déclenche mais sa réaction est ignorée ou punie , on recommence juqu'à ce que le chien comprenne que quoi qu'il fasse la situation ne changera pas. Le chien accepte avec fatalité. C'est pour cette raison que SamandSora parle de détresse acquise.

Si on veut décortiquer dans ce genre de situations il y a beaucoup plus de notions qui entrent en jeu ."surprise" et "peur" sont des émotions, apprendre à un chien à ne plus avoir peur en lui faisant peur constamment, tout comme apprendre à un chien à ne plus être surpris en le surprenant constamment je pense que c'est un travail superficiel et faire changer d'avis un chien ensuite sur la question ce serait encore plus difficile, pour faire changer d'avis un chien, j'opterai plutot pour maximiser la dose d'émotions agréables ce qui le conditionne à bien réagir .

" Beach please ! "
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Leeleebijou
Leeleebijou
Curieuse et Passionnée.

A mon sens , pour évoluer dans une situation de ce type je conseillerai ces axes de travail :

-Le sentiment de sécurité auprès de son humain : si l'humain présente un autre humain au chien il est forcément chouette puisque mon humain me protège de ce qui est mauvais, je lui fais confiance et le suit.

-La communication chien /humain : la main tendue de l'humain est souvent perçue de prime abord comme une agression , ça peut commencer de très loin , regard insistant, personne qui se dirige droit sur le chien ....tous ces mouvements doivent être désensibilisés au yeux du chien qui lui instinctivement les compare à son language et dans son language, un chien qui essaie de se mettre au dessus, un chien qui fonce , un chien qui fixe c'est un début de conflit .

-Le toucher : Je vais parler dans mon cas, à la base je ne pouvais pas toucher la tete de ma chienne à ses 3 mois(je ne pouvais pas soigner ses otites rigoureusement et devait ruser pour ça), aujourd'hui à 3 ans (joyeux anniversaire ma puce) je peux la manipuler comme je veux. Mais ça a bien été un soucis , comme dit précédemment il y a des personnes tactiles et d'autres non. On s'en est sorties simplement en y allant progressivement et naturellement et je crois meme qu'aujourdhui je peux faire beaucoup plus de choses que d'autres humains qui n'ont pas eu le problème avec leur chien.

Le toucher a été associé aux inconnus, ben oui la première chose qu'on veut faire quand on voit un chiot trop mignon c'est de le toucher. Du coup inconnu = toucher = pas cool.

-La confiance en l'humain : En reprenant mon exemple , ma chienne assimilait le toucher qu'elle n'aimait pas aux inconnus , en lui montrant que les inconnus n'ont pas qu'une envie (de la toucher) que les humains ça pouvait aussi la sortir de certaines situations inconfortables (et surtout moi, cf sentiment de sécurité), elle a repris confiance.

" Beach please ! "
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À la limite (image farfelue mais pour l'exemple...), si une personne se mettait à traîner son chien vers moi en me disant "mais si mais si, caressez le, prenez le !" alors que de toute évidence il est en stress, je m'abstiendrai.

...j'essaie juste de Comprendre pourquoi tu me dis une telle évidence (s'abstenir de), comme si je t'avais donné l'impression de dire ou conseillé le contraire.

Mais si c'est juste dit comme ça, ok pas de souci.

D'ailleurs, dans un milieu avec beaucoup de chiens libres/errants, les gens ne s'accaparent pas ainsi les animaux et sont globalement beaucoup plus intuitifs dans la communication, parceque le rapport est plus égalitaire : personne n'est attaché, personne n'est tenu de rien.

Donc si on veut philosopher, on peut se demander dans quelle mesure une simple laisse fait du chien un "objet" rattaché à son maître plutôt qu'un être vivant doué lui aussi d'intuition, qui peut choisir de rester ou de s'en aller, qui peut nous répondre d'une façon qui nous plaira plus ou moins et dont il faudra bien s'accommoder, puisque rien ne le retiens...

Est-ce qu'on peut dire que tu fais le choix d'aider un chien PEUREUX (pour rester sur le sujet) en fonction de ce tu penses (à juste titre ou pas) qu'il ferait lui-même s'il n'était contraint de rien même pas par une laisse ? (pour essayer de te rapprocher au mieux de ses propres choix, finalement).

Pour ma part, ca reste ma première façon de penser (à l'état "naturel", tout ça, bien que très relatif..), mais je garde à l'esprit que je ne vis pas dans ce monde là (ou le chien est sans laisse, il en a une, qui peut altérer son comportement bon pas spécialement mon chien à vrai dire puisqu'il est quasiment jamais attaché où qu'on aille mais celui de la postante il me semble que oui il est attaché) et dans le monde dans lequel je vis, les chiens sont attachés, il peut y avoir des gens intrusifs, qui peuvent générer de la peur chez mon chien et je fais en sorte, si nécessaire, de l'aider parce que je ne veux pas que mon chien connaisse régulièrement (en rapport avec le sujet, le "régulièrement") un sentiment de malaise.

Si je n'arrive à rien, je ferai appel à un professionnel je pense mais le laisser comme ça, ca serait au dessus de mes forces.

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Je me demande aussi juqu'où il faut aller dans la "neutralisation" du chien, c'est une bonne question. Je pense que ça tient beaucoup à sa réponse, il y a un gouffre entre un chien qui risque de bouffer une main égarée et un autre qui se contente de reculer face à des gens qui insistent lourdement.

C'est pour ça que je ramène souvent le sujet, au sujet... et que je répète que ce qui vaut pour une situation ne vaut pas forcément pour une autre, tellement il y a de différence entre elles mêmes si ca ne semble pas toujours, il y en a forcément, et plusieurs (l'environnement, le profil du maitre, pour ne citer que ça).

J'ai l'impression que les réactions de ce chien restent fonctionnelles et mesurées.

Ah oui je ne dis pas le contraire là encore, pas du tout, ca ne m'empêche pas de noter la peur.

Da'illeurs en général, lorsqu'un chien finit par apprendre à mordre, c'est justement dans un contexte de saturation non contrôlée.

Je rappelle au cas où que je n'ai pas parlé de saturer le chien ;-)

Donc je crois vraiment qu'un minimum de mesure et d'abstinence raisonnable peut être salutaire dans la gestion du chien dans les lieux publics.

Oui, mais tu fais quoi de la peur du chien de la postante du coup... ? (peur qui revient régulièrement tel que décrit dans le sujet).

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Leeleebijoux,

Pas de confusion, il y aurait par contre alternance de pratiques en fonction des situations, de possible fréquents changements d'approches d'une seconde à l'autre en fonction du chien et de ses réactions, il faut etre autant (si ce n'est plus) réactif que lui...

C'est quand même vachement compliqué à décrire surtout avec si peu d'éléments ("on ne peut pas faire un pas sans etre embetés", c'est à peu près tout ce qu'on en sait) et sans avoir obtenu de réponses aux questions. Donc je reste générale oui forcément.

Je peux juste te dire que ca fait sûrement partie des choses que j'ai le plus faites, amener des chiens (peureux) en ville qui n'y avaient jamais mis un pied ou qui y étaient allé mais ca c’était mal passé, il n'y avait pas ces intrusions intempestives dont il est question dans le sujet mais, la plupart de ces chiens peureux ne se laissent normalement pas approcher par des inconnus et vont encore moins les voir, ils aboient facilement ou agressent même à distance, bref, ca n'a pas été le cas avec moi, dès les premières fois (pour ne pas dire dès la première... )même avec des chiens habituellement tremblants depuis des années, quand tu les vois agir tout autrement, se rouler par terre sur le dos, la langue pendante, les yeux qui pétillent, la queue qui remue de plaisir, quand tu les vois aller vers des inconnus alors qu'ils ne font pas ca d'habitude, je continuerai de penser, pour très longtemps à mon avis, que ca vaut le coup de faire quelque chose quand un chien a peur, d'un lieu, des gens, de je ne sais quoi...

Et non encore une fois il ne s'agit pas du tout de forcer, ni de faire plaisir aux inconnus, il s'agit seulement de partir du chien, de noter une peur s'il y en a et d'essayer d'agir dessus, proprement, directement ou indirectement mais jamais jamais de FORCER le chien.

-"Le mot banalisation implique une méthode basée sur l'habituation. On ne controle pas le chien mais on ne fait que l'exposer en esperant que l'habituation fasse son oeuvre. Le problème avec cette méthode est justement le risque de saturation le chien est forcé d'accepter"

Pour moi il y a des nuances entre banalisation et habituation mais à aucun moment le chien n'est forcé d'accepter.

Quant au "risque de saturation", je me demande au fil des messages si vous n'etes pas nombreux à faire des CHOIX de travail en fonction des RISQUES, que vous écartez très rapidement sans vous rendre compte (?) que vous passez peut-être a coté de possibilités de travail autres.

C'est l'impression que j'ai...

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-"Dans le contexte ou on aurait un "réactif" : un inconnu fait une caresse surprise, le chien se déclenche mais sa réaction est ignorée ou punie"

si vous pensez que j'agis ainsi, vous vous trompez.

-"C'est pour cette raison que SamandSora parle de détresse acquise"

Je n'ai pas rebondi car sans rapport avec ma démarche.

""surprise" et "peur" sont des émotions, apprendre à un chien à ne plus avoir peur en lui faisant peur constamment, tout comme apprendre à un chien à ne plus être surpris en le surprenant constamment je pense que c'est un travail superficiel "

Là encore vous vous méprenez complètement sur ma démarche. Et vous oubliez, je pense, que la banalisation a pour but de banaliser, non pas tellement graduellement (au sens, il y aurait des grades stricte à respecter) mais en fonction du chien, surtout, et il ne s'agit pas du tout de provoquer des sursauts éternels jusqu'à que ca lui passe. Quelle horreur.

C'est même pas un travail superficiel, c'est pire que ça.

"faire changer d'avis un chien ensuite sur la question ce serait encore plus difficile, pour faire changer d'avis un chien, j'opterai plutot pour maximiser la dose d'émotions agréables ce qui le conditionne à bien réagir "

Pour ma part, je ne cherche pas du tout à faire changer d'avis au chien, je travaille essentiellement sur les émotions, c'est très différent. Je suis pas sure qu'un chien ait un avis, pour tout dire. Des envies, des besoins, oui... Mais un avis, peut-etre, ca n'est en tout cas la dessus que je travaille.

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