Des idées sur la cause de ce comportement ?

Greylox
Greylox

Bonsoir à toutes et à tous,

Souvent donneur de conseil au sujet des chats, c'est mon tour de me tourner vers la communauté de Wamiz pour une question.

Rappel de la situation :

2 chats (frère et sœur), stérilisés tous deux, adoptés entre 2 mois et demi et 3 mois, enlevés à leur mère (sauvage) et qui ont passé environ 2 semaines en famille d'accueil. Tous deux très peureux à l'adoption. Ils ont maintenant 2 ans et demi, vivent et ont toujours vécu en appartement. Arbre à chat, peu d'interdits globalement. Ils ont une relation très fusionnelle et restent craintif mais plus trop avec nous et sont TRES routiniers.

Si Mister est un chat "classique" plutôt facile à comprendre et pour lequel nous savons gérer tous les petits soucis comportementaux que nous avons rencontrés avec lui... il n'en va pas de même pour La Miss.

Cette chatte je l'ai toujours décrite comme "un esprit qui n'était pas programmé pour être incarné dans un chat… et peut être même pas programmé pour être sur terre". Elle semble globalement toujours se demander ce qu'elle fout là.

Elle n'est pas très contact, caresses, on l'a bien compris et on le respecte. Elle met un point d'honneur cependant à venir tous les soirs sur les genoux de ma moitié (avant, elle alternait entre nous, un soir chacun, c'était meugnon ^^).

Nous voilà enfin à la raison de mon message.

Depuis quelques temps (1 mois environ), La Miss me fait un nouveau "truc".

Ma moitié travaille à domicile aux horaires qui lui conviennent, je suis seul le matin à me lever. Le rituel est toujours le même, préparation de la bouffe de nos chats en même temps que mon petit dej'.

Dès que je vais prendre ma douche, la Miss va chercher "son" vieux pull le balade dans sa gueule, miaule (alors qu'elle ne miaule quasiment jamais), attaque le pull, le déplace souvent jusqu'au tapis de l'entrée qui leur sert à faire leurs griffes, de temps en temps elle le mord et tire sur le tissu aussi mais ne mange pas le tissu. Ce cirque dure entre 10 et 15 mn en général.

On va dire que 99 % du temps ça se passe quand je suis seul debout, et que je donne les signes que je vais partir travailler (cf la douche du matin). Le week-end elle n'a jamais eu ce comportement.

Auriez-vous des idées ? Des pistes ? Ce n'est pas que ce comportement me gêne (c'est même plutôt mignon à la base de la voir avec son "doudou"), c'est juste que j'ai une crainte sur le fait que ce soit l'expression d'un mal être, d'un trouble quelconque, bref le signe que nous ne faisons pas bien les choses avec elle et un peu de curiosité aussi :)

En vous remerciant de votre aide,

49 réponses
Energiesolaire
Energiesolaire

Bonjour Greylox !

C'est en effet un comportement très intéressant. Pour moi il est d'origine anxieuse (le départ), justement car on dirait qu'elle mélange les comportements comme si elle était confuse. Je pense qu'il y a à la fois un comportement maternel et prédateur, probablement parce qu'elle ne sait pas comment gérer la situation.

Dans ce genre de cas il est recommandé d'ignorer le chat, car en venant vers elle pour voir si tout va bien/la rassurer, vous lui confirmez qu'il y a une raison de s'inquiéter, ce qui renforce la situation anxiogène.

Donc ça serait "ça" le fameux renforceur. Si elle agit par anxiété, au sortir de la douche elle est soulagée de cette anxiété.

Très bien vu. J'aime également la recommandation de tenter d'agir sur cette situation. Les miaulements indiquent que bien qu'étant mignone, cette situation n'est pas hyper agréable pour la principale intéressée.

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Utilisateur anonyme
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S'il y a bien une chose que j'ai appris à force de faire de l'accueil, c'est qu'en cas de conflit ou de situation anxiogène la meilleure chose à faire est de neutraliser la situation. Et je tiens au terme neutraliser, car quand on rend un évènement neutre émotionnellement, on le neutralise au sens militaire (?) du terme.

Plusieurs exemples :

- Un bruit extérieur perturbe mes chats, ceux qui dorment sursautent, ils lèvent tous la tête, oreilles dressés, ils sont aux aguets. Si je suis moi aussi intriguée je vais également arrêter ce que je suis en train de faire, probablement aller vers la source du bruit, et ils vont me regarder faire, s'entre-regarder, jusqu'à ce qu'il se passe assez de temps pour que tout le monde décide qu'il n'y a aucun danger (généralement quand je retourne à mes occupations). Si le même bruit retenti et que je continue mes activités (ou ma non-activité, si je suis immobile dans mon canapé par exemple), j'ai la même réaction de la part de tout le monde, mais comme personne ne bouge tout le monde se détend dans les secondes qui suivent.

- Ceux qui ont plusieurs chats ont peut-être déjà assisté à l'effet troupeau, lorsqu'un chat à peur de quelque chose et part comme une balle les autres vont suivre sans réfléchir. Quand ça arrive chez moi je dégaine les friandises et je fais distribution massive par-terre (généralement devant le lit car c'est l'endroit de repli général en cas de débandade), et je quitte la pièce où je m'éloigne. Ils sortent tous plus ou moins rapidement, tout le monde mange, et on passe à autre chose.

- Parfois quand je garde les minettes de ma mère j'ai des bagarres (l'une est complètement désocialisée, l'autre à appris de la première donc est naturellement sur la défensive avec les autres chats), je sépare tout de suite en tapant des mains et en criant. Bien entendu tout ça stresse tous le monde, donc dès que j'ai arrêté la bagarre je distribue de la nourriture à tout le monde (pour les bagarres je sors généralement les Gourmets, je sais que la qualité est pas top mais pour moi c'est L'indispensable en terme de friandise). Le temps que tout le monde ait mangé la cohabitation reprend son cours normal.

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Utilisateur anonyme
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Quand je gère une situation de stress je ne touche personne et je me détache tout de suite émotionnellement de la situation. Il ne faut pas croire, on a beau dire que le chat est un animal solitaire et un prédateur et blablabla, c'est tout autant un mouton qu'un mouton. Si un membre du troupeau panique, tout le monde panique, et Nous sommes membres du troupeau car nous aussi nous dégageons malgré nous des signaux de peur, d'anxiété ou de bien-être et de sérénité.

Donc en cas de situation anxiogène pour le chat, la toute première chose à faire et de montrer (en utilisant la passivité) qu'on est détaché et indifférent à la situation. Chez le chat l'indifférence est signe de confiance (en soit, en l'autre, etc), donc à l'inverse quand on s'investit émotionnellement dans le problème on confirme qu'il y a un problème et on le renforce malgré nous. La deuxième chose à faire et de détourner l'attention du chat vers un évènement positif (d'où la bouffe). Si je fais comprendre au chat qu'il n'y a pas de raison de s'inquiéter en faisant preuve d'indifférence, et qu'en plus (!!!) on donne un truc super bien, alors c'est que tout va bien ! Et quand on a plusieurs chats et qu'il y a un premier chat qui mange, les autres suivront car un chat qui se sent en danger n'ira certainement pas baisser sa garde pour manger surtout s'il n'est pas affamé à la base. Le mimétisme fait le reste.

Il faut le voir comme un feu tricolore, l'idéal étant d'être toujours au vert. Quand ça passe au rouge, il faut d'abord s'occuper de repasser au orange avant de pouvoir passer au vert. Le orange c'est le milieu, c'est la zone neutre :D

C'est pareil pour les soins. Sitôt qu'on impose quelque chose au chat on passe au rouge, donc dès qu'on a terminé, plutôt que de papouiller minou pour se faire pardonner (rouge +++) on le laisse tout de suite partir et on prend ses distances (orange), on dégaine la bouffe et on passe à autre chose (vert).

Je vais écrire un livre et l'appeler le code de la route pour les chats 😁

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Utilisateur anonyme
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En ce qui concerne la cohabitation et les dynamiques de groupe, oui un chat extraverti peut tout à fait empiéter sur le territoire et la comportement d'un chat plus introverti. C'est très courant dans les fratries, car généralement celui qui piétine l'autre c'est celui qui était favorisé par la mère. Un chaton un peu délaissé par sa mère aura appris dès la naissance qu'il va céder sa place parce que l'autre est plus fort et qu'il se fera pousser et que maman ne prendra pas sa défense. Ce n'est pas une question de dominance au sens hiérarchique du terme, c'est plus une question de force de l'habitude.

J'ai deux soeurs en accueil, l'une qui se fait constamment pousser par l'autre (pour les câlins, pour la nourriture), mais ça n'empêche pas qu'elles restent proches. C'est même celle qui se fait pousser qui est la plus affectueuse avec sa sœur (elle est très maternelle, elle l'a lèche beaucoup).

Pour ce qui est du territoire, c'est surtout une question de circonstances et d'habitudes. Ce n'est pas "ce coussin est à moi pas touche", c'est plutôt qu'à force de voir tel chat à tel endroit à tel moment de la journée/nuit, l'autre chat ne va tout simplement pas y aller à certains moments clés (pour éviter les conflits) et il va trouver un endroit qu'il va s'approprier dans la même plage horaire. Et il est possible que comme le mâle ait été en froid avec les genoux quelques temps, la sœur en a profité pour s'approprier la place et ça reste comme ça.

D'ailleurs les problèmes de territoire sont souvent ce qui rend la cohabitation délicate entre un chat adulte et un chaton. Le chaton ne connais rien à rien et va s'approprier toutes les places, vouloir manger dans la même gamelle, ce qui rend l'adulte hostile. Mais ce n'est en aucun cas une tentative de dominance. La cohabitation s'améliore lorsque le petit apprend qu'il y a un temps et une place pour tout.

Et quand il y a un endroit qui est très prisé (par exemple mon lit le matin quand je me réveille parce que MANGER), dans un groupe qui cohabite harmonieusement généralement les chats se relaient la place ou la partagent. Si le fonctionnement du chat était sur la base dominant-dominé ce serait le dominant en poste au lit et les autres par-terre.

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Energiesolaire
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À partir de quel âge (HS), est-ce qu'une chatte dérive vers l'âge adulte, au point de rendre l'intégration d'un chaton problématique? J'y songe à l'occasion, mais je ne veux pas imposer une situation à Petrouchka, où à la finale elle se sentirait brimée.

Elle a 1an et demie en ce moment. Toujours très joueuse. Impossible de statuer sur son intinct territorial, car elle partage d'emblée avec ma chienne. Par contre, ma chienne est une proie, un truc bête et lent qu'elle peut s'amuser à traquer, à pourschasser et a attaquer.

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Energiesolaire
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Si le fonctionnement du chat était sur la base dominant-dominé ce serait le dominant en poste au lit et les autres par-terre.

Est-ce que ça a déjà été étudié à ta connaissance?

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Energiesolaire
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Ah, on dirait que oui. Mais j'ai l'impression, qu'il reste bcp de travail à faire, ça doit pas être simple.

Celle-ci

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1439-0310.1994.tb01054.*/abstract

Semble contredire celle-là

http://booksandjournals.brillonline.com/content/journals/10.1163/156853966x00092

Chez le chien familier, on a carrément unanimité.

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Utilisateur anonyme
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À partir de quel âge (HS), est-ce qu'une chatte dérive vers l'âge adulte, au point de rendre l'intégration d'un chaton problématique? J'y songe à l'occasion, mais je ne veux pas imposer une situation à Petrouchka, où à la finale elle se sentirait brimée.

Elle a 1an et demie en ce moment. Toujours très joueuse. Impossible de statuer sur son intinct territorial, car elle partage d'emblée avec ma chienne. Par contre, ma chienne est une proie, un truc bête et lent qu'elle peut s'amuser à traquer, à pourschasser et a attaquer.

Ça dépend de plusieurs choses. Les gros cas de désocialisation (comme la première minette à ma mère) c'est surtout chez des chats qui sont tout seuls en appartement et n'ont jamais aucun contact avec d'autres êtres vivants que des humains pendant plusieurs années (c'est comme si tu vivais pendant 5-6 ans sur une île déserte, tu perdrais certains codes sociaux humains et on te rangerais chez les fous).

Ça dépend du caractère et des expériences avec d'autres chats en amont. Certains chats sont naturellement très sociables, d'autres moins. Je trouve que vers 2-3 ans le chat commence à vraiment forger son caractère définitif et à se poser, et personnellement je considère que la période optimale pour introduire un nouvel individu c'est avant 2 ans (quand ils sont encore un peu fou-fous et deviennent copains par le jeu). Mais ça ne veut pas dire qu'après cet âge c'est impossible, c'est juste que ça dépend du caractère de chacun. J'ai introduit mon deuxième chat lorsque le premier avait 6 ans et demi et on m'avait certifié que c'était un tueur de chats (et il attaquait vicieusement les chats de mes parents), il était super content d'avoir un copain de jeu et ça l'a rendu plus sociable.

À un an et demi, cohabitant fraternellement avec un chien et étant encore pas mal joueuse, ça ne devrait pas poser trop de soucis. L'idéal c'est de l'habituer à voir des chats de temps à autre, qu'elle ne se retrouve pas devant une créature inconnue le jour où un autre arrivera. Mais vraiment si ça se passe aussi bien avec la chienne je ne pense pas que tu ais une limite d'âge (sauf quand elle sera vielle et grincheuse à cause de son arthrite). Les chatons et les chiens (et les enfants) c'est un peu la même chose, c'est bruyant, pas très subtil, c'est gentil mais un peu brute.

Sinon pour tester il y a toujours le système des familles d'accueil. En plus les FA avec chien sont prisées car les chatons qui grandissent en contact de chiens sont beaucoup plus sociables et peuvent plus facilement être placés avec des enfants et/ou des chiens.

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Je ne peux pas les lire il faut payer pour y accéder ? Et puis les deux études ne placent pas les chats dans le même contexte (cohabitation normale VS compétition pour la nourriture).

Je n'ai pas vraiment lu d'études comportementales, c'est surtout appris en lisant/regardant des comportementalistes et en faisant mes propres observations.

Là où j'ai appris le plus de choses sur les chats c'est en nourrissant des chats de rue, car on dispose d'un contact privilégié avec des animaux qui gardent un fort instinct sauvage et sont très proches du "vrai" chat tel qu'il a évolué sans l'intervention de l'homme (et qui soit facilement observable). Je pense que ce serait se méprendre que de dire que tous les chats sont égaux entre eux (socialement), mais ce serait une erreur de dire qu'il y a des dominants et des dominés. En fait le problème c'est avec le terme en lui-même car il s'applique pour des animaux qui sont grégaires, hors le chat ne fait pas partie de cette catégorie.

J'ai observé dans certains groupes (chats errants stérilisés) certains chats qui sont plus possessifs, d'autres plus protecteur. À côté de chez moi là où j'habitais avant il y avait une colonie de 20 chats et parmis eux un siamois qui agissait en Aîné. Si un chien arrivait tout le monde fuyait ou se mettait derrière lui et lui qui allait à la confrontation, et c'était toujours un des premiers à arriver quand on venait les nourrir (spoiler alert : il a fini par se faire tuer par un chien). Mais est-ce qu'il protégeait vraiment les autres ? Où est-ce qu'il protégeait juste son territoire/sa gamelle et les autres en profitaient pour se servir de lui comme bouclier ? (J'ai la même configuration à la maison, un "protecteur" et deux suiveurs). Chose intéressante, après sa mort un autre chat a pris le relais, par intérêt personnel ou intérêt du groupe ?

Certains chats vont souffler sur les autres ou pousser les autres pour manger (même s'il y a à manger juste à côté), d'autres vont manger à plusieurs dans la même gamelle (souvent les mêmes, il y a donc des affinités qui se créent même lorsque la cohabitation n'est pas forcée dans un espace restreint). Hors des heures de repas il y a majoritairement des chats solitaires (on les observe toujours seul) et quelques chats qui restent très souvent ensemble (souvent des fratries d'ailleurs).

MAIS ici on parle de chats stérilisés. Qu'en est-il des chats entiers ? Les chats stérilisés perdent beaucoup leur instinct compétitif, je me demande comment une colonie de chats entiers cohabiterait.

Bref il y en aurait des choses à dire. Ma conclusion personnelle est que tout est contextuel, et que le chat en tant qu'individu adapte son comportement en fonction du contexte donné au moment où il le vit, et qu'hormis pour obtenir des ressources prisées (nourriture, partenaires de reproduction, abris/endroit où dormir) le chat est de nature sociable sans désir/besoin de contrôle ou de hiérarchie sur ses congénères.

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Energiesolaire
Energiesolaire

C'est assez complèxe ce sujet, je vous fais confiance pour juger de son applicabilité au chat, que vous connaissez si bien.

Mais si on réfère au paradigme de dominance tel qu'on l'observe (à l'unanimité depuis 2010 sur 4 continents) chez le chien. Le premier mythe dont on doit s'affranchir, c'est que ça ait quoi que ce soit à voir avec un "comportement". La dominance ne doit pas qualifier un comportement. Ça a bien peu à voir en fait.

Ça qualifie une relation entre 2 individus. Et ça qualifie cette relation dans tous les contextes. Le chien a cette capacité à se souvenir de la relation avec un autre individu connu. Il a besoin de quelques échanges seulement.

Après quelques échanges, qui peuvent se limiter qu'à des échanges de postures, et des communications somme toute, non agonistiques (d'où l'importance de discocier dominance et comportement), il est possible que 2 chiens soient considérés égaux. Ou encore que l'un ait un statut de dominant (faute d'un terme moins controveré, mais la controverse se vit chez l'humain, pas chez le chien) et l'autre de soumis.

Ce statut change alors la dynamique, en situation de compétition pour une ressource. On prentend que ce statut dans bien des cas, permet d'éviter le conflit, expliquant que ceux-ci soit rarissimes au sein d'un groupe d'individus habitués de cohabiter ensemble.

Donc, la dominance se définit comme une dissymétrie, la relation penche d'un côté. Cette inégalité doit être constante (sinon, ils sont égaux).

Perso. Pour le chat, je ne le sens pas. Je crois que l'ordre social est géré autrement. Peut-être juste par la loi du plus fort, au sens absolument strict. Là ce serait légèrement différent de chez le chien. Chez le chien, c'est surtout l'âge. Et on observe régulièrement des chiens plus faibles (petits, moins puisssants), obtenir des statut de dominants sur des plus forts.

L'autre gros questionnement que j'aurais à propos du chat. Bon ça c'est une spéculation personnelle, mais disons fortement appuyée. Le chien possède un certain sens moral. Dès qu'une bonne amitié s'installe, le paradigme vole en fumée. Il ne s'applique plus. Des chiens qui jouent à se dominer, jouent point. La dominance est simulée. En situation de lutte pour une ressource, on observera pas de comportements agonistiques. Souvent des politesses à l'Anglaise en fait. Mais là, cette harmonie n'est pas conséquente à une inégalité. L'amitié égalise, un Mastif ne s'en prendrait jamais à un chiwawa, si c'est son pote. Impossible (enfin, dans mon imaginaire).

Chez le chat, je sais pas.

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