Des lycéens de l'établissement Saint-Front à Bergerac (24) ont été inquiétés par des hurlements de chiens à proximité, et en allant vérifier ce qu'il se passait, ils ne s'attendaient pas à tomber sur cette scène choquante.
Sous leurs yeux, un homme suspend son chien de race Dalmatien par sa laisse depuis le balcon d'une maison, et son acte semble totalement volontaire et cruel.
Scandalisés, les jeunes gens ont le bon réflexe et contactent immédiatement la police municipale, qui arrive rapidement sur les lieux.
Il charge le chien décédé dans sa voiture
Quand les officiers municipaux se présentent sur place, l'homme est en train de charger le corps du chien dans son coffre de voiture. La police nationale a donc été appelée en renfort afin de placer l'homme en garde à vue, selon les informations confirmées au média Sud Ouest par le parquet de Bergerac.
Également prévenue, la SPA de Bergerac s'est rendue sur les lieux, et le pauvre chien ne leur était pas inconnu, suite à plusieurs passages en fourrière ces dernières semaines.
Un chien sauvé par la compagne du tortionnaire
Le croisé Dalmatien d'environ 3 ans, nommé Mirò, avait été sauvé il y a 3 ou 4 mois par la compagne de l'homme mis en garde à vue.
Toujours à l'attache chez un voisin du couple, ce gentil chien avait ému la mère de famille qui adore les animaux et ne pouvait donc pas le laisser à son triste sort. Recueilli dans cette famille, Mirò s'entendait très bien avec les enfants du couple et ne semblait pas poser de problème particulier, selon le témoignage du Président de la SPA de Bergerac sur France Bleu.
Seulement, ces dernières semaines, l'animal a été plusieurs fois accueilli à la fourrière suite à des fugues pour lesquelles sa maîtresse n'avait aucune explication. Pire encore, le chien avait été trouvé attaché dans un bois quelques jours avant le drame. Le Président de la SPA avait indiqué à sa maîtresse que quelqu'un en voulait probablement à son chien, mais elle était loin d'imaginer que son conjoint était derrière tout cela.
Des explications lamentables
En garde à vue, le quarantenaire aurait justifié son geste en expliquant qu'il en avait assez des bêtises de l'animal. Choqués, les services de police et l'équipe de la SPA ont précisé n'avoir jamais rencontré un tel cas dans leurs carrières.
Le chien sera prochainement autopsié sur demande de la justice, afin d'estimer s'il a subi d'autres sévices avant cet acte de cruauté fatal.
Le vendredi 12 mai, l'homme a été déféré devant le procureur de la République de Bergerac qui a demandé son placement sous contrôle judiciaire, et il doit également être expertisé par un psychiatre, en attendant son procès début juillet.
À lire aussi :