Il m'est arrivé une petite aventure qui a aboutit à une prise de conscience forte.
Vaquant nonchalamment à mes occupations comme à mon habitude, je fus prit à partie par une demoiselle en détresse. Elle possédait un petit chaton, une femme, dont elle devait se séparer n'ayant la place pour plusieurs chats en son modeste logis.
Je n'étais pas spécialement intéressé à la base, car le peu d'espace de mon logement ne me paraissait pas favorable à avoir un animal de compagnie. Je n'aime pas l'idée de garder un animal en captivité.
Cependant, lorsqu'elle m'a suggérée l'idée que si elle ne trouvait preneur pour lui, elle serait peut-être contrainte de le noyer, je me suis dit que finalement je ne pouvais rien lui faire de pire que cela.
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Me voilà donc, à trimbaler un panier avec un chaton à l'intérieur, je ne voyais que ses yeux verts dans l'obscurité.
N'osant le brusquer, je le déposa juste dans un coin, avec en face de son panier tout le nécessaire pour se restaurer et faire ses besoins.
Au bout de quelques heures voyant qu'il ne dédaignait bouger la petite patte, je me dis qu'il devait être timide et qu'il fallait que je fasse preuve d'hospitalité.
Je le sortit donc de son terrier, et je découvrit un chat aux poils noirs ébouriffés, visiblement apeuré de la situation.
Il fuit, et trouva refuge dans un petit espace caché sous levier d'où seul dépassait un bout de sa queue.
Je le laissa un temps allant moi même vaquer à mes occupations en dehors du logis, cherchant moi aussi trou où me cacher.
Lorsque je revins il était encore là, mes efforts fut vains pour lui prouver que je n'étais pas un danger.
Le lendemain, j'appris de celle qui m'avait fait donc de ce petit être, qu'en vérité ce n'était pas une femelle mais un mâle, et qu'il avait été tiré à sa mère pour se retrouver en mon antre.
Le fait que ce soit un mâle changea tout à mes yeux, car pour en avoir côtoyé pas mal lors de mes jeunes années, je savais qu'ils étaient très attachés à leur liberté. Ils pouvaient se passer plusieurs jours sans qu'on l'en ne voit trace.
Mais apparemment le chat domestique était autre chose.
Je décida alors de me renseigner sur comment s'occuper d'un chat en appartement, et si celui-ci pouvait véritablement être heureux.
Là, il apparût qu'il n'y avait qu'une seule et unique solution, de calmer les ardeurs guerrières des mâles, et les miaulements intempestifs des femelles en chaleur : L'excision pour les unes, la castration pour les uns.
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La théorie du mal nécessaire.
Le terme de "stérilisation" est malhonnête, scandaleux, honteux.
Il ne s'agit pas ici de simplement réduire à néant la fertilité de ces animaux, il s'agit de réduire à néant toute activité sexuelle.
Rien à voir avec les contraceptifs qui ne détruisent pas toute identité sexuelle.
Mais, sinon, les chats proliféreraient, et il faudrait en tuer, et ce serait pire, et, et, et...
C'est la théorie du mal nécessaire.
On part d'un problème réel et sérieux, et on impose SA solution comme la seule et unique pour le résoudre. Aucune objection n'est donc acceptée.
Le gouvernement chinois pourrait s'en inspirer pour castrer les garçons de leurs opposants (si ce n'a déjà été faits).
Castrer ou exciser son animal de compagnie, est un acte de cruauté, de bêtise et d'hypocrisie.
Comment prétendre aimer un animal, et pratiquer envers lui un acte qui est communément reconnu comme un crime de guerre chez l'homme.
C'est l'équivalent d'enlever les griffes à son chat.
Une pratique égoïste, lamentablement égoïste.
Cruelle, barbare, lamentable, débile.
Ne prétendez pas aimez les animaux et ensuite les torturer ainsi.
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Pour ceux qui ne seraient pas encore convaincus, je les invite de ce pas à lire ou relire L'île du Docteur Moreau.
Pétition en Ligne : http://www.avaaz.org/fr/petition/SPA_Interdit_la_castration_et_lexcisions_des_animaux/?ncUxRhb