En mémoire de mon meilleur ami, Raven

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Raven, mon compagnon fidèle, m’a offert un amour inconditionnel et une présence irremplaçable. Sa perte me brise le cœur, mais je partage aujourd’hui son histoire pour lui rendre hommage et protéger d’autres animaux. Sa mémoire est ma force, et à travers lui, je veux faire la différence.

 

Avant Libréla : Un compagnon plein de vie

Raven était un loup plein de joie, toujours affamé et débordant d’énergie. Malgré son arthrose, il vivait pleinement chaque journée avec enthousiasme et amour. Il apportait bonheur et lumière dans ma vie. Rien, en dehors de son arthrose, ne laissait présager qu’il puisse être gravement malade.

 

Le basculement après les injections

  • Après la première injection : Raven semblait tolérer le traitement sans montrer de signes d’effets secondaires majeurs.
  • Après la deuxième injection : C’est après cette injection que tout a basculé. Dès le soir même, Raven a commencé à tousser. Le lendemain, il a souffert de quintes de toux incessantes toutes les minutes, combinées à des difficultés respiratoires sévères. Peu après, il a complètement perdu l’appétit. Pourtant, il était affamé, bavant devant sa gamelle, m’aboyant comme pour me dire : "J’ai faim, mais je ne peux pas manger."

Pendant trois semaines, j’ai dû me battre quotidiennement pour lui faire avaler quelques croquettes. Malgré mes efforts, Raven a perdu 10 kg en très peu de temps. Parallèlement, son arthrose, qui était jusque-là stable, a également montré une inflammation sévère et anormale, ce qui a intensifié sa douleur et affecté encore davantage sa qualité de vie.

 

Une découverte bouleversante chez le cardiologue

Lorsque j’ai emmené Raven chez un cardiologue pour comprendre la situation, il a découvert que son péricarde était rempli de 400 ml de liquide. Le cardiologue, stupéfait, m’a dit : "Votre chien devrait être mort, mais il est encore là. Je n’ai jamais vu ça." Cette révélation a montré l’ampleur de l’inflammation et de la gravité de son état, malgré sa force exceptionnelle pour continuer à lutter.

 

Les discussions avec les vétérinaires

Dans ma quête de réponses, j’ai discuté avec de nombreux vétérinaires et leur ai demandé explicitement si le Libréla aurait pu provoquer une inflammation chez Raven. Tous m’ont répondu que, théoriquement, cela était possible. Cependant, ils m’ont également dit qu’ils n’avaient pas reçu de remontées officielles sur ce type d’effets secondaires. Cette absence de documentation rend mon témoignage encore plus crucial pour comprendre et signaler de possibles réactions graves et sous-estimées.

 

Les mesures prises et l’hypothèse du vétérinaire

Trois semaines après l’apparition des symptômes, mon vétérinaire a décidé de prescrire un traitement à base de corticostéroïdes (comme le Solupred) pour tenter de réduire l’inflammation sévère. Lors de cette consultation, il m’a confié, mot pour mot : "Je l’ai donné au cas où le Libréla aurait fait exploser son taux d’inflammation."

Cette remarque montre qu’il considérait la possibilité que le médicament ait provoqué une réaction inflammatoire intense, bien que cela n’ait pas été officiellement confirmé. Cette prise de position est un élément clé de mon récit, soulignant l’importance d’investiguer davantage les potentiels effets secondaires graves du Libréla.

 

Les observations cliniques

  • Découverte de cristaux blancs dans le larynx, suggérant une inflammation sévère. Les vétérinaires, face à ce symptôme inhabituel, ont d'abord suspecté une éventuelle tuberculose, une maladie grave qui aurait pu expliquer ces anomalies. Cependant, les examens ultérieurs ont confirmé que Raven ne souffrait pas de tuberculose, rendant ces cristaux encore plus intrigants et liés potentiellement à l’inflammation causée par le traitement.
  • Accumulation de liquide dans le thorax (jusqu’à 3 litres), provoquant des difficultés respiratoires importantes.
  • Confirmation par le cardiologue que l’état de Raven n’était pas dû à une tumeur ou un cancer, mais à une inflammation grave, qui pourrait être liée au traitement reçu.
 

L’impact de l’inflammation sur le cœur et le thorax

Suite à un taux d’inflammation anormalement élevé de 180, mesuré grâce au test de la CRP (Protéine C-Réactive), maintenu pendant trois semaines, il est probable que cette réaction ait causé des dommages directs au cœur. Une telle inflammation prolongée peut affaiblir les tissus cardiaques, perturber leur fonctionnement et provoquer des complications graves. Dans le cas de Raven, cela aurait pu contribuer à l'accumulation de liquide dans le péricarde et à d'autres complications thoraciques, aggravant son état déjà critique.

 

Une inflammation sévère de l’arthrose

Après la deuxième injection de Libréla, non seulement Raven a commencé à souffrir de symptômes respiratoires et d’un effondrement général, mais son arthrose, jusque-là relativement stable, a également montré une inflammation exacerbée. Cela a intensifié sa douleur et affecté encore plus sa qualité de vie. Cette réaction inattendue au niveau de ses articulations pourrait s’inscrire dans une réponse inflammatoire plus globale déclenchée par le traitement.

 

Conclusion : En mémoire d’un guerrier

Raven était un véritable guerrier, un survivant reconnu par les vétérinaires qui ont tenté de le sauver. Je tiens à remercier du fond du cœur le cardiologue qui a tout fait pour lui : s’il lit cet article, il se reconnaîtra. Un immense merci à lui pour son dévouement.

J’avais sauvé Raven une première fois, et il a tenu cinq mois après cette première attaque. Malheureusement, la péricardite est revenue. J’ai tenté de le sauver à nouveau avec une deuxième ponction du péricarde, mais, 18 jours plus tard, elle a refait surface, de manière encore plus douloureuse.

Je me suis vu contraint de l’endormir pour toujours. Je lui devais bien cela, après la terrible souffrance qu’il avait endurée. Il est parti apaisé. Raven avait déjà vécu un miracle après sa première attaque. Comme me l’a dit mon vétérinaire : "Votre chien a été miraculeux, mais les dégâts au cœur étaient trop graves."

Je lance aujourd’hui un appel à toutes les personnes ayant observé des signes similaires chez leur animal suite à un traitement au Libréla à se manifester. Ensemble, nous devons faire en sorte que la vérité soit révélée et que des enquêtes sérieuses soient menées pour protéger nos compagnons à quatre pattes et prévenir d’autres tragédies.

Raven m’a appris l’importance de se battre pour ceux qu’on aime. À travers ce témoignage, je rends hommage à son courage et à sa mémoire, avec l’espoir que son histoire permettra de protéger d’autres animaux et leurs familles.

" Ace "
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16 réponses
Martau
Martau

Bonjour Martau, Raven avait 12 ans et n'avait aucun traitement. Mon vétérinaire a bien rédigé un ticket pour signaler ce qui s'est passé.

 

Bonjour. Si votre vétérinaire a fait un signalement des effets indésirables qu'il a constatés, je ne vois pas ce que vous pourriez faire de plus. Douze ans, c'est l'espérance de vie moyenne des races de Bergers Belges. Votre compagnon était en fin de vie. Il n'est pas impossible qu'il ait eu des problèmes de santé non diagnostiqués. Son traitement peut n'y être pour rien, avoir révélé un problème préexistant, ou être la cause première, mais ce sera malheureusement impossible à déterminer de manière fiable.

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Raven78000
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Bonjour Martau, Raven avait 12 ans et n'avait aucun traitement. Mon vétérinaire a bien rédigé un ticket pour signaler ce qui s'est passé.

" Ace "
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Martau
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Je le répète : si votre vétérinaire n'a pas fait de signalement, vous pouvez le faire vous-même. Dans ce cas, n'oubliez pas de fournir tous les renseignements utiles : mentionnez si votre chien prenait d'autres médicaments au même moment, mais aussi d'autres substances, comme de la phytothérapie, des huiles essentielles, des compléments alimentaires, ou autres, qui pourraient potentiellement avoir des interaction avec le traitement.

 

Au fait, il me semble que vous ne le mentionnez nulle part : quel âge avait Raven quand il a reçu ce traitement ? C'est un élément à mentionner aussi, si vous faites un signalement.

 

L'anorexie est un effet secondaire connu du librela, même s'il est rare que ce soit au point que vous décrivez. Pour ce qui est de l'inflammation, elle peut avoir tant de causes qu'il sera probablement impossible de déterminer si c'est ce médicament qui l'a provoquée ou si elle a une autre cause. Malheureusement, il arrive parfois que des question restent sans réponse.

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Raven78000
Raven78000

Je pensais à une chose qui me revient concernant le contrôle de la CRP (protéine C-réactive), qui a été évaluée à 180.Mais cet examen n'a été effectué que trois semaines après le début des symptômes,Alors, deux semaines auparavant , qui peut dire qu'elle n'était pas montée à plus de 200 ?

" Ace "
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Raven78000
Raven78000

L'eau n'apparaît pas par la force du Saint-Esprit . Alors je théorise que la partie protectrice de ces organes s'est enflammée et détériorée à la suite d'une inflammation terrible .

" Ace "
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Raven78000
Raven78000

Il a également souffert d'un pneumothorax grave, lors duquel les vétérinaire ont drainé 3 litres de liquide jaunâtre. Les examens ont révélé que ce liquide était d'origine inflammatoire , bien que les poumons et les bronches ne présentaient absolument aucune anomalie

" Ace "
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Raven78000
Raven78000

180 en Protéine C-Réactive est une inflammation terrible alors d'ou viens cette inflammation alors qu'il n'avais aucun cancer ?

dans le larynx les granulose blanche typique d'une infection tuberculeuse d'ou vienne t elle pour celas j'ai les preuves

" Ace "
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Raven78000
Raven78000

Bonjour, Martau. Je partage justement mon expérience pour voir s'il n'y a pas d'autres cas comme le mien, si des vétérinaires raisonnent comme toi. Si tous le font, il est certain que jamais rien ne sera remonté à la pharmacovigilance. Une chose est certaine, j'ai vu une anorexie qui m'a terrifié : un chien affamé qui veut manger, mais qui ne peut pas. Le médicament a agi comme un interrupteur qui lui a ordonné de ne plus manger.

Elle a été une anorexie terrifiante

" Ace "
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Martau
Martau

Bonsoir Martau ce ne sont pas des accusation ce sont des observations.

 

Vous parlez de "faire en sorte que la vérité soit révélée". Il semble bien que vous considériez que le médicament est la cause du décès de votre chien. La succession de deux événements n'est jamais une preuve que le deuxième est la conséquence du premier. Même si vous n'avez peut-être pas envie de l'entendre, il faut plus qu'une simple observation pour prouver une causalité.

 

Comme pour les médicaments humains, tout particulier peut participer à la pharmacovigilance en signalant les effets indésirables qu'il a observé chez son animal. Lien pour la France : https://pharmacovigilance-anmv.anses.fr/

 

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Martau
Martau

« d'autres maladies, parfois pas diagnostiquées, qui apparaissent ou s'aggravent à ces âges, sans que le médicament en soit la cause »

C’est possible, mais à ce jour peut-on exclure tout problème autres que musculo-squelettiques ou neurologiques ? 
Peut être que ce médicament n’est pas la cause du décès de Raven mais il y a des coïncidences troublantes entre la prise du médicament et les problèmes de santé. 

 

Parmi les milliers de chiens, dont beaucoup âgés, qui prennent ce médicament, il y en aura forcément quelques-uns qui auront des problèmes cardiaques plus ou moins longtemps après la prise du médicament. Ca ne prouve pas que le médicament en est la cause.

 

La pharmacovigilance ne consiste pas à exclure tout problème, mais à répertorier ceux qui sont arrivés, et ensuite les analyser, quand c'est possible, afin de déterminer si le médicament en est la cause. Jusqu'à présent, il n'y a aucune preuve que ce médicament cause des problèmes cardiaques, ni qu'il cause de l'inflammation au point de causer des problèmes cardiaques. Sur plus de 18 millions de doses vendues, un peu moins de 15.000 effets indésirables graves. Le rapport bénéfices/risques est nettement favorable.

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10 commentaires sur 16

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