C'est sur que si tu ne cites que la première phrase c'est incomplet. J'ai précisé tout ça dans le deuxième paragraphe.
Pour que la responsabilité civile ou pénale soit retenue il faut qu'il y ait une faute ayant entraîné un dommage et il faut un lien de causalité entre les deux.
Faute : manquement aux règles de sécurité imposée (couverture de la piscine, cloture adéquat)
Dommage: noyade dans la piscine/mort d'un chien
lien de causalité : C'est du fait du manque de sécurité imposée qu'il y a eu noyade/mort du chien (quoi qu'à prouver quand même)
Je peux aussi vous faire un syllogisme en bonne et due forme.
Pb juridique : Mr *. est-il responsable d'homicide involontaire ?
Majeure :
Un fait juridique est un fait dont les issues juridiques ne sont pas connues à l'avance. Il est à opposer à l'acte juridique, dont les issues juridiques sont prévues à l'avance.
Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer (je ne me souviens plus de l'article) (faute, dommage, lien de causalité, réparation)
L'article 221-6 dispose que "Le fait de causer, dans les conditions et selon les distinctions prévues à l'article 121-3, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement, la mort d'autrui constitue un homicide involontaire",
Mineure : Or la noyade par accident est un fait juridique puisque les issues juridiques ne sont pas connues à l'avance. La piscine n'étant pas couverte alors qu'il en est prévu ainsi par la loi constitue un manquement à une obligation de sécurité imposée par la loi.
Conclusion : M. * est responsable d'homicide involontaire.
S'il faut être détenteur d'un Bac+5 en droit et de beaucoup d'années d'expérience pour accéder aux fonctions de la magistrature, c'est bien parce que les textes de lois pris indépendamment des autres ne suffisent pas à statuer en faveur ou défaveur de quelqu'un. Même des magistrats renommés prononçant des verdicts voient leur décision cassée par une Cour de Cassation, qui ne juge pas en fait, mais en droit.