petit déterrage...
Avec un Shiba rien est acquis...
J'ai adopté un shiba de 1 an en été 2015
Ayant lu ses particularité je l'ai "testé" chez la personne qui s'en séparait.
A l'époque le seul ordre connu était "non!" et n'était pas spécialement propre, bref une éduc à faire.
Point positif: une crème! limite une carpette même avec les autres chiens pour peu qu'on y aille en douceur.
en 2 mois, des progrès énormes: propreté, proximité (le plus dur a obtenir a été sa considération), obéissance (façon shiba),...
il n'y a que la ballade en laisse que je n'ai jamais réussis à obtenir.
bref, un chien pas collant, mais avec ses élans de câlins et des partages de canapé rares mais existant (préfère être à nos pieds).
je précise que nous avons fait une éducation positive.
Nous avons déménagé et en 1 mois, tout à changé...
Notre chien a perdu toute notion de patience, et démarrait au quart de tour.
Il faut savoir qu'il s'est fait un peu mal a la patte aussi, et qu'on le portait pour qu'il aille faire ses besoins.
entre le déménagement, la blessure (invalidante pendant 1 semaine), certainement une puberté (1an et demi), il a pété un câble.
Avant, on aurait pu lui retirer n'importe quoi de la bouche, et le chat pouvait manger dans sa gamelle.
En fait l'agressivité a été crescendo, et de façon incompréhensible.
Au pire moment, je ne pouvait quasiment pas être dans la même pièce ou à moins de 3 mètres.
Il me faisait la fête qu'à mon arrivée et après 20 minutes, fini.
Même le véto qu'il appréciait, les visites des amis, tout le rendait agressif sauf le chat (mais qui n'avait pu le droit de passer à côté de la gamelle).
On a essayé d'être ferme sans violence, ça a été comme un défis.
Un fois en rentrant on lui a ramené un jouet, et pendant son quart d'heure de tolérance m'a mordu sans aucun signe d'apaisement préliminaire...
On lui a interdit l'accès à l'étage, car lorsqu'il dormait, et que je montais me coucher cela le dérangeait.
Du coup on a totalement évité les situations qui pouvait déclencher ces élans d'agressivité, il a été sous antidépresseur( si!), on l'a castré (pas forcément utile, mais dans le doute...) on a réadapté notre comportement, limite c'était notre maître et on était chez lui.
Au fur et à mesure on à apprivoisé le fauve, apporté que du positif, et au final c'est devenu vivable.
On était à deux doigts de le donner à un spécialiste ou de le faire piquer...
Aujourd'hui, (plus sous antidépresseur depuis 8 mois) rien est comme avant, quelque chose est un peu brisé, mais il obéit, fais des câlins (on l'appelle et il donne ce qu'il veut bien nous donner, on ne le force pas), et est plutôt stable.
On surveille constamment ses signaux maintenant, je ne fais plus aucune initiative à son encontre sans l'avoir jaugé.