Zaelle,
c'est une décision très difficile mais qui doit se prendre avec sa conscience. Tu es la mieux à même de juger de la situation tout en tenant compte de l'avis du véto.
Lorsque j'ai eu 13 ans, mes parents ont accueilli une petite femelle B.A. à la maison. De chienne de "mon père", elle est vite devenue ma chienne et on est devenues inséparables. Bella n'était pas très "jolie" mais pour moi, c'était la plus belle chienne du monde. Moi qui n'était pas très sociable avec mes pairs, je pouvais être moi-même avec ma Bebelle. Notre relation était... et restera toujours unique (vous en connaissez beaucoup, vous, des chiens qui couinent et lèvent une patte pour que vous lui enleviez une écharde dans le coussinet ?)
Bref, à 17 ans, en ado égoïste que j'étais devenue, je lui consacrais moins de temps. Je prenais ma puce pour acquise... Et un vendredi soir, en rentrant de l'école, ma mère m'annonce que le véto est passé et qu'il est persuadé que Bella a un cancer. Sur le coup, je n'y ai pas cru et puis, petit à petit, je me suis rendue compte que je me voilais la face et que je n'avais pas su prêter attention aux "signes" de sa maladie. Ca a été un fameux coup dur !
Du week-end, nous avons tous choyé la miss. Et au plus le lundi (jour de l'examen véto plus poussé) arrivait, au plus j'ai fini par accepter qu'elle n'était vraiment pas bien. Le dimanche soir, j'ai insisté pour l'emmener en ballade (même si ce n'était que pour faire le tour du quartier) et ma mère a cédé. On est finalement parties au parc pas loin, je me suis assise sur un banc, ma puce à côté, et je pense que j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Le "tableau" ne devait pas être très beau à voir mais je garde un joli souvenir de notre dernière ballade. Côte à côte, moi la tête baissée et elle son museau sur mon genou, semblant "comprendre" la raison de mon mal-être.