En vrai on le remarque un peu plus, parce qu'il est assez bas sur pattes, la femelle fox lui rend bonne trois centimètres.
Les oreilles sont un peu longs aussi, sinon il y a de quoi se tromper, c'est vrai.
Sa mère est visiblement plus teckel, la forme typique de la saucisse sur pattes, mais avec les couleurs d'un fox, blanc, noir avec des tâches de feu à la tête.
Ah, ceux qui disent que les chiens n'ont pas des sentiments, je mets ma main à couper qu'ils n'ont jamais eu l'occasion de vivre avec une meute bien soudé.
Mes chiens ont démontré en un après-midi que les chercheurs ont tord de dire que le chiens:
ne sont pas jaloux,
ne savent pas faire des plans,
n'ont pas la notion de la vengeance,
ont la mémoire court.
J'explique:
Le mâle est hyper-gourmand et malgré sa gamelle anti-glouton, il est toujours le premier à avoir fini sa gamelle.
La femelle est lente à manger et quand elle n'a plus faim, elle arrête et laisse le reste.
Un jour, le mâle avait encore très vite fini sa gamelle.
à peine fini, il pique un sprint dehors.
J'étais surprise, normalement il traîne la patte autour les filles en attendant de pouvoir faire la vaisselle derrière elles.
Dehors, il a commencé à aboyer comme un fou-furieux.
La femelle a immédiatement abandonné sa gamelle et est sortie, voir ce qui se passe.
Le mâle avait attendu derrière la porte, dés que la femelle était dehors, il s'est glissé dedans et s'est jeté sur la gamelle abandonné comme un affamé.
Constatant qu'il n'y avait rien dehors, la femelle est rentré, pour le trouver en train de manger dans sa gamelle.
Elle l'a chassé.
Bien plus tard, dans l'après-midi, tout ce petit monde était bien installé, chacun à sa place préféré (!!).
La femelle s'est levé, d'un coup, et sortie.
Une minute plus tard elle a commencé à aboyer.
Le mâle a sauté sur ses pieds et s'est ruée dehors.
Dés qu'il était dehors, la femelle rentre au grand galop et se couche à la place du mâle.
Constatant qu'il n'y a rien dehors, le mâle est rentre, pour se recoucher.
En voyant la femelle à sa place, il s'est figé, une patte encore en l'air, comme deux ronds de flan.
La femelle a levé la tête, lui jeté un regard, genre Bah, quoi? a baillé et s'est bien confortablement roulé sur le dos, quatre fer en l'air.
Le mâle est resté là, à pleurnicher un peu.
En voyant qu'elle ne lui cède plus sa place, il s'est enroulé par terre, parce qu'il n'aime pas la place où elle dort l'habitude.
La tête qu'il a fait!
L'arroseur arrosé!
Et moi aussi j'ai parfois déjà utilisé ça contre eux, comme toi.