Un autre aspect qui m'intéresse : le côté clandestin/non officiel d'une pratique.
D'abord, je ne suis pas certaine que le fait qu'un sport soit "officiel" empêche toute dérive... et même loin de là. Il suffit d'aller au club canin du coin pour constater que des pratiques non respectueuses voir dangereuses, il y en a partout (même en école du chiot et agility !). Rien de plus officiel que nos chers standards qui ont fait de certains chiens handicapés de naissance. Alors, officiel = sécuritaire ? Certainement pas.
Et s'il faut un cadre plus officiel, soit, il n'y a qu'à le créer.
Est-ce que voir des chiens de prise travaillés comme tels en club me choquerait ? Non.
Et pour finir, le fait est que des gens aiment ces chiens (à tort ou à raison, mais je ne sais pas si on peut avoir tort d'aimer...), apprécient leurs aptitudes physiques et leur mental (le travail en force, le mordant, l'explosivité, la ténacité).
Alors peut-être que la solution n'est pas de dire "non, on ne doit pas travailler un chien comme ça, ça rappelle trop les année 90", mais plutôt "OK, et faisons-le bien".
Le développement d'une pratique, que ça nous plaise ou non, correspond à une "demande", ces chiens sont là dans notre pays, avec leur lot de spécificités et aptitudes, autant en faire quelque chose.
Peut-être devrions-nous chercher à les intégrer et à proposer également des activités qui leur correspondent, en utilisant les connaissances dont on dispose pour le faire de façon responsable, plutôt que de juste pointer du doigt et étiqueter une partie du public ?
Les kilos de muscle sec et les maxillaires XXL ne sont pas apparus par hasard ou pour faire joli, donc acceptons de quoi sont faits nos chiens et permettons leur de les utiliser intelligemment.
Et concernant l'esprit "qui a la plus grosse", excusez-moi mais ça me fait sourire...
Cela existe dans tous les milieux de compétition depuis la nuit des temps, et les activités homologuées n'y échappent certainement pas (que ce soit dans les sports humains ou canins).