Topic Blabla

Munch
Munch

Pour tous les échanges qui n'ont pas lieu d'êtres dans les topics uniques

Parler de tout et de rien, dans la joie et la bonne humeur ou dans l'aigreur et le désespoir ce topic est là pour ça...

3 129 réponses
Utilisateur anonyme
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En ce qui concerne l'effet placebo, pourquoi raconter des bobards aux patients, au risque de les faire abandonner les traitements efficaces, au risque de les pousser vers des dérives sectaires ? Il suffit de leur dire qu'on leur donne un placebo pour les aider à se sentir mieux. Des études sérieuses à ce sujet prouvent que ça fonctionne aussi bien que de prétendre administrer un "traitement alternatif" ou que le bisou magique de maman sur le sparadrap !
Personne ne raconte de bobard, vous avez un patient qui a mal un traitement dosé au mililitre près, on avance pas de plusieurs heure une prise. Personne ne donne de "remède", le comprimé est donné à la demande du patient. Vous n'allez pas dire que vous donnez un comprimé qui ne contient aucun principe actif, ça ne fait aucun effet ni placebo, ni rien du tout. Je ne vois pas en quoi, un comprimé donné en milieu hospitalier, pendant le soin ferait basculer un patient dans une dérive sectaire. Je parle là dans le cadre de douleurs, de patients sous opiacés : morphinique, oxycodone. On ne joue pas avec la posologie. Donc oui, dans certains cas, il vaut mieux un comprimé vide qu'un "faut attendre jusqu'à 18h"

Les médecins ont le droit de faire ça ?

Mentir au patient ?

Parce qu'autant avec l'homéopathie, on peut supposer qu'ils croient eux meme aux bénéfices de l'homéopathie donc en prescrivent.

Mais de là à faire croire à un patient qu'on lui donne quelque chose d'efficace, alors qu'on sait que c'est faux ?

Il y a des patients qui acceptent de participer à des expériences et qui savent qu'ils pourraient bénéficier de placebo

Le but de l'expérience étant de mesurer s'il y en a bien un, effet placebo, mais de là à le prescrire et sans le dire ?

Ca ne me parait pas très déontologique mais qu'en est il vraiment ?

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Utilisateur anonyme
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Et c'est sous estimer la capacité des gens à trouver des ressources en eux, on ne va pas assez dans ce sens je trouve, préférant leur faire croire qu'il vaut toujours mieux une béquille, un médicament, tel praticien, sans quoi, ils seraient foutu.

Evidemment, dans le cadre d'extrêmes souffrances (ou de souffrance tout court même), il ne s'agit pas de ne rien donner pour ne pas avoir à mentir.

Ce n'est pas "puisque c'est pas l'un, alors c'est l'autre".

Il peut y avoir plusieurs alternatives

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Martau
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En ce qui concerne l'effet placebo, pourquoi raconter des bobards aux patients, au risque de les faire abandonner les traitements efficaces, au risque de les pousser vers des dérives sectaires ? Il suffit de leur dire qu'on leur donne un placebo pour les aider à se sentir mieux. Des études sérieuses à ce sujet prouvent que ça fonctionne aussi bien que de prétendre administrer un "traitement alternatif" ou que le bisou magique de maman sur le sparadrap !
Personne ne raconte de bobard, vous avez un patient qui a mal un traitement dosé au mililitre près, on avance pas de plusieurs heure une prise. Personne ne donne de "remède", le comprimé est donné à la demande du patient. Vous n'allez pas dire que vous donnez un comprimé qui ne contient aucun principe actif, ça ne fait aucun effet ni placebo, ni rien du tout. Je ne vois pas en quoi, un comprimé donné en milieu hospitalier, pendant le soin ferait basculer un patient dans une dérive sectaire. Je parle là dans le cadre de douleurs, de patients sous opiacés : morphinique, oxycodone. On ne joue pas avec la posologie. Donc oui, dans certains cas, il vaut mieux un comprimé vide qu'un "faut attendre jusqu'à 18h"

Je ne parlais pas d'un cadre spécifique. Je parlais des prétendus résultats de prétendues "médecines alternatives" qu'on peut obtenir en disant aux patients que c'est un placebo. Pas besoin de fausses médecines et de leurs dérives pour obtenir un effet placebo !

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Utilisateur anonyme
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En ce qui concerne l'effet placebo, pourquoi raconter des bobards aux patients, au risque de les faire abandonner les traitements efficaces, au risque de les pousser vers des dérives sectaires ? Il suffit de leur dire qu'on leur donne un placebo pour les aider à se sentir mieux. Des études sérieuses à ce sujet prouvent que ça fonctionne aussi bien que de prétendre administrer un "traitement alternatif" ou que le bisou magique de maman sur le sparadrap !
Personne ne raconte de bobard, vous avez un patient qui a mal un traitement dosé au mililitre près, on avance pas de plusieurs heure une prise. Personne ne donne de "remède", le comprimé est donné à la demande du patient. Vous n'allez pas dire que vous donnez un comprimé qui ne contient aucun principe actif, ça ne fait aucun effet ni placebo, ni rien du tout. Je ne vois pas en quoi, un comprimé donné en milieu hospitalier, pendant le soin ferait basculer un patient dans une dérive sectaire. Je parle là dans le cadre de douleurs, de patients sous opiacés : morphinique, oxycodone. On ne joue pas avec la posologie. Donc oui, dans certains cas, il vaut mieux un comprimé vide qu'un "faut attendre jusqu'à 18h"
Les médecins ont le droit de faire ça ? Mentir au patient ? Parce qu'autant avec l'homéopathie, on peut supposer qu'ils croient eux meme aux bénéfices de l'homéopathie donc en prescrivent. Mais de là à faire croire à un patient qu'on lui donne quelque chose d'efficace, alors qu'on sait que c'est faux ? Il y a des patients qui acceptent de participer à des expériences et qui savent qu'ils pourraient bénéficier de placebo Le but de l'expérience étant de mesurer s'il y en a bien un, effet placebo, mais de là à le prescrire et sans le dire ? Ca ne me parait pas très déontologique mais qu'en est il vraiment ?

Et encore je dis ça mais il y a bien des médecins qui prescrivent de l'homéopathie, sans y croire. J'avais vu une vidéo sur le sujet. Mais.... ils disaient par contre que c'était la demande du patient, qui n'acceptait pas de repartir sans rien et qui précisait que telle ou telle granules lui faisaient du bien...

Dans ces cas là, les médecins précisaient être démunis, ne pas savoir quoi faire et qu'il était préférable parfois, si le patient se sent mieux ainsi et y croit fort lui meme, de ne pas polémiquer ...

Ca se comprends je trouve dans un sens... meme si dans un autre, c'est discutable.

Ca rend le patient toujours dépendant d'une subtance, il apprend pas à fonctionner sans rien.

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Martau
Martau

Alors, soit mon entourage n'a vraiment pas de chance, soit il y a bien plus d'effet secondaire que l'étude ne montre, et c'est juste qu'ils sont rarement reportés !
Dans mon entourage, uniquement les effets communs à touts les vaccins : petite douleur d'un jour ou deux à l'endroit de l'injection, fatigue durant un jour ou deux aussi, et rien d'autre. Sauf une personne ayant eu 38° de fièvre pendant une nuit, et le lendemain matin, plus rien. Nos expériences personnelles ne sont très rarement représentatives d'une situation globale !
Tu exposes pourtant la tienne comme valeur de contre exemple.. alors que tu dis juste après que ça ne sert à rien de parler d'exemple personnel puissque non représentatif d'une situation globale. Autrement dit, pour ne pas prendre le risque d'influencer les pensées, il aurait juste fallu dire "nos exp persos ne sont que très rarement représentatives d'une situation globale" Ce qui n'est même pas vrai, elles ne sont pas représentatives tout court. Quand bien même 100 % des blonds dans ta famille ont systématiquement des enfants aux yeux bleus, et quand bien même il se trouverait que 100 % des blonds du monde entier ont systématiquement des enfants aux yeux bleus, ce n'est pas pour autant qu'on pourra dire qu'une situation personnelle est parfois représentative d'une situation globale. Ca ne voudrait rien dire de toute façon.

Quand je dis que ce n'est pas représentatif, ça concerne aussi mon exemple. Ce n'est pas un contre exemple. C'est une réalité personnelle suffisamment éloignée d'une autre pour illustrer que le deux mèneraient à des conclusions erronées si chacun généralisait sa situation.

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Aiken-Ka
Aiken-Ka
Je suis étudiante en toilettage comportemental canin (toilettage respectueux du chien, de sa nature, en fonction des besoins de la race aucun soin inadapté ou non nécessaire) , étudiante...

Pour les pro sciences, au début n’oubliez pas qu’on estimez que les saignées pouvez guérir des maladies, que l’orgasme féminin c’était de l’hysterie, au 17ème siècles on estimé que pour guérir la goutte il fallait manger du cœur de pigeon, que les électros choc été le seul remède contre la démence, qu’on pratiqué la trépanation dans le cas de certaines maladie mentale, que la terre été plate, que là soleil tournait autour de la terre … La sciences était considérée pendant longtemps comme de la sorcellerie et nombre d’adepte on été brulé pour ça. Alors oui certaines pratiques ressemble à de la « magie » du charlatanisme pour les pros scientifiques mais il y a encore peu de temps c’est la « science » qui été considérée comme telle. La science après tout n’a été faite que d’essais, de tentatives fructueuses ou non, de théories vaseuses ou non, toute pratique demande du temps pour s’épanouir et trouver son chemin.
Les pratiques don vous parlez n'étaient pas de la science. La démarche scientifique telle que nous la connaissons aujourd'hui est une invention récente. La médecine y a d'ailleurs résisté plus longtemps que d'autres disciplines, et certains médecins complètement anachroniques y résistent encore de nos jours.

C’était ne vous en déplaise les prémisses de cette sacro sainte science dont vous faîte mention. Si ce sont des médecins qui pratiquaient à l’époque saignées, trépanations, électros chocs, le premier médecin étaient d’ailleurs soit druides, soit alchimiste… parfois même considérée comme des sorcières si c’était des femmes, dans la Grèce antique les premiers médecins basés leur pratique en partie sur la notion des 4 éléments, sur la pharmacopée égyptienne, donc ne vous en déplaise la science est née de ces expérimentations douteuses ou non, un peu farfelues et continues aujourd’hui avec de nouvelles méthodes, de nouveaux outils mais la démarches reste la même.

La science se sont des expérimentations menée afin de démontrer ou non des théories, des concepts.

" Le chien est un être doué d’émotion et capable d’une gamme d’expression riche et variée. Communiquer avec un chien c’est... "
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Martau
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Les médecins ont le droit de faire ça ? Mentir au patient ?

Normalement, non. C'est d'autant plus injustifié que dire la vérité au patient a le même effet.

J'ai déjà vu certains médecins mentir au patient quand la famille estime qu''il (ou elle) supporterait mal l'annonce d'une maladie grave ou leur décès proche. Il me semble que ça se fait de moins en moins.

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Utilisateur anonyme
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Ok donc faut considérer que la science c'est n'importe quoi parce que des gens n'ont pas compris qu'elle a évolué vers une démarche scientifique pour éviter tous les biais, elle a l'intelligence de se remettre en question mais c'est nul, faut rejeter ça en bloc, il ne faut pas oublier la saignée ni le reste et ne pas regarder tout ses apports et bénéfices, non faut seulement se concentrer sur tout ce qu'elle a supposément raté hier pour dire qu'elle vaut rien encore aujourd'hui.

Par contre.... les croyances qui elles ont toujours existé et n'ont pour de tres anciennes toujours rien prouvés, il faut négliger les risques et retenir tout ce qu'elles ont prétendument apporté, sans preuve, et faut leur laisser le temps, encore, de se faire un chemin.

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Martau
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C’était ne vous en déplaise les prémisses de cette sacro sainte science dont vous faîte mention. Si ce sont des médecins qui pratiquaient à l’époque saignées, trépanations, électros chocs, le premier médecin étaient d’ailleurs soit druides, soit alchimiste… parfois même considérée comme des sorcières si c’était des femmes, dans la Grèce antique les premiers médecins basés leur pratique en partie sur la notion des 4 éléments, sur la pharmacopée égyptienne, donc ne vous en déplaise la science est née de ces expérimentations douteuses ou non, un peu farfelues et continues aujourd’hui avec de nouvelles méthodes, de nouveaux outils mais la démarches reste la même. La science se sont des expérimentations menée afin de démontrer ou non des théories, des concepts.

Définissons un peu de quoi nous parlons. La science, c’est l’ensemble des connaissances considérées fiables concernant des objets, des phénomènes, des faits...

La démarche scientifique, c’est une méthodologie rationnelle permettant d’acquérir ces connaissances en évitant autant que possible les biais, les erreurs, les fraudes... Cette méthodologie a été inventée et peaufinée non pour perpétuer les différentes démarches initiales, que vous appelez prémisses, mais au contraire pour s’en affranchir afin d’éviter de reproduire les erreurs du passé. Les scientifiques du passé, pour méritant qu’ils aient éventuellement pu être, n’avaient pas une démarche rationnelle.

La science du passé et celle d’aujourd’hui n’ont plus grand chose en commun, à part la soif de connaissances.

La science n’est ni sacrée ni sainte. C’est tout l’opposé, au contraire ! Elle vise à s’auto-corriger, au lieu de se référer coûte que coûte à des dogmes éternels comme le font les croyances.

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Martau
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Puisque c'est le topic blabla, je blablate autre chose.

29° dehors. Kosmo a envie de sortir, mais il fait trop chaud pour lui. Dans la maison, il fait bon. Comme il s'ennuyait, il est venu chercher une boulette de papier, une page que j'ai chiffonnée bien serrée et jetée dans la corbeille, et l'a apportée à mon petit neveu, qui était vautré dans un fauteuil, complètement amorphe. Depuis, ils jouent tous les deux avec cette boulette de papier dans le séjour.

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