En fait, je crois que la question n'est pas seulement "si le chien a le droit ou non de grogner sur humain" (bien que ce soit intéressant) mais surtout "pourquoi en arrive t il à choisir ce type de communication ?"
Orienter le chien vers une autre réaction permet aussi qu'il ne passe pas à l'étape suivante, soit par habitude (banalisation des grognements) soit par excès de stress...
Je suis assez d'accord, si grognement il y a c'est que le chien est "au bout" de sa patience. Si c'est régulier, il faut travailler sa patience clairement. Si il n'y a pas eu d'autre signe d'inconfort avant (se lecher le nez, détourner le regard, fuite, chercher la protection du maitre), alors ce n'est pas normal non plus, le chien a un problème de communication.
Par contre, si l'humain a ignorer tous les autres signes, je ne vois pas pourquoi on reprocherait au chien d'avoir grogné pour dire qu'il arrivait vraiment au bout de sa patience.
Je pense qu'on ne tombera pas d'accord sur le grognement, qu'on a simplement un point de vue différents, l'un n'est pas forcement moins valable que l'autre, je pense qu'il faut juste accepter que les autres chiens ne sont pas necessairement éduqués comme le notre. Pour bien cotoyer un chien, il faut le connaitre un minimum et connaitre le maitre je pense.
Quand un chien grogne sur un enfant (je pense à au dela de 4 ans) qui essaie de lui voler sa gamelle, il y a deux réactions de base : engueuler le chien qui n'a pas à grogner sur l'enfant, ou engueuler l'enfant car on lui a déjà dit qu'on ne s'approchait pas du chien quand il mangeait. Les deux ont leurs arguments, ceux qui sont pour une solution peuvent trouver l'autre choquante, et il y a certainement des modulations à faire entre les deux évidement.
Je ne comprend pas pourquoi avec les chiens si ils s'expriment de façon naturelle pour eux (le grognement) c'est répréenssible, alors que si quelqu'un passe derière un cheval et se fait carrement taper, alors c'est la faute de l'humain, il devait savoir qu'on ne passe pas derrière un cheval sans le prévenir...
En y refléchissant, même si un cheval mord on ne va pas lancer de procedures, contrairement au chien, et pourtant une connaissance s'est literalement faite manger un doigt par un cheval ! (oui oui, le cheval a avalé son doigt, jusqu'à la deuxième phalange).