Question sur le STOP

J'ai parlé du rappel 100%.

Ça me fait pensé aux débuts avec Orphée car wahou celui qui lit le post, il va se dire mais à 1 an, elle connaît pas la stop, ils n'ont rien foutu les maîtres 😂

Flash back juste pour raconter :

- Dès ses 2 mois, dès qu'elle voyait une stimulation dehors, "assis" (Orphée savait s'assoir sur commande déjà, merci à l'eleveuse !)

- Puis qd c'est bien appris, qu'elle le fait automatiquement sans l'ordre. On l'appelle "viens".

- un peu avant ses 4 mois on a débuté la marche au pied. En parallèle le non tirage (tirage entre 3 et 5 mois).

- face à stimulation, elle s'assoie et reviens bcp mieux au "au pied" qu'au "viens".

- en cas de sprint sur gens, elle revient même avant d'atteindre sa cible. Ce cas s'est vraiment bien maintenu jusqu'à ses 11 mois.

Le "stop" a été travaillé avec balle et longe (puis sans longe car comportement d'adaptation vs conscience d'être attachée et/ou cadre de "travail")

Donc en "body blocus" l'un se tenait sur la trajectoire balle (assez catastrophique ces essais 😂)

Le "stop" renforcé inconsciemment pdt la marche au pied, on s'arrête et elle aussi, sans ordre.

Puis face aux congénères. Cela a demandé aussi du travail en amont, renforcement de l'attention pdt les batailles/jeux, appel "au pied" pdt jeux... Et on a misé avant sur ses deux copains d'enfance (amstaff et akita) vers 3 ou 4 mois je crois. Elle pouvait en libre répondre au "stop-assis" face à eux. Le temps qu'on arrive (et non pas de coucher je vais bondir etc...) on autorise "allez" et voilà.

Cela a beaucoup joué dans son self contrôle face à tous les autres congénères. (comme on est fou et que donc nos balades duraient, elle jouait des heures avec eux ! Donc très forte envie de les voir et de revivre ces moments de joie)

En parallèle, elle a aussi vu des chiens "déséquilibrés" et d'autres peu commodes donc ça renforce aussi sa "méfiance" envers les chiens.

Je crois que ces deux éléments ne sont pas les seuls mais en tt cas, ils ont bien ancré le stop face aux chiens.

- En plus de cela, il fallait déjà depuis petite qu'elle apprenne à se calmer à la vue des gens, en laisse et sans laisse. "pas sauter" 😁

Donc avec les périmètres et lieux (bois/ville) elle adaptait son comportement et ds le bois, au delà de 15 mètres n'y va pas, en dessous, y va mais retour au pied possible.

C'est seulement à 11 mois que c'est devenu "compulsif" à la vue des gens. D'ailleurs elle s'arrêtait sur les trottoirs pr les regarder, assise sans tirer ms complètement absorbée...

Voilà donc en bref (lol) l'historique concernant ce point. J'avoue cependant que le "stop" aurait dû vraiment être accentué concernant les gens. On a failli sur ce point.

Du coup j'en reviens au "stop" comme promis !

Bon je te préviens ADB c'est encore "work in progress" pour nous donc mes conseils sont loin d'être complets, juste de petites pistes !

Si de ton côté tu découvres des idées d'exercices avec Orphée, on est preneur ^^

Avec Léon on progresse assez lentement sur le sujet, parce que bon... disons que j'ai l'occasion de bosser ça avec lui au max 1 fois par semaine.

J'ai besoin d'être seule avec lui pour travailler cela (pas d'autres chiens) et c'est rare que j'ai cette occasion. Les 3/4 des sorties je prends Basile avec moi, et les quelques fois où je prends pas Basile... 90% du temps on croise un copain chien et on finit la balade ensemble. C'est compliqué d'être tranquille 5 minutes pour faire du "dressage" quand tu connais tout ton quartier lol !!

Bref, du coup tu auras peut être plus vite fait de progresser avec Oprhée que moi avec Léon vu ton investissement, donc je veux bien tes retours !

Donc, pour l'apprentissage du stop. Comme expliqué plus haut, chez nous, l'entraîner directement à se stopper en pleine course sur une cible avec la longe, ça ne marche pas. Rapidement il ne court plus sur sa cible et anticipe ma demande, or l'entraînement au stop c'est justement l'entraînement à répondre à une demande "qui sort de nulle part" au moment où on est le moins apte à y répondre (en pleine course). Donc si le chien anticipe trop ta demande ça perd son sens.

Donc... j'essaie d'approcher l'exercice du stop en pleine course, de façon relativement ludique, positive, et surtout... progressive.

Le stop en pleine course sur une cible est un exercice très difficile pour 2 raisons :

-la difficulté "en pleine course" : c'est du on/off, le chien est à fond, sur-excité, et tu lui demandes de se mettre en mode off, or tu sais qu'un chien répond bien mieux à un ordre quand il est calme que quand ça va à 100 à l'heure dans sa tête

-la difficulté "focus sur une cible" : il s'agit d'obtenir l'attention d'un chien qui à ce moment précis n'a de yeux que pour sa cible et n'en a rien à faire de toi

On va appeler cela les "difficulté majeures".

Donc tu as 2 difficulté majeures à passer, qu'il va falloir amener progressivement.

Et à côté de cela... tu as toutes les difficultés que j'ai mentionnées précédemment (quant à l'apprentissage de la résistance à la pulsion de départ), qu'on va retrouver aussi avec le stop, et d'autres nouvelles, inhérentes à l'exercice. J'en note 3, qu'il va falloir travailler en priorité pour donner du sens à l'exercice (les autres devront aussi être travaillées bien sûr), que je vais appeler "difficultés mineures" :

-l'absence de contrôle physique sur le chien (=travail en liberté et à distance) : le chien doit être capable d'obéir au stop même s'il est à 20m et sans longe

-la réponse à cet ordre même quand il est impromptu : le chien doit être capable de répondre à cet ordre en dehors d'une session d'exercice, alors qu'il ne s'attend pas à le recevoir

-et... bon ce point là je le rajoute maintenant mais je me rends compte que je l'ai pas bien travaillé avec Léon... je sais pas comment appeler ça, mais on va dire : l'autonomisation. Ou sinon : l'arrêt du mimétisme. En gros, j'apprends le stop à mes chiens, initialement, en les inspirant à s' arrêter avec mon corps (je m'arrête moi même brutalement en disant stop) et avec ma voix (mon stop est initialement fort, à t'en perçer les tympans, et incite naturellement le chien à s'arrêter). Progressivement il faut que le chien se détache de tout cela, et apprenne à s'arrêter même si toi tu ne t'arrêtes pas ou si tu étais déjà à l'arrêt au moment où tu lui donnes l'ordre, et apprenne à s'arrêter même si tu lui dis stop avec une voix douce et tremblottante (parce que tu as peur pour la petite mamie sur laquelle ton chien s'apprête à sprinter).

L'important, pour le moment, ça va être de ne pas introduire toutes les difficultés en même temps (au risque de mettre ton chien en échec) mais de trouver un programme progressif et cohérent.

Voilà comment j'envisage les choses avec Léon.

Etape 1 : j'ai commencé à lui faire comprendre le concept "stop" de la façon la plus simple qu'il soit = en marchant à côté de lui :

-je marche avec le chien au pied, en laisse (la marche au pied avec puis sans laisse a été un pré-requis à cet apprentissage)

-je m'arrête et je dis "stop" et empêche instantanément le chien d'avancer en le bloquant la laisse

-je félicite une fois le chien à l'arrêt (caresses, friandises, etc... on va pas revenir là dessus, faut prendre la peine de trouver ce qui fait plaisir à son chien) + je donne un ordre libératoire (chez nous c'est "file !") avec une voix enthousiaste. Très rapidement, la récompense devient l'ordre libératoire en lui même. Pour accélérer ce processus de "transfert de la récompense sur l'ordre libératoire", j'utilise le "stop" sciemment juste avant de laisser mes chiens se rendre vers un endroit qu'ils aiment bien (à la rivière pour se baigner, etc), et au moment de donner l'ordre libératoire, je les accompagne sur quelques mètres en courant avec eux, très enthousiaste.

-je l'entraîne ensuite à maintenir la position d'arrêt de plus en plus longtemps avant de donner l'ordre libératoire

-je répète, répète, répète, et encore répète, jusqu'à ce que le simple fait d'entendre le mot "stop" produise le bon comportement (arrêt jusqu'à ordre libératoire) sans que je n'ai jamais besoin de tendre la laisse pour bloquer le chien moi même

Etape 2 : j'introduis les "difficultés mineures" une fois que l'exercice précédent est réalisé à la perfection

- la 1ere difficulté à introduire est l'absence de contrôle direct sur le chien. Donc je continue de bosser le chien au pied, mais cette fois laisse qui traîne sur le sol. Puis au pied, sans laisse. Puis à distance, au départ 1m (tu as encore un contrôle physique possible sur le chien), puis 2m...etc, puis 20m. Le tout en augmentant le difficulté très progressivement pour que le chien ne comprenne pas à partir de quelle distance il peut me feinter (éventuellement si on est pas sûr de son chien, quand on commence à travailler sur de grandes distances, on peut s'aider d'une longe, qu'on laisse ensuite tomber au sol, et qu'on enlève totalement). Et le tout en continuant de féliciter avec enthousiasme le chien quand il réussit l'exercice, pour diminuer le plus simplement du monde son envie de feinter.

-une fois que ça fonctionne à n'importe quelle distance, on peut introduire la difficulté qu'est la réponse à l'ordre même quand il est impromptu. On ne donne plus cet ordre qu'en situation d'exercice, mais au beau milieu d'une balade, alors que le chien est en train de vaquer à ces occupation (mais toujours en se gardant d'introduire les difficultés majeures : on est tjrs sur un chien calme, non fixé sur une cible)

-et ensuite, l'autonomisation, la perte du mimétisme. Donc on commence à dire stop à son chien tout en continuant soit même à avancer tout en le disant. On maintient l'arrêt du chien tout en continuant à bouger autour de lui, etc.

Rapidement, on doit en arriver à ce stade là (ce sont mes chiens)(ADB, tu en es à ce stade là avec Orphée ? Plus avancée, moins avancée ?):

https://youtu.be/5WWzuIOTpSM

Donc, voilà où en sont mes chiens à l'heure actuelle (=ce qu'ils maîtrisent bien, de façon reproductible) :

-ils maîtrisent parfaitement le fait de se stopper sur demande et d'attendre mon ordre libérateur

-quelque soit la distance à laquelle je suis (tant qu'ils entendent encore ma voix lol), quelque soit le moment de la promenade auquel je demande cela. Bon par contre, tu remarqueras que je continue de marquer un tt petit arrêt en disant stop, il faut que je corrige cela, car c'est ce genre de micro détail qui va leur faire reconnaître rapidement une situation d'exercice de la vraie vie où tu es en panique et tu hurles "stooooop" à ton chien tout en lui courant dessus pour essayer de le rattraper :)

-mais... tout cela n'est valable seulement tant qu'ils sont calmes (ils courent un peu sur la vidéo mais ne sont pas en plein sprint) ET pas focus sur une cible. on a pas encore introduit les deux "difficultés majeures" !! on va s'y atteler sur les prochaines semaines.

Autre point important à remarquer : mes chiens sont contents de réaliser cet exercice ! ils ont le smile, et n'attendent qu'une chose une fois que je les libère, c'est que je leur demande à nouveau de se stopper :) pourtant, à ce stade, l'ordre n'est récompensé, la majorité du temps, que par mon ordre libérateur et mon enthousiasme. Les friandises, jouets, etc, sont exceptionnels (mais je continue d'y faire appel de temps en temps, pour qu'ils gardent quand même un peu cet idée en tête = concept de l'addiction à la loterie).

Bon, c'est mignon tout plein cela, mes chiens sont adorables. Mais à ce stade, ça ne sert quasi à rien dans la vraie vie 😁 Mes chiens, sur cette vidéo, sont à fond dans la reconnaissance de pattern. Ils savent que c'est un exercice. Mon stop ne tiendra plus du tout dès qu'il y aura un peu d'excitation ou une cible intéressante. Bref, il est temps d'augmenter la difficulté, de brouiller les pistes.

Etape 3 : introduire la difficulté majeure "en pleine course" (étape actuellement en test chez moi, donc je peux pas te dire l'efficacité).

Bon, ça rejoint ce que proposait EnergieSolaire du coup !

Je commence à introduire le stop en pleine course en joggant avec mes chiens, tout simplement. Au départ à un rythme lent, puis de façon de plus en plus rapide, et surtout de plus en plus excitante pour les chiens (je joue avec eux, je parle dans des fréquences aigues pour les exciter, je change brutalement de direction, accélère, ralentit, etc = bref, je fais monter la mayonnaise).

Si nécessaire (parce que le chien est trop souvent en échec sur cet exercice), je reprends dès le début, donc en les tenant en laisse (mais en courant au lieu de marcher cette fois), à côté de moi, puis je fais tomber la laisse, je l'enlève, et je ré-introduis progressivement toutes les difficultés mineures dont on a parlé (la distance, le caractère non prévu de l'ordre, etc).

Je bosse bien le maintien de la position jusqu'à ordre libérateur en laissant le chien à l'arrêt et en continuant un peu de courir avant de le libérer.

Etape 4 : j'ajoute le focus sur une cible... outch ! j'y suis pas encore, et j'imagine qu'il a y avoir de la casse à ce moment là. J'envisage les choses comme suit, mais probablement que je vais devoir affiner mon programme en fonction des déboires.

D'abord, partir sur du contrôle de pulsion de départ, mais en mouvement (1eres secondes de la vidéo) https://www.youtube.com/watch?v=Gy_LitCI4EM

Puis accélérer ce mouvement (on marche, puis on court). En sachant bien que si on veut s'approcher de la réalité, il faut faire monter la mayonnaise, exciter le chien, lui permettre souvent de se récompenser avec la balle pour que ça demeure une cible très motivante pour lui. Là sur cette vidéo les chiens sont tout calme, dans la retenue, ils connaissent très bien l'exercice, c'est facile pour eux. Le but c'est de faire la folle avec ta chienne, de courir dans tous les sens, de la faire monter dans les tours et pof ! une balle apparait ! mais STOP !!! avant qu'elle ne parte dessus.

Au départ tu fais l'exercice en gardant la chienne avec toi et en t'arrêtant avec elle, puis tu continues avec une chienne de plus en plus loin de toi, et sans t'arrêter avec elle. De temps en temps tu ne lui dis pas stop et tu la laisses sprinter sur la balle, pour éviter qu'elle n'anticipe trop tes demandes. Là, l'objectif, ça serait, au fur et à mesure, de ne plus la stopper avant qu'elle ne démarre, mais une fois qu'elle a démarré.

Mais le tout, dans un climat de franche excitation, il faut à tout prix éviter le piège de l'anticipation, donc que ça reste un jeu très excitant pour elle de pas savoir si on va lui dire stoppe ou non, de s'arrêter soudainement si on lui dit (avant d'être relâché par un ordre libérateur sur la balle, car à ce stade là, c'est évidemment comme cela qu'on récompense le chien, en lui permettant d'avoir la balle)

A ce stade, j'espère que tous les exercices précédents, sur le stop en pleine course sans cible, vont permettre d'obtenir le stop en pleine course sur cible mais SANS casser le rythme comme le ferait un travail rébarbatif à la longe. Encore une fois : ça doit rester un jeu pour la chienne, un jeu de on/off/ON (go sur la balle) !! terriblement excitant pour elle. Si tu travailles pas dans un climat de franche excitation, tu auras jamais le niveau pour l'arrêter en sprinte sur une cible humaine dans la vraie vie. Bon, ensuite, comme tu t'en doutes, une fois que c'est maîtrisé, faut généraliser sur d'autres cibles. Tu peux commencer avec des figurants qui courent. Ou lors de ces jeux avec d'autres chiens. Puis ensuite les cibles réelles (les passants qui passent !) en sécurisant avec une longe si nécessaire.

Voilà notre programme d'entraînement :) Ca parait très compliqué couché par écrit, en réalité ça passe tout seul, c'est fluide, et fun ! Je bosse ça 1 fois par semaine avec lui, et ça l'amuse tellement qu'il retient très très bien d'une semaine à l'autre.

En parallèle, on travaille un autre exercice, plus accessible que le STOP en pleine course sur cible au début, mais qui permet à mon sens de donner au chien l'écoute, la réactivité, en pleine course, qui vont être nécessaire au STOP : c'est le changement de cible en pleine course. T'envoie une balle moyennement appréciée par la chienne d'un côté.... très loin pour te donner de la marge...et avant qu'elle atteigne sa cible, tu lui en envoies une autre (plus excitante, genre qui pouique) de l'autre côté, avec un ordre vocal pour la faire switcher de cible. Bon évidemment, tu t'en doutes, là aussi il va y avoir des étapes progressives à respecter pour qu'elle comprenne l'exercice (mais la flemme d'expliquer cela ce soir) et ne soit pas mise en échec.

Avec Léon, on joue aussi au changement de cible sur coureur. Je demande à mon copain de partir en courant dans un sens, je retiens la pulsion de départ de Léon pour que mon copain prenne de l'avance, j'envoie mon chien sur mon copain qui courre au loin, et pile avant qu'il ne l'atteigne, je le rappelle à moi, au moment précis où il se retourne, il me voit partir en courant en sens inverse, et évidemment sa récompense, c'est que moi je le laisse m'atteindre et me sauter dessus pour une partie de jeu. Ce changement de cible en pleine course... c'est du rappel en pleine course sur cible, ni plus ni moins. Ca marche très très très bien avec Léon, beaucoup plus facilement que le STOP en pleine course. Ca a été appris rapidement, et ça a été effectif dans la vraie vie très vite. Aujourd'hui, c'est mon moyen le plus fiable pour le rappeler s'il part sur un joggeur. Cqui fait qu'en vrai, je n'ai plus vraiment peur qu'il fasse vraiment du mal à un joggeur, je peux le rappeler dans à peu près toutes les circonstances avec ce rappel là. Ca m'a permis aujourd'hui, de le rappeler, alors qu'il était en pleine course poursuite derrière un autre chien. Instantané le rappel ! Après, le désavantage de cette méthode, c'est qu'il faut que je parte en courant en sens inverse, c'est pas toujours socialement acceptable comme méthode lol ! et ça marche avec Léon parce qu'il a un fort instinct de poursuite (mais bon, c'est aussi à cause de cet instinct que j'ai besoin de lui apprendre tout cela !). Basile si tu pars en courant en sens inverse, il s'en bat les steaks, ou te rejoins très mollement ^^

@ Kainate

C'est super d'avoir tes descriptifs de séances détaillés 😉

Alors je vais essayer de réagir en fonction de ce que je retiens.

Si Leon retient bien les exercices qui n'ont lieu qu'une fois/sem, c'est top, après c'est peut être insuffisant... Le temps de pratique ainsi que fréquence sont qq part incontournables, surtout pour "créer" un automatisme, non ? Disons qu'il comprend bien l'exercice et progresse mais peut être est ce là un facteur aussi (le temps /fréquence) qui l'empêcherait de progresser en situation réelle avec des émotions très vives... C'est juste une question que je me pose...

Après je croise des gens parfois mais je n' hésite pas à mettre des "vents" 😁 15 min de bataille et après allez je vais faire de l'éducation moi... Avant ou après (et même pendant), vraiment je te comprends mais si la majorité des sorties représentent la Socia et pas un bon équilibre avec temps de complicité maître-chien, et éducation... On peut se retrouver très vite avec des chiens très sociables mais que n'obeissent que qd ils veulent... (ce n'est pas forcément une catastrophe)

Je ne dis pas cela pr toi, je fais juste une généralité là car nous avions failli passer par là qd Orphée était petite... Et je disais vite non aux copains, bah rdv telle heure mais nous on aura du retard car on s'improvise un cours...

Bon c'était juste pour parler de temps de pratique et de fréquence.

OK avec les deux difficultés majeures : le focus et le sprint (état d'excitation et de plaisir extrême empêchant le stop)

Je pense à plusieurs choses :

- renforcer davantage la maîtrise de la pulsion dans un état calme puis excité. (on en a déjà parlé, d'ailleurs je m'assois de plus en plus à distance, derrière... Variation des exercices et des moments... Pdt promenade, qd je vois qqn passer, hop je sors le rhino et là elle suit, je veille à ce qu'elle ait bien vu la personne sinon aucun intérêt, le but est de voir et de résister, là nous avons donc une situation réelle où la pers est proche, marche donc tt est assez calme mais la proximité c'est aussi la tentation plus forte... Ça enlève par ailleurs le sprint car on n'en est pas là. Voilà l'exemple en situation réelle, peu importe au fond la distance où se tient la pers... Ça joue un peu mais ce qui va importer le plus c'est de récupérer l'attention d'Orphée de plus en plus "naturellement" sans trop d'effort de ma part, ni trop d'autorité ou stress... Sans non plus des "au pied", "assis", non juste une attention et là on peut partager... Pas forcément travailler... )