que vos espace canin a cambrai

Verlaine17
Verlaine17
Je voudrais acheter une femelle chowchow

bjr qui a acheter un chiot a l animalerie a cambrai a l espace canin car je veux acheter un chowchow la bas et les votre comment vont il

" Pressard "
35 réponses
Enicia
Enicia

Et même si le voleur ne fait pas partie d’une de ces mafias de trafiquants, il a encore un moyen simple de rentabiliser son forfait : il demande une rançon au propriétaire éploré. Sans pour autant lui rendre forcément son animal en cas de paiement : s’il le vend par ailleurs, il fait d’une pierre deux coups. Dans la banlieue de Bordeaux, Laurence pleure Diego, son cocker primé disparu lors d’un cambriolage. On lui demande de déposer la rançon près d’un arbre devant chez elle. Et par deux fois, Laurence se défait de 2500 €. En vain. Diego n’a pas réapparu. Dans la région de Toulouse, beaucoup de cas similaires, et des rançons qui tournent autour de 4 à 500 € : de l’argent vite gagné en l’espace de quelques heures. Les petits voleurs sans logistique se contentent de revendre à leur propriétaire leur animal chéri et le gardent le moins longtemps possible…

Élevés pour mendier

Si votre chien est enlevé à votre affection, signalez le vol au commissariat ou à la gendarmerie, au fichier national canin et si l’animal porte un transpondeur, à ICAD (0810 778 778) Toutes les régions de France sont touchées, mais on signale des pics en région parisienne, dans l’Ariège, le Gers, la Haute Garonne, les Hautes Pyrénées et la Haute Savoie. Tous les types de chiens sont menacés, y compris les bâtards, mais évidemment les chiens à la mode paient un tribut encore plus lourd que les autres : Chihuahuas, Carlins, Bouledogues français sont en tête de ligne…

Autre type de trafic, très parisien celui-là : derrière des palissades, des réfugiés roms élèvent des chiens à la chaîne avec des reproducteurs venus de leur pays. Dès leur plus jeune âge, on les charge sur un caddy de supermarché pour les acheminer vers les points stratégiques où ils deviennent des aides à la mendicité : entrées de métro ou de magasins, placettes fréquentées, etc. Non seulement la présence du chiot, voire de sa fratrie et de leur mère attendrit les passants qui donnent volontiers une pièce, mais encore, c’est l’occasion d’essayer de vendre les plus jeunes sujets. Les bons jours, les âmes sensibles déboursent entre 300 et 500 € pour arracher un bébé chien à son sort funeste !

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Enicia
Enicia

En 2010, cinquante chiens auxiliaires de mendiants roms qui parfois les maltraitent, ont été saisis par la préfecture de police. Ni tatoués, ni vaccinés, munis de faux papiers (quand ils possèdent des documents) ces chiens sont potentiellement le vecteur d’épidémies graves. « Nous saisissons une cinquantaine de chiens en trois mois, assure un enquêteur de terrain. Aujourd’hui, le trafic est devenu industriel. Il faudrait que les pouvoirs publics organisent de véritables descentes dans ces élevages clandestins et prennent tous les animaux qui ne sont ni vaccinés ni tatoués.»

Centrales de commercialisation

Viennent enfin les importations illégales de chiots, en provenance des pays de l’Est. Un trafic de grande envergure puisqu’il donne la solution à l’équation suivante : la demande de chiots de race s’établit autour de 600 000 bébés chaque année. Or les éleveurs français n’en produisent que 250 000. Eh bien les 450 000 chiots manquants proviennent d’usines à chiots des pays de l’Est, élevés dans des conditions déplorables, écoulés par des commerçants français escrocs, avec des complicités de chaque côté de la frontière…

En Slovaquie, en Roumanie ou en Bulgarie, le trafic de chiots de race est organisé à grande échelle. Des particuliers installés dans toutes les régions de ces pays font naître dans leur ferme ou leur appartement des portées de chiens, sans le moindre souci de sélection. Il suffit d’avoir un mâle et quelques femelles, peu importent qu’ils cumulent des caractéristiques négatives qui vont s’additionner chez leur descendance, il s’agit de produire le plus possible. Deux portées par an pour les chiennes, tant qu’elles sont capables de tenir ce rythme. Ensuite, on les remplace par d’autres forcenées de la maternité, les premières ayant été éliminées sans autre forme de procès. C’est la rentabilité qui prime. Les chiots sont vendus à des centrales qui vont organiser le trafic sur les pays européens, la France en particulier.

Comme les particuliers ne parviennent pas malgré tous leurs efforts à fournir suffisamment de chiots pour l’exportation, fleurissent en parallèle de monstrueuses fermes d’élevage en batterie, dont le programme est élaboré selon les caprices de la mode. Actuellement, on produit à tour de bras du Bouledogue Français et du Chihuahua, mais on est prêt à s’adapter à une demande différente en l’espace de quelques semaines : c’est le royaume du business.

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Enicia
Enicia

Dans ces fermes d’élevage intensif, où les animaux survivent dans des espaces réduits, uniquement dévolus à la reproduction, sans la moindre caresse, la moindre parole d’encouragement, et dans des conditions d’hygiène insoutenables, on fabrique des chiots malades et émotionnellement peu stables. C’est qu’on ne leur laisse pas le temps de se construire auprès de leur mère. L’acheteur les veut jeunes, or il faut les sevrer, les faire voyager, les retaper après des centaines de kilomètres entassés dans des camionnettes : on les retire donc précocement à leur maman, ce qui compromet leur sociabilité et leur équilibre : on sait en effet que les apprentissages acquis auprès de la mère dans les premières semaines de vie sont irremplaçables. On fabrique donc sciemment des chiots peureux, ou atteints du syndrome de privation sensorielle pour gagner du temps. Et évidemment, on triche sur leur âge, pour sembler être en règle avec la législation…

L’enfer du transport

Arrachés à leur univers de bruit et de pestilence, les chiots sont vaccinés à la chaîne tandis que leur mère se remet au travail avec une autre portée. Les carnets de vaccination s’entassent dans les bureaux, bardés de coups de tampon et d’étiquettes rassurantes : ils seront triomphalement mis sous le nez des acheteurs pour lui garantir que son chiot est parfaitement protégé et qu’il est tranquille pendant un an au niveau de la santé, jusqu’aux rappels de vaccination. La réalité est moins idyllique. Toujours pour maximiser les profits, ce sont des vaccins périmés, voire des copies de vaccins qui ont été utilisés. Moyennant quoi, l’animal est très imparfaitement protégé : il peut contracter les maladies dont il est censé être exempt et les disséminer autour de lui : la rage par exemple…

Ceci explique pourquoi la majorité des chiots fournis par ces circuits atterrissent pour des pathologies lourdes chez les vétérinaires, peu après avoir été acquis par des propriétaires peu avertis. Le praticien découvre aussi des tares, appelées vices rédhibitoires, dues à l’absence de sélection en élevage et des troubles du comportement qui empoisonnent la vie du chien comme celle de ses maîtres. En général, ces derniers s’attachent instantanément à leur petit animal, attachement qui ne fait que croître au fur et à mesure qu’ils découvrent ses misères. Et malgré les soins prodigués, trop souvent hélas, on ne peut rien faire pour sauver le chiot malade et épuisé.

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Enicia
Enicia

Un mot du voyage qui l’a mené de son pays de naissance à la France. Le carburant est cher, donc il faut rentabiliser chaque transport au maximum. Les chiots sont donc entassés dans des cages et sans eau ni nourriture et pendant une vingtaine d’heures, ils vont être secoués dans une camionnette pressée d’arriver à destination. Pas question de voyager en véhicule agréé : cela reviendrait plus cher et surtout, les livraisons discrètes à des éleveurs qui prétendent avoir produit les portées chez eux se remarqueraient trop. Certains « élevages familiaux » se font livrer une cinquantaine de chiots tous les mois… Le stress, la déshydratation, le contact avec des animaux malades induisent un nombre de morts conséquents : nombreux sont ceux qui ne survivent pas au voyage, qu’on retrouve morts, recroquevillés en boule au moment où on ouvre les portes de la camionnette, ou qui décèdent quelques jours après leur arrivée en France. C’est cela la réalité du trafic des chiots.

Adoptez ! N’achetez pas !

N’alimentez pas le trafic odieux de commerçants sans scrupules. N’achetez pas, adoptez ! Dans les refuges de la Fondation Assistance aux Animaux et des autres associations près de chez vous, les chiens ont été soignés, contrôlés, remis en forme. Ils sont tatoués et vaccinés. S’ils ont un handicap, on vous le dira et vous déciderez en connaissance de cause si cet animal se plaira chez vous ou non. Transparence, conseils désintéressés et amour des animaux remplacent opacité, appât du gain et tromperies des commerçants de la triste filière des chiots venus du froid.

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Lolo1403
Lolo1403
mariée,3 fils,assistante maternelle,passionnée d'animaux.

Bonjour

Je ne suis pas spécialement pour l'achat en animalerie mais faut pas abuser non plus.pour exemple :

J'ai acheté une York en animalerie il y a 15 ans elles était très bien.jamais malade et aucun problème de comportement ou autre.

J'ai acheté 2 chihuahua chez une éleveuse professionnelle, le hasard à fait que 2 mois plus tard m'a femelle était opérée d'une tumeur à la tête et mon mâle a un souci avec ses rotules des pattes arrières... comme quoi il ne faut pas tout mélanger. C'est le hasard mais c'est réel. ..

" lolo1403 "
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Enicia
Enicia

Alors oui évidemment il y a de "bonnes" animaleries, mais les chiffres sont bien là : dans 9 animaleries sur 10, les chiots proviennent d'usines d'Europe de l'Est. Dans ma ville, il y a une animalerie où sur les vitres, il est écrit que l'animalerie ne cautionne pas les usines à chiots et que les chiens viennent d'élevages sérieux. Il ne faut pas conseiller d'acheter en animalerie pour autant... D'autant qu'acheter un chien dans une vitrine alors qu'il devrait se dégourdir les pattes et découvrir le monde, ça n' à rien d'une démarche responsable. Et quant aux élevages, je parle d'élevages sérieux car en effet, les élevages les moins chers se fournissent aussi parfois auprès de ces mêmes usines à chiots.

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Enicia
Enicia

Et quand vous dites faut pas tout mélanger.... Je ne comprends pas, 90% des chiens d'animalerie développent des problèmes sanitaires ou comportementaux, je n'ai rien inventé....

Le votre est une exception, tant mieux.... Mais ne dites pas qu'il ne faut pas tout mélanger, vous préférez vous voiler la face car vous avez vous même fait ce choix d'acheter en animalerie. C'est comme si vous disiez, c'est pas parce qu'on fume, qu'on va avoir un cancer des poumons, non c'est sûr, peut être pas mais on augmente quand même bien ses chances. En achetant en animalerie, on augmente aussi considérablement ses chances d'avoir des chiens à problèmes, c'est la réalité, c'est tout.

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Utilisateur anonyme
Utilisateur anonyme

Bonjour Je ne suis pas spécialement pour l'achat en animalerie mais faut pas abuser non plus.pour exemple : J'ai acheté une York en animalerie il y a 15 ans elles était très bien.jamais malade et aucun problème de comportement ou autre. J'ai acheté 2 chihuahua chez une éleveuse professionnelle, le hasard à fait que 2 mois plus tard m'a femelle était opérée d'une tumeur à la tête et mon mâle a un souci avec ses rotules des pattes arrières... comme quoi il ne faut pas tout mélanger. C'est le hasard mais c'est réel. ..

Il y a 15 ans ce devait être différent également, c'est à prendre en compte!

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Aggie19
Aggie19

Enicia a entièrement raison, et Maja aussi. Le fructueux marché a probablement pas mal évolué au cours des 15 dernières années.

Acheter en animalerie est une sorte de roulette russe. Pour un achat "heureux", combien de problèmes avec les autres ? Et de toute façon, il est indéniable qu'un chien en vitrine n'a pas la sociabilisation dispensable dès le plus jeune âge.

" "Il ne sert de rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre." [François Mauriac] "
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Tania28700
Tania28700

Bonjour Je ne suis pas spécialement pour l'achat en animalerie mais faut pas abuser non plus.pour exemple : J'ai acheté une York en animalerie il y a 15 ans elles était très bien.jamais malade et aucun problème de comportement ou autre. J'ai acheté 2 chihuahua chez une éleveuse professionnelle, le hasard à fait que 2 mois plus tard m'a femelle était opérée d'une tumeur à la tête et mon mâle a un souci avec ses rotules des pattes arrières... comme quoi il ne faut pas tout mélanger. C'est le hasard mais c'est réel. ..
Il y a 15 ans ce devait être différent également, c'est à prendre en compte!

oui voila il y avait surement moins de trafic que maintenant avec l'ouverture des frontières, on passe de tout

" "Sois toujours la première version de toi même, et non la deuxième version de quelqu'un d'autre" "
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