Grâce à l'apprentissage de ces deux types de marche, j'ai pu poursuivre le travail sur la marche au pied tout en me reposant par intermittence sur le simple "pas tirer", acquis plus rapidement et moins contraignant, ce qui contribue aussi a préserver la motivation du chien. Car trop en demander d'un coup à un chiot c'est la pire chose à faire au final, tout comme les humains ils peuvent se blaser et perdre l'envie de coopérer.
Imaginez un enfant hyperactif auquel on demanderait d'avancer à une allure d'escargot en regardant sans arrêt sa maman. Pas possible.
Après, si comme ma voisine vous avez un poids lourd (Bernois) naturellement hyper lent, pourquoi pas :-) Faut s'adapter quoi.
Un autre point très important c'est qu'il faut être cohérent dans vos gestes et vos paroles, sans en faire trop. Beaucoup de maîtres ont tendance à partir dans tous les sens quand ils n'obtiennent pas ce qu'ils veulent de leur chien, on utilise un mot, puis un autre, on change de laisse, on s'énerve, tout s'embrouille.
Alors surtout restez calme, utilisez toujours une laisse de la même longueur, choisissez des ordres courts et simples, parlez peu.
Autre erreur : attendre de vraiment devoir se rendre quelque part pour apprendre la marche au pied. Au contraire, essayez de faire des petites séances courtes et répétées, quand vous avez le temps, dans un environnement peu distrayant. De cette façon le "au pied" reste un jeu et non pas un truc insupportable que le chien subit.
Objectif : que le maître ET le chien sortent gagnants. Si c'est un calvaire pour l'un des deux, ça va pas.
Et évidemment, permettre au chien de se dépenser à la hauteur de ses besoins, pour ne pas avoir une boule de nerfs au bout de la laisse.
Et comme ça a été dit effectivement le mimétisme peut être une aide. Malheureusement moi je n'avais pas ce genre d'élève exemplaire sous la main donc j'ai du me débrouiller, mais on y arrive :-)