Je suis pas mal certain que 4 ou 5 heures d'études (tout au plus) pourrait permettre de faire le tour de la littérature existante. Je tends à m'éloigner des entrées de blogues sans aucune référence. Je les considère plus comme l'expression de points de vus qui, sans être mauvais, me laissent souvent sur mon appétit.
La question est assurément étudiée, puisque 73% de la population mondiale de chiens domestiques, vivent à l'état feral ou carrément sauvage. Il y a donc un impact sur la faune (autant plus bas, que plus haut dans la chaîne alimentaire).
Ce dont je suis certain par contre. C'est que l'impact des manipulations humaines dans la création de certains standards a considérablement modifié la génétique de cette sous-espèce. Un border collie qui tue une chèvre n'a pas de raison d'être dans ce monde, si on ne se limite qu'au rôle pour lequel l'humain l'a créé.
Maintnenant c'est vrai qu'il demeure certaines races de chiens de berger qui ne font plus tellement berger lol. J'y songerais à 2 fois avant d'embaucher un Beauceron ou un Berger Allemand (même si je les adore) pour garder des moutons.
Les 4 ou 5 heures d'études sont requises selon moi, pour filtrer un peu, faire le tour, mieux comprendre. Certaines questions d'intérêt:
1. Est-ce que l'instinct de prédation varie selon la race et le rôle présumé
2. Quel est l'impact des apprentissages associatifs dans le développement de celui-ci (y doit bien y avoir une progression j'imagine, pour un même animal je veux dire)
3. Mesure comparative de l'instinct de prédation pour un chien vivant en famille (donc ne manquant de rien) vs vivant à l'état feral
L'autre chose dont je demeure absolument persuadé. C'est que dès qu'on enseigne à un chien à protéger ces bêtes, moyennant une classe de herding, on diminue les risques qu'il les tue par la suite. Et c'est ce que celui que vous avez bani (quelques soient vos raisons) démontre ces temps-ci, encore là à qui peut regarder de ses propres yeux, et comprendre de sa propre tête. Les impacts sont absolument incroyables, des chiens sont sauvés d'une euthanasie certaine. Mais à un niveau moindre, je ne vois pas tout de même pas de meilleur moyen d'enseigner à un chien, à ne pas tuer de chèvres. Ce serait donc mon conseil tout simple et très amusant en plus, à l'auteur de cette discussion, moyennant bien sûr d'aviser à propos de l'extrême réactivité du chien. Possible que ce soit non, ce qui encore une fois est triste, compte tenu les travaux de Millan, faisant ressortir que la sensure est loin d'être la meilleure façon de s'instruire.