La seul chose que je souhaite, c'est de ne pas avoir un chien qui m'obéit juste par crainte, tête et oreilles baissées, on en voit desfois, moi ca me fait de la peine de voir ça.
Du coup est-ce que tu vas continué dans le leadership training?
Tu savais qu'insatisfaite de la définition exacte de agression, agressif, etc, un chercheur a proposé un nouveau mot, "agonistique", qui se traduirait un peu comme "sur fond de tension".
C'est un peu la même chose pour le concept de "crainte". C'est un point intéressant en fait.
Crainte, intimidation, etc... On s'en sort pas, à moins de faire de la recherche pour trouver le mot parfait, ou en inventer un autre le cas échéant, ces mots ne sont pas idéaux. La réalité c,est que lorsqu'on a une bonne relation avec son chien, cette "crainte", est plutôt relative.
En fait, en amont.... Assumons le postulat selon lequel, notre chien est généralement bien intentionné. Il désobéit souvent par distraction. Il oublie. Il a besoin de se le faire rappeler. Dans ce cas, y a pas de crainte. Il vient pour sauter sur le vélo, petit coup de laisse, "ah oui ok j'avais oublié", dans ce cas il n'y a pas de crainte à proprement parlé. Pour des cas où on punit, la le toutou peut craindre la fameuse punition. Mais tout ça, bon, en fonction de la relation qu'on a, représente bien peu d'ombre dans une relation majoritairement lumineuse.
Le plus intéressant dans tout ça. Et malheureusement, j'ai perdu la référence. Mais j'ai lu un chercheur faire la distinction entre punition et correction. La dernière n'est pas une punition au sens strict. C'est trop court, trop léger, trop instantané. Et on tente de corriger avant que le mal ne soit fait, au lieu de punir beaucoup plus fort après que le mal ne soit fait.
Bref quand on apprend à corriger, on punit bien peu.