D'un point de vue philo-technique (terme que je viens d'inventer)...
Tout problème qu'on peut facilement reproduire, est plus facile à résoudre. Après c'est de se donner la peine (ou la joie) de l'adresser.
De mon côté, pas le choix. J'en suis là.
Par exemple. Mercredi dernier, nous visitons un nouveau site d'entraînement. Je coach en cyclisme. Alors on s'installe, je lance mes athlètes. Je note que mon chien obsède sur un endroit, où il y a une planche de bois au sol. Elle tente de lever la planche. J'entends des couinements. Probablement des bébés ratons laveurs. Il y en a des masses dans les environs.
Évidemment, zéro rappel. Mais conditions absolument magnifiques pour le travailler. Plus la soirée avançait, meilleur mon rappel devenait. Si je voulais vraiment améliorer les choses, j'y retournerais, sachant maintenant qu'il y a des mégas distractions sous cette planche.
Mais la route est longue, d'une longueur.... Hier encore, hier soir. Zéro rappel. Où est madame? Elle se roule sur un cadavre pour s'enduire de son odeur. Dans ce temps là, elle ne m'entend plus, ou n'obéit plus. Je ne sais même pas encore. Si je désirais vraiment améliorer ce problème, je ferais exprès pour l'exposer à ces endroits, et je bosserais sur le rappel dans ce contexte là. La priorité serait de déterminer si elle m'entend et refuse d'obéir, ou si ses instincts sont tels que dans ce genre de circonstance, elle devient sourde. C'est possible vous savez, je l'aimerais quand même ma louloutte.
Je suis absolument persuadé que ce genre de contexte, ne peut pas s'améliorer par la progression. Il y a un cadavre, ou il n'y en a pas. Si il n'y en a pas, ma chienne revient. Si il y en a un, elle ne revient pas. Ça me sert à rien de bosser sur les rappels faciles, ils sont acquis. Et doubler le volume de travail en contextes faciles sert bien peu la cause des contextes vraiment difficiles.
Philo-techniquement, quand on peut reproduire un problème facilement, on peut le régler si on s'en donne la peine (ou la joie).