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Pour être précis et juste, il est intéressant de replacer les remarques du Dr Gérard Lippert dans l'ensemble de ses conclusions en continuant de le citer :
« Je soigne énormément de chiens et de chats pour des problèmes cutanés, locomoteurs et digestifs », raconte-t-il. « Les croquettes sont surchauffées, ce qui détruit les vitamines, les oligoéléments et autres éléments nutritifs de fond. On ne connaît pas la nature des protéines animales », poursuit-il. « De plus, il y a une proportion excessives de céréales souvent d'origine transgénique et peu de végétaux (...) On fait de nos chiens et chats des ruminants ! Je regrette que certains de mes confrères vendant des croquettes soient juges et parties ».
Encore un fois, nous sommes en 2003 et ces remarques se basent sur une alimentation de mauvaise qualité, pratiquée avec des techniques anciennes, sans traçabilité des produits et pour une proportion excessive de céréales d'origine transgénique.
Sans être vétérinaire ni nutritionniste animalier, en me basant uniquement sur la qualité et les proportions des produits, je suis, comme beaucoup, en mesure de faire des remarques identiques sans avoir à réaliser une étude sur 3 ans.
Alors oui, des mycotoxines existent et peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé des animaux, mais également sur la nôtre. Des mycotoxines, dont seulement une trentaine sont toxiques sur plus de 2500 répertoriées, ne sont pas systématiques. Elles peuvent apparaitre selon les conditions d'humidité, de chaleur, d'origine, de récolte ou de stockage. On peut en trouver partout, y compris dans l'alimentation humaine et dans certains légumes et fruits, le lait, les œufs, les viandes, etc., si les animaux ont été exposés à une alimentation contaminée par ces mycotoxines, donc même dans les préparations ménagères, le B.A.R.F et le sans céréale. Les taux admissibles pour la consommation humaine sont réglementés par l'Union Européenne, mais hélas seulement recommandés pour l'alimentation animale, ce qui ouvre la porte à bien des dérapages et excès de la part des grandes multinationales et de certains fabricants sans scrupule.