Ah et ma réponse spontanée fut...
Cette expérience fut une bénédiction pour ta Malamute, mais vraiment pas cool pour la maitresse du Malinois, Car il le refera. Et pas sur que la prochaine occurrence se produise avec une future éthologue LOL.
Mais j'sais pas. J'sais pas quoi penser de tout ça. À savoir si bien ou mal, devions nous intervenir, devrions-nous être d'accord avec Millan qu'un chien soumis est un bon chien, que la dominance peut apporter son lot de soucis? Je sais pas. On est rend là. 2017.
Et je définis un chien "soumis" ici simplement comme un qui va se soumettre quasi automatiquement, car il en a rien à cirer de gagner. Il est très bien ainsi. Il a la soumission instantanée depuis qu'il est chiot. Il est bien là dedans, se sent à peine menacé. Il a la léchouille facile, posture basse la plupart du temps. Dans les cas extrême, il s'impose des couchés alpha sans même qu'il n'y ait contact physique. À l'opposé, il n'est pas si exagéré de qualifier un chien qui ne se soumet jamais, qui se sent mal à l'idée d'être dominé, qui va systématiquement lutter dans ce genre de cas, et tenter de gagner. Si il gagne toujours, que pour lui c'est presque une formalité, il est dominant. Ça, c'est possiblement (j'en sais pas assez), ce Malinois.
Le jour où 2 mâles dominants, tel que défini ci haut, s'affrontent, oufff. Tout ça existe, rien de tout ça n'est un "mythe". Le plus grand expert dans ce cas là bien précis, affrontement entre mâles dominants de 2 groupes rivaux, S.K Pal. Clairement. Ces travaux sont sur Research Gate, il doit avoir cumulé au moins 8 articles peut-être plus. Il étudie entre autre, la capacité actuelle du chien vivant à l'état feral, de se regrouper. Il étudie donc les interactions intra groupe (si on veut), et inter groupes, mesure l'intensité de la composante agonisitque. Dresse les hiérarchie de chacun des groupes, étudie les contacts entre mâles alpha.
Il étudie l'impact de l'âge, du rang de dominance sur la reproduction, etc etc.. Tout ce que quiconque ici peut imaginer qu'il soit intéressant d'étudier, bien ça y passe. Son terrain de jeu est incroyables. Bien implanté dans son Université. Ça roule.
Non j'vous dis. Ça chôme pas. Mais tout ça, date de passé 2010. Et ce qui a beaucoup changé. C'est qu'on considère désormais les communications de postures, non violentes. Les organigrammes s'illuminent instantanément, et on bosse à partir de là. On peut ne pas être d'accord avec ce principe, mais idéalement, quand on conteste ce serait bien de contester un élément précis de travaux publié (Carlos Drews, 1993).
Mais ce principe n'est pas questionné (sauf par Bradshaw). Car il faut comprendre qu'il a été validé. D'abord, on a établit la correlation entre comportement agonistique et éléments de posture, lorsque les 2 sont présents. Pas cons les chercheurs. Ça a validé positif chez les loups d'abord, et chez les chiens ensuite. De là. Bon. On peut bien contester, mais il faut avoir des arguments solides.