J'ai enfin terminé

Energiesolaire
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J'ai fini. Je viens de compléter le dernier des articles à devoir paraître au jour un de notre mise en ligne. 100 000 mots, et 3 ans plus tard, le décompte vers une mise en production commence.

D'ici 1 mois ça devrait y être. Un important projet d'éthologie cognitive de langue française au monde, va bientôt voir le jour. Les 6 articles proposés d'entrée de jeu sont

- Le renforcement positif: caresser l'âme d'un chien

- La moralité, l'intelligence et le sens de la justice: le chien domestique possède-t-il ces capacités?

- La dominance chez le chien domestique: de A à Z

- La différence entre dressage et éducation

- Les règles de meutes: "Dans la vie, rien n'est gratuit?"

- Réflexion: Est-ce mal de dire non à un chien?

Suivra rapidement un immense papier sur la conscience animale, que j'envisage soumettre à Nature en début d'année prochaine. Ça, ça va taper. Il s'agit de mon plus gros projet à vie, et de très loin. Merci à mes amies pour votre soutient jusqu'à présent.

150 réponses
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Énergie J ai envoyé tes réflexions à ma belle fille qui ne connaît pas grand chose en éducation canine mais qui commence son doctorat en philosophie Ça va l intéressé

Oh chouette

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Coucou tout le monde, J'aurais répondu A. La notion de "conscient VS subconscient",

J'ai une théorie intéressante pour définir la relation entre ces 2 entités. Encore là c'est fort simple.

Le subconscient est un état qu'on atteint pendant qu'on dort, sans plus. Je ne peut penser à beaucoup d'autres contextes de la vie de tous les jours, où on entre dans un état subconscient.

C'est un état voisin, de celui de la conscience. Lorsque tu dors, tu es consciente mais pas autant qu'en état d'éveil. Il nous faudrait répéter: Lorna, lorna, c'est l'heure, tu dors? Le fait que tu réagisse prouve que même si tu dors, tu n'est pas "inconsciente".

Ton esprit continue à rouler des simulations de vie, donc à réfléchir d'une certaine façon pendant ton sommeil, cette activité est subconsciente. Je vais te raconter une anecdote. Un jour, j'avais festoyé certainement. Je ne bois jamais à la maison, ni bière ni rien. Si je sors, mes routines changent bien sûr. Je bois, et j'élimine moins. En rentrant je me mets au lit. Comme j'avais bu, mon sommeil est devenu plutôt profond à un moment. Mais comme j'avais bu, je me suis développé une de ces envies je te dis pas.

Donc dans mon rêve à un certain moment, les choses se sont agitées, jusqu'à perdre le contrôle de mon véhicule. Il allait trop vite, je ne pouvais plus le ralentir, une courbe, un pont, je tombe, je pique du nez, on plonge vers une fin atroc.... Et bien non, je me suis réveillé.

Je crois dans ce genre de situation, qu'un besoin physiologique très insistant, absolument majeur a eu un impact sur mon activité subconsciente, laquelle est devenue agitée au point où on entre dans un cauchemard etc. Tout ça nous permet de se réveiller. Enfin, c'est l'interprétation que j'en fait.

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"Non seulement je pense que la conscience n'est pas la pensée, mais en plus je crois que lorsqu'on se libère de la pensée, la conscience est sublimée.Non seulement je pense que la conscience n'est pas la pensée, mais en plus je crois que lorsqu'on se libère de la pensée, la conscience est sublimée."

C'est la première étape pour piger. Techniquement, la conscience est sans mot.

La pensée puise dans la conscience. Parfois un phénomène attire l'attention et on se mettra à y réfléchir.

Mais Lorna, pendant que tu réfléchir, en marchant du point A ou point B, sur un trajet connu (tu me vois venir?)

Pendant que tu marche en réfléchissant, ta conscience elle, te garde dans le moment présent, toujours. C'est ainsi que sans trop y prêter attention, tu contourne un petit obstacle là sur le chemin.

Tu peux optionnellement réfléchir à ce que tu viens de vivre, mais une partie de ce pouvoir cognitive procuré par la conscience, veille sur toi comme ton ange gardienl

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J'ajouterais que ces théories, me sont venues énormément par voie (avec un e) de conscience. J'attends avant de trop réfléchir, je laisse un domaine d'intuitions et d'émotions me remuer, et là ça te frappe comme un train de marchandise. C'est pas super cool, j'ai hâte que ça s'arrête. Mais comme tu dis, pour la productivité c'est plutôt efficace.

J'attends que la donnée remonte à la surface, au lieu de trop réfléchir. Ça peut te frapper en pleine nuit, en plein jour. L'autre fois ça a cogné vers 4AM, j'ai du collé malade tellement ça m'a remué.

Le meilleur exemple, c'est cette histoire du jellyfish qui répond au contact du touché. Le chercheur m'ayant mis sur cette piste a documenté ce phénomène dans sa thèse! Je ne l'ai que lu. Sa conclusion est que puisque le jellyfish se déplace bêtement à chaque fois qu'on le touche, il n'a probablement pas de conscience. Le même phénomène m'a permis de découvrir l'origine possible des émotions!

Mais ça frappe fort.

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Utilisateur anonyme
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Oui c'est ainsi que je le perçoit en effet :-)

Pour moi, "penser" est intimement lié à l'attachement, penser quelque chose c'est s'y attacher, s'y arrêter, se "pencher" dessus (et si on s'attarde suffisamment longtemps, ça devient carrément de la réflexion).

Alors que la conscience revient juste à vivre, à faire l'expérience du monde (de façon immédiate et actuelle), et est donc intimement lié à la notion d'Umwelt, notre conscience est totalement façonnée par notre "monde sensoriel propre" ou Umwelt.

Les enfants ont cette facilité à agir uniquement pour le plaisir de "faire l'expérience" du monde et des objets. Tout à l'heure à la piscine, un petit garçon s'amusait à renverser sa tête en arrière, allongé sur une énorme bouée, pour regarder les gens à l'envers.

Lorsque j'ai croisé par hasard le regard de ce petit garçon, ses petits yeux se sont allumés (et les miens aussi probablement), il y a donc eu une "connexion" immédiate et nous avons eu envie de rire.

Cette expérience n'est rattachée à aucune pensée, nos champs de conscience se sont simplement croisés.

Si tu veux, pour moi la "pensée", c'est déjà un sous-produit, un dérivé de la conscience. Quand on est dans la pensée, on est déjà en train d'essayer de fabriquer quelque chose, on n'est plus tout à fait dans l'expérience immédiate et actuelle. C'est par la pensée que l'on s'attarde dans le passé et que l'on se projette dans le futur, la pensée nous déconnecte de l'instant présent.

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Certains avez mentionné la conscience des végétaux.

Ce qui m'impressionne le plus des grands penseurs du passé et du présent, les plus grands, c'est qu'ils ne se sont pas trompés. Ils ont su se tenir à l'écart des pièges, et faute de connaissances, ils ont su émettre des énonocés incomplets, sans pour autant être erronés. Les 2 meilleurs exemples sont Dawrin et Einstein. Plus le temps passe, plus on réalise que même les domaines où ces individus semblaient moins surs d'eux, ils ont contribué même si c'est de façon incomplète, ne serait-ce qu'en induisant pas l'humanité en erreur.

Descarte par exemple, s'est gouré. Il a couru le plus vite possible, inspirant une société à courir avec lui, tout droit dans un mur (L'erreur de Descartes). Ça, ça m'impressionne beaucoup moins.

Des grands penseurs restent timides quant à la notion de conscience végétale. Aristote leur en a consenti une. Lui vous voyez, ça en est un qui a joué un parcours dans fautes. Ça vit, ça pousse, ça souffre, ça meure, ça a probablement une conscience selon lui.

Ma position, toute simple, c'est que ce qui rend l'étude de la conscience des végétaux difficile, c'est qu'ils n'évoluent pas --selon moi-- dans le même espace temps.

De ce truc tout bête, vous savez la réaction de cette méduse au touché, je vais dégager une propriété IMPORTANTE de la conscience: L'instantanéité. La réponse est immédiate, toujours. Mais un arbre qui réagit immédiatement dans son espace temps, peut, dans le nôtre, sembler mettre 24h à réagir.

Mais il est difficile, très très difficile d'exclure les végétaux, puisque certains représentants ressemblent et réagissent comme des animaux. Je parle des fameuses plantes carnivores. Donc ce n'est pas simple. Dans leur cas, ce qui nous permet de faire une observation plus avisée, c'est qu'elles doivent vivre dans le même espace temps que leurs proies. Vous voyez le principe? Elles doivent réagir à cette mouche maintenant, pas demain. Le vieux chêne d'à côté lui, a tout son temps, son espace temps.

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Energiesolaire
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J'ai pu lire également dans certaines réponses, une confusion entre pensée et conscience. C'est normale, c'est pour ça entre autres que je dois publier.

Pire encore, la voix de notre conscience, mais qu'est-ce que c'est? C'est très simple.

Le langage a probablement un impact sur le niveau de raffinement de la pensée humaine. On peut se mettre d'accord là dessus je crois? Mais un sourd et muet n'ayant pas appris le langage des signes, a également une conscience. La sienne est épurée, car elle ne repose pas sur une pensée orientée langage, vous voyez?

Mais quand il marche, qu'il vit, ce sourd et muet, bien il fait l'expérience de certains phénomènes. S'il a mis le pied sur un nid de guèpes étant jeune, et qu'il passe à proximité d'un tel nid plus tard dans sa vie, cela suggère des réponses affectives. Il ne pense pas comme nous, mais son esprit est occupé.

Je crois que le langage est une couche de vernis qui se dépose à la toute fin. La pensée serait donc alimentée par notre univers affectif, donc l'affaire de la conscience. La voix de notre conscience est donc une adaptation évidemment très utile, qui voit notre attention alterner d'un phénomène à l'autre, qui "commente" sur ceci et "commente" sur cela. Ça nous chuchote à l'oreille vous savez. Et ça inspire à réfléchir.

Réfléchir c'est comme vivre une expérience, mais cette expérience est dans notre tête. Si on réfléchit à quelque chose qui provoque une émotion, celle-ci est une gracieuseté de la conscience. C'est ainsi que penser, puise dans la conscience. Ça provoque les mêmes réponses.

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Oui c'est ainsi que je le perçoit en effet :-) Pour moi, "penser" est intimement lié à l'attachement, penser quelque chose c'est s'y attacher, s'y arrêter, se "pencher" dessus (et si on s'attarde suffisamment longtemps, ça devient carrément de la réflexion). Alors que la conscience revient juste à vivre, à faire l'expérience du monde (de façon immédiate et actuelle), et est donc intimement lié à la notion d'Umwelt, notre conscience est totalement façonnée par notre "monde sensoriel propre" ou Umwelt. Les enfants ont cette facilité à agir uniquement pour le plaisir de "faire l'expérience" du monde et des objets. Tout à l'heure à la piscine, un petit garçon s'amusait à renverser sa tête en arrière, allongé sur une énorme bouée, pour regarder les gens à l'envers. Lorsque j'ai croisé par hasard le regard de ce petit garçon, ses petits yeux se sont allumés (et les miens aussi probablement), il y a donc eu une "connexion" immédiate et nous avons eu envie de rire. Cette expérience n'est rattachée à aucune pensée, nos champs de conscience se sont simplement croisés. Si tu veux, pour moi la "pensée", c'est déjà un sous-produit, un dérivé de la conscience. Quand on est dans la pensée, on est déjà en train d'essayer de fabriquer quelque chose, on n'est plus tout à fait dans l'expérience immédiate et actuelle. C'est par la pensée que l'on s'attarde dans le passé et que l'on se projette dans le futur, la pensée nous déconnecte de l'instant présent.
Ohhh, première fois que je lis / pense à ça. Merci, c'est comme offrir un timbre qui manquait à la collection d'un passionné.

L'attachement à l'égard de certains phénomènes pourraient expliquer qu'on s'y attarde davantage, et de ce fait, on améliore évidemment notre compréhension (intuitive et / ou rationnelle) du phénomène en question. On apprend mieux ce qui nous intéresse.

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Utilisateur anonyme
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Hâte de contempler ton album de timbres 😁

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Et au final, notre façon de chercher la conscience de façon binaire est erronée: tout est un dégradé fluide d'un point à un autre, "la nature n'est pas discontinue", comme dirait un de mes collègues.

Exactement, brillant ça.

Y a une grosse section dans l'article, prévu pour parler de ça. Les nouvelles sont quelques peu effrayantes à cet égard. Cet article est important.

L'informatique telle qu'on l'a toujours connue jusqu'à présent, est binaire. Or, l'informatique quantique se développe! La différence est telle, que tous les scénarios sont envisageables pour le moment.

Bientôt, les machines seront équipées de circuits capables de penser en degré et en nuance, et non juste en 0 ou en 1.

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