c'est la Réalité en fait qui se niche dans les dégradés de l'existence, non?
C'est plutôt complexe tout ça, au point justement d'avoir plongé tout le monde dans une certaine confusion.
Chose certaine, c'est que le mot réalité, et merci d'y avoir mis un R majuscule, est au centre de mes travaux, et presqu'exclus de ceux de Chalmers.
Ce dernier est celui qui devrait réagir le plus fort à mes travaux (Celui qui a répondu A Lorna). Moi, je suis plus B, je vais vous expliquer pourquoi.
A, l'expérience subjective d'une réalité, laquelle donne lieu à des réponses émotionnelles et affectives très riches, ne peut pas se produire sans B.
La réponse émotionnelle à tout ce que nous vivons, dépend d'un statut d'identification de ces phénomènes. C'est à cet égard, que je diverge des positions traditionelles actuelles. Ma prétention, c'est que votre conscience tente constamment d'identifier le monde dans lequel vous vivez, et OUI elle gère les nuances, puisqu'elle vous donne des intuitions nuancées.
OUI notre cognition est parfaitement adaptées à ces nuances, puisque rien n'est binaire ou presque. Mais malgré ça, notre conscience tente tout de même de trouver une "vérité" qui elle n'est pas si nuancée. Vous avez peur des arraignées ou pas.
La vérité ici, je la définis simplement comme "celle que vous croyez être la bonne". Et on a pas besoin de plus. Si vous vivez sur une Ile déserte, vous apprendrez. Vous développerez des convicitions. Tant que personne ne les ébranlent, ce sont vos vérités, celles auxquelles vous décidez de croire.
C'Est un attribut important de la Réalité.
Donc, si j'avais à reprendre David Chalmers, pour qui la conscience n'est que l'expérience subjective de la réalité, je lui répondrais que c'est plutôt une forme de cognition très intime permettant de faire une expérience subjective de l'objectivité!
Déjà là, on risque moins de se perdre pour un autre 100 ans.