"Ceux basant leur métier sur des croyances ou des stéréotypes n’auront pas tendance à chercher les dernières connaissances sur le sujet, puisqu’ils sont persuadés d’avoir la seule et unique méthode."
Je ne crois pas que le plus grand problème soit de ne pas chercher à savoir, mais plutôt :
-de chercher au mauvais endroit
-ou au bon endroit mais sans comprendre ce qui est lu ou alors préférer des croyances fausses ou sans fondements (mais aussi s'en s'apercevoir qu'il s'agit de cela, c'est bien le piège) parce que plus simples à mettre en pratique ensuite, moins couteuses en terme d'investissement par exemple
"Le doute est toujours permis. Ca n’empêche pas de rester vigilants, d’assurer un vrai suivi à long terme, et d’être disposé à modifier les méthodes dont on s’aperçoit qu’elles ont des effets indésirables. "
Qui paye le suivi à long terme ?
C'est bien le sens de mes questions. Plus tu complexifies la formation ou plus tu multiplies les méthodes pour vérifier ceci ou cela, et c'est très bien si ca le nécessite (car je te vois venir hein ^^) et plus tout cela à un coût. Qu'on repercute sur le client ensuite ou pas ? et si personne ne répond à l'appel, le pro met la clé sous la porte ?
Imaginer un système différent de celui qu'on a actuellement, c'est aussi penser à tout cela à l'avance. Ca serait trop facile sinon et nous n'en serions pas là.
"De nos jours, aucun sportif ne peut atteindre le plus haut niveau et y rester seul, en se fiant à son inspiration du moment. Il y a longtemps que ce n’est plus le cas. Peut-être que quelque spots spécifiques sont encore épargnés, mais c’est vraisemblablement rare"
Je n'ai jamais dit ni sous entendu que les sportifs professionnels réussissaient uniquement en se fiant à leur inspiration du moment.
J'ai dit que ce qui faisait (selon moi) la différence entre un sportif PRO et ceux qui restent sur la touche, ce ne sont pas les heures de pratiques (puisque équivalentes pour beaucoup) mais des prédispositions naturelles pour mieux réussir sur différents points (l'adresse, utiliser naturellement la force du corps tout entier plutôt qu'une partie, l'intelligence du positionnement dans l'espace, du maniement d'un outil pour obtenir une réponse précise, la visualisation, la lecture du non verbal,la rapidité de l'analyse,développer des stratégies changeantes, prendre des décisions à la vitesse de l'éclair, bref, des tas et des tas de choses qui ne s'apprennent pas autant qu'on le pense, à mon avis). C'est sur ça que je t’interrogeais, à savoir si la science réfute l'importance des prédispositions naturelles qui font la différence, ou pas, puisque tu as affirmé à un moment, que toute profession reposait ***uniquement*** sur des apprentissages théoriques et pratiques.
Et je comparais le tennis pro plus particulièrement, au métier d'éduc car je vois beaucoup de similitude entre les deux, et si on a des réponses sur l'un, ca ***pourrait*** éclairer sur l'autre (mais ça n'est que MON avis).