Avatar au moin t'as sur toi quelque chose pour prendre des photos Ce qui n'est pas le cas de tout le monde, genre moi, je sors souvent sans rien
J'aime aussi sortir sans rien de temps en temps (je ne prends même pas mes clés, je les laisse dans ma cachette :-) Parfois c'est cool de profiter du moment sans être constamment tenté de prendre une photo ou de lire ses messages... le meilleur moyen que j'ai trouvé pour ça, c'est d'oublier mon téléphone. J'apprécie ces parenthèses préhistoriques, surtout après une longue journée à bosser devant un écran.
Préhistorique !? Oulala mais ça me fait sentir vieille tout d'un coup ! 😅 Mais même en ayant connu l'époque préhistorique où on n'avait pas de portable je trouve ça bien pratique ! ;) Malgré tout même si j'ai toujours (ou presque) le tel sur moi, je n'ai pas le réflexe de l'attraper pour prendre des photos. Ça me fait surtout office de montre ;)
C'est surtout cette liberté du cerveau que je nomme "préhistorique", c'est pas une question d'époque.
La disponibilité permanente qui va avec les téléphones, je trouve ça vraiment horrible à pas mal de niveaux.
Pratique/pas pratique (sécuritaire/pas sécuritaire) c'est une autre question :-)
Mon boulot fait que je reçois des propositions de projet en permanence et à toute heure, mes clients étant dans différents fuseaux horaires... Alors quand j'ai mon téléphone, il y a toujours cette tentation de jeter un œil à mes messages, pour ne pas louper un projet, un contact, et puis maintenant que tu l'as vu cette notification, autant répondre, etc. De fil en aiguille, si on ne fait pas gaffe, on se retrouve pendu à son téléphone en permanence.
Parfois ça me choque, je suis là au milieu des arbres et des oiseaux, incapable de me promener tranquille, en train de répondre à un mail concernant l'avancée du projet 523410 dont la date de livraison a été avancée... enfin tu vois le tableau. Donc ouai, parfois c'est salutaire de lâcher ce machin.
C'est très lié au secteur dans lequel je bosse, c'est à qui décrochera les projets le premier. Alors parfois je laisse tout derrière moi, et quand je rentre je constate que j'ai loupé un projet.
C'est un bon exercice pour moi, je m'entraîne à m'en foutre et à donner priorité à la détente au moins sur certains créneaux.
Mais même en dehors du travail, c'est évident que cette obsession de "ne rien louper" est au cœur de l'addiction aux technologies (y compris pour les gosses qui ne vivent qu'à travers les réseaux).