bref, il ne serait pas le maître idéal mais loin d'être le pire....
Je préfère ceux qui visent le mieux même s'ils n'y arrivent pas complètement plutôt que ceux qui se contentent de ne pas être les pires parce qu'ils sont sûrs d'y arriver. Auquel cas, ce serait du nivellement par le bas.
Je sais que le manque d'exigence, d'abord envers soi, est plutôt en vogue mais il y a des limites.
je suis entierement d'accord avec vos conseils mais peu de gens peuvent remplir parfaitement ces conditions et il n'y aurait pas grand monde qui prendrait un chien sinon.
Et ce ne serait pas forcément une mauvaise chose.
Le chien peut être un animal tellement exceptionnel envers l'homme qu'il me semble normal et naturel d'essayer de lui rendre la pareille. Cela étant, à l'instar des parents envers leurs enfants, des erreurs en tant que propriétaires de chien, nous en faisons tous.
Ne pas arriver à remplir les conditions idéales ne doit pas être un frein à l'adoption d'un chien, je suis d'accord. Mais ne pas vouloir remplir les conditions minimum d'une vie descente pour le chien devrait être systématiquement synonyme d'abandon du moindre projet d'en adopter un. Dans le cas contraire, ce serait avoir un chien par pur égoïsme et caprice.
Quand Jean-Charles nous parle de 2-3 sorties par semaine, pour moi, on est déjà très loin des conditions minimum.
Mon boulot est de faire en sorte, dans la mesure du possible, qu'hommes et chiens se sentent bien ensemble. Si avant même que le chien soit là je sais que les besoins du chien ne seront pas comblés, alors ce serait une folie que d'encourager quand même son adoption. Ça voudrait dire que seul le bonheur de l'homme est pris en compte. Et je m'y refuse.
" Comportementaliste canin "