Avis collier (de dressage) électrique

Pareil, d'ailleurs le chien va haleter intensément quand on lui demande ce niveau de concentration/contrôle, alors même qu'à côté de ça, il peut être super endurant physiquement et se fatiguer beaucoup moins en ballade libre.

Abyyo

Revenu? Super ! Tu manquais vraiment !

Alors oui, je pense que c'est cela, la fatigue psycho engendré par la concentration, le fait de se caler à un rythme plus lent, moins naturel pr soi même, de faire attention... Engendre une fatigue physique.

Ça rejoindrait la course avec son chien. J'avais lu qu'il était préférable de laisser son chien courir devant ou tt simplement à son rythme plutôt que de le forcer à courir à notre rythme, ce qui à long terme peut engendrer des pbs cardiaques ou autres car une activité physique sur un long terme qui ne serait pas naturellement adapté à son rythme et son organisme.

Comme je marche comme une tortue depuis tjs, j'essaie de marcher un peu plus vite avec Orphée car sinon la pauvre ! Normal qq part qu'elle me dépasse svt (en étant calme, sans tirer). C'est dur car ce n'est pas naturel pr moi de marcher plus vite ni pr elle de marcher plus lentement.

Quand je marche plus vite, j'ai l'impression de presque courir, ça me fatigue très vite. Ou encore ça peut me stresser psychologiquement comme si j'étais pressée de qqch...

Je pense que c'est ainsi que Kainate voulait en parler, fatigue psycho et fatigue physique au regard du rythme naturel de chacun humain/chien.

J'espère, qu'elle veut vraiment dire fatigue physique, car je n'exclurait pas cette option.

Si tel est le cas, cette fatigue serait induite par le fait que le corps est constamment sous tension. Cette tension serait induite par l'esprit, on est tous d'accord là dessus. Mais si l'esprit place le corps sous tension, il n'est pas impossible qu'en effet, il y ait fatigue physique plus grande à se retenir, qu'à marcher à son allure "relaxante" (laquelle demeure une allure de jogging pour l'humain).

J'ai posé la question, car je fais de la recherche au sujet d'une théorie unificatrice, qui traite de la cognition comme n'importe quel autre facteur physiologique.

Alors oui bien sûr fatigue psychologique essentiellement.

Mais... fatigue physique un peu quand même. Réellement, quand je pense à ce genre de situations, où je suis par exemple bloquée derrière une petite vieille qui traîne un cabas sur un trottoir étroit bordé de voitures garées m'empêchant de doubler (on sent le vécu lol ? ça m'arrive tous les matins quand je vais au travail, les trottoirs sont très étroits par endroit dans ma ville), je sens une intense frustration, mais aussi une tension musculaire.

Je viens de faire quelques petits pas dans ma chambre, des pas "retenus" par rapport à mes grandes enjambées habituelles, pour tester ^^

Le 1er truc qui me vient à l'esprit, c'est que faire ces petits pas dont je n'ai pas l'habitude ne me semble pas solliciter les mêmes muscles que faire mes grands pas habituels, en tout cas, pas de la même façon, avec la même intensité. En terme de sensation, ça me donne l'impression de mobiliser de devoir mobiliser des petits muscles hypotrophiés pour retenir ma jambe, la freiner. Comme si je devais faire la chaise, adossée contre un mur, tu vois ?

Ca me cree aussi un certain inconfort articulaire. J'ai l'impression de soudainement ressentir ce qui se passe dans mes articulations, comme si un frottement désagréable avait lieu. Je n'ai pas des aplombs parfaits (légère antétorsion fémorale), peut être que c'est lié. En tout cas, je ressens désagréablement ce changement postural qu'induit le fait de devoir me mettre aux petits pas.

En terme de proprioception aussi, je vois que je suis chamboulée dans mes habitudes. Mes pieds ne se positionnent plus naturellement. Je dois davantage réfléchir pour poser les pieds, et que ceux si ne s'entrochoquent pas (je marche les pieds légèrement en dedans, mais je ressens davantage ce problème quand je dois me forcer à marcher de façon non naturelle), alors que mettre un pied devant l'autre est évidemment quelque chose d'automatique qui ne me demande aucune réflexion consciente quand je suis à ma vitesse de croisière.

Bon évidemment, je décris tout cela avec précision puisque tu me poses des questions sur cela, mais je reconnais sans soucis qu'il y a pire calvaire dans la vie LOL

Quand j'observe mes chiens en marche au pas forcée, je ressens du coup tout cela chez eux. Je vois leur corps se tendre, leur bassin commencer à chalouper, je les vois commencer à regarder leurs pattes comme si marcher leur demandait de la concentration. Ils commencent à ambler.

Réellement, je ne crois pas que ce soit confortable pour eux, et cet inconfort crée de la fatigue.

(ce qui ne veut pas dire que je n'utilise pas cette marche au pas forcée, j'ai bien conscience qu'il y a pire dans la vie et son utilité par moment justifie d'après moi cet inconfort, mais j'essaie en tout cas de ne pas en abuser !).

(LOL, j'ai quand même réussi à faire un pavé sur cette question 🤭)

Scott Turner a écrit un livre complet à ce sujet. Toi qui aime descendre au niveau moléculaire, il se peut que ce genre de tension existe à tous les niveaux. Évidemment, ce qu'on a tenté de faire ici, c'Est de trouver la frontière entre psychologique et physique, en regard à un concept qu'on a pas eu la prudence de définir, soit la fatigue (c'est pas si simple à définir en passant).

Intéressant, à suivre..

La fatigue c'est ce qui s'en va quand on s'affale pour une bonne sieste, et je confirme qu'après 15 minutes d'une telle tension lors d'exercices d'obé, Buck ressent le besoin d'une sieste.

Je pense que je comprends mieux ce qui m'a intrigué....

Le concept de fatigue mentale, n'existe pas vraiment. La fatigue mentale, est une fatigue des structures physiques (donc une fatigue physique), en charge de produire notre expérience subjective.

Le cerveau fait partie du corps.

Buck?

buck est le nouveau chien que lorna a comme famille d'accueil