Allez ... dans une tentative de faire la conversation dans un même post :
Emma31: "Fanny, tu vois comme je suis méchante avec mes chiens, hein.?????? et quand j'écris que j'éduque par la récompense de préférence, cela ne signifie pas non plus que je ne punis pas, si je dis cela c'est pour dire qu'un chien apprend mieux par la récompense que par la punition. Je ne vais quand même pas le punir s'il fait bien non ?????? Et le récompenser s'il fait mal. Je pensais que tu avais compris cela."
Adressé à Fanny, mais bon.
En éducation en renforcement positif (appelé grossièrement "à la récompense") tu as 2 choses. La première la récompense qui sert à faire reproduire le comportement. La seconde, la punition, qui sert à faire disparaître le comportement. En renforcement positif, on emploie des punitions négatives tel que : ignorer le chien ou ne pas le récompenser.
Face a un comportement dérangeant comme les aboiements, on peut décider de changer de type d'éducation, soyons fou, et de passer en punition positive ou en renforcement négatif. Ou on peut dire : je fais de l'éducation en renforcement positif, mais là, il faut un peu plus de volonté.
On commence par chercher ce qui déclenche les aboiements. Une fois la cause trouvée, on l'utilise quand on est là. On la déclenche (si c'est possible) et on intervient quand le chien se concentre mais qu'il n'aboie pas encore. (car tout comportement -hors maladies précises- se déroule en trois phase : "réflexion", "action" et "soulagement", on intervient donc pendant la réflexion AVANT l'action.) A ce moment là, on le félicite. Il est distrait par notre manège et il se retrouve entrain de se taire pendant un moment où il aurait dû aboyer. C'est comme ça qu'on lui apprendre que se taire, c'est mieux. Si jamais on loupe le coche et qu'il commence à aboyer, on se tait, on détourne (punition négative), et on attend que ça passe. Et puis, on recommence.
Ça demande du temps, de la patience, de la méthode, mais on est jamais forcé de passé en punition positive ou en renforcement négatif. C'est un choix que l'on fait alors que des solutions sont possibles si on le désire.
Pour les voisins, on va les voir et on leur explique qu'on est vraiment désolé pour les aboiements mais qu'on est entrain d'y remédier. Ça va peut-être prendre quelques temps, mais on travaille activement dessus. On ferme sa porte à double tour pour protéger son chien et il n'y a pas de soucis.