On va entrer dans une boucle sans fin là les amis...
Le contrôle de la reproduction et des caractères sexuels est intrinsèque à la domestication, aux origines de l'élevage et de l'élevage sélectif. Les Maures bouchaient déjà le col des chamelles avec des cailloux pour éviter les gestations ^^
On arrive sur des arguments d'inversion du phénomène de domestication si on va par là.
C'est-à-dire : on devrait laisser des animaux qu'on a façonné et dont on a contrôlé la reproduction depuis des millénaires, vivre comme leurs "ancêtres" (tels qu'on les rêve finalement, car qui donc sur ce forum a cohabité avec les ancêtres de nos animaux ?).
Mais il faudrait faire ceci tout en les tenant en laisse et en leur imposant de multiples contraintes, notamment une impossibilité totale de s'accoupler, même en présence de partenaires en chaleur, et ce pendant 10 ans.
Je respecte toutes les sensibilités (on ne peut pas critiquer un ressenti), mais vous voyez bien que ce n'est pas possible à grande échelle, dans le paysage actuel.
(Cela me rappelle un peu le discours de certains végans qui veulent ne plus jamais toucher à la moindre molécule animale, sans réaliser que les espèces domestiques qu'ils affectionnent n'existent que pour et par l'élevage.)
Vu les taux de naissances, les conditions de vie actuelles et le nombre d'animaux qui croupissent d'ores et déjà derrière des barreaux, difficile de soutenir que la stérilisation est un fléau...
La réalité ne ménage pas nos sentiments malheureusement, elle est ce qu'elle est, et il faut composer avec.