C'est moi qui te remercie, j'ai quand même pu changer (un peu) mon point de vu sur César même si ça ne reste toujours pas ma tasse de thé 😌
Et bien ça c'est une grande nouvelle! Vraiment :)
Y a bien plus que Cesar dans tout ça. Pour moi cette situation évoque tellement plus. Ça va bien au delà des chiens. Les chiens sont très accessoire. Possiblement la considération la moins importante de tout ce débat. J'réagirais pas comme ça sinon. D'abord, on débute ici:
"Le terme préjugé (jugement préalable) désigne des opinions adoptées en l'absence d'informations ou de pratiques suffisantes. Parfois articulés sur des mythes ou des croyances, ou résultant d'une généralisation hâtive, les préjugés sont considérés dans une perspective bayésienne comme le point de départ de toute acquisition d'information, le processus d'apprentissage consistant simplement à les rectifier aussi vite que possible à la lumière de l'expérience.
[...]
Il faut remarquer que le préjugé possède deux facettes essentielles. La première correspond à la capacité des préjugés à traverser les époques et les générations sans subir de modifications très importantes. La deuxième se réfère à la caractéristique simplificatrice et globalisante des préjugés dans la mesure où chaque catégorie de personnes (ex : professions particulières, genre, etc.) est associée à une série limitée d’attributs spécifiques censés renvoyer à une sorte d’essence, une nature intrinsèque.
La non remise en cause des préjugés et opinions d'un individu est un facteur d'ignorance."
L'élément crucial, c'est que le préjugé est la porte d'entrée vers la connaissance. L'humain a besoin de croire. Les convinctions occupent un espace qui lorsque laissé vide, ça ne convient pas du tout. Mais la dernière phrase, de cette citation... Tellement importante. "La non remise en cause des préjugés et opinions d'un individu est un facteur d'ignorance". ON doit mettre nos préjugés à jour, suivant l'ajout de nouveaux faits, de nouvelles connaissance.
William James parle de ça en terme de précepts, soit des idées fluides plus ou moins fondées, lesquels éventuellement deviennent des concepts fiables.
Nos sociétés occidentales regardent de bien haut des sociétés plus totalitaires, dictatoriales où on pratique la censure, ou pire. Or, une nation a banni cet homme sur une vulgaire pétition non validée. Un truc Internet à la mord moi le noeud, que tout le monde convoit sur Facebook. Personne dans ces gens n'updatent leur préjugé. Et c'est comme ça qu'une couple de faits alternatifs font boule de neige, et deviennent un phénomène incontrôlable.