Bonjour,
J'ai un cas un peu similaire à la maison en ce moment !
Sauf que les crises en bout de laisse chez lui c'est systématique, quel que soit le congénère en face.
Mais pour le reste c'est un peu le même topo, j'ai constaté qu'il était plutôt sociable en liberté et pouvait très bien comprendre les avertissements d'un congénère qui s'impose à lui (ou jouer très sainement si l'autre est réceptif, il file le parfait amour avec un Husky d'environ le même âge par exemple dans le quartier).
En revanche, dès que le congénère est un peu trouillard ou instable, il a tendance à prendre le dessus et à monter en pression, à partir de là c'est un cercle vicieux... Au début il lui aboie dans la tronche, puis voyant que l'autre est déstabilisé il commence à sortir la crête, les crocs, etc. et à le victimiser, par conséquent je dois interrompre moi même le contact.
D'après ce que j'ai vu, je ne pense pas que ce soit forcément la taille qui pose problème, mais plutôt ce que dégage le congénère (calme VS stressé)
Je ne suis pas éducateur canin mais à vue de nez, je pense que oui, ce comportement peut être amélioré et devenir plus gérable au quotidien.
De mon côté j'ai commencé à bosser son obéissance en extérieur pour le canaliser et parvenir à le faire "décrocher" plus rapidement. Au début c'était le bordel complet, une boule de nerfs tonitruante à traîner dans un coin en attendant qu'il s'arrête tout seul en gros ^^
Maintenant (deux mois plus tard) il peut encore exploser si on anticipe pas, mais avec des phases où il obéit, genre il va s'asseoir, repartir en vrille, se rasseoir, repartir en vrille, se rasseoir, etc.
Jusqu'au moment où il tient la position tout en continuant à ronchonner. Mais on sent qu'il essaie quoi.
Je compte carrément le mettre en pension-éduc chez un gars que je connais déjà, qui travaille bien et qui a l'infrastructure pour (espace, sa propre meute pour travailler, etc.)
Je pense que ça nécessite des tas de répétitions en situation, avec la possibilité d'autoriser le contact lorsque le chien se calme, ce que je ne peux pas mener correctement seule (pas suffisamment de complices sous la main).