Bonjour Nephos,
Alors attention: tout traitement médicamenteux doit s'accompagner d'une thérapie comportementale, sinon ça ne sert à rien, et effectivement ça ne risque que de masquer les symptômes, qui reviendront une fois le traitement arrêté!
C'est pour ça que dans mon cas, l'éducateur nous a suivis pendant le traitement, et dès que Gandy a arrêté sa plaie de léchage, on a repris les cours pour travailler sur le fond du problème au lieu de poursuivre le traitement indéfiniment pour rien.
Donc tu l'as compris: Gandy n'a heureusement pas recommencé sa plaie de léchage. 🙂
Mais ça a demandé du boulot, pour qu'il reprenne confiance en lui.
En fait, l'isoler le confortait dans sa peur, c'est pour ça que le conseil, c'était de multiplier les expériences positives.
Dans notre cas, il a fallu rencontrer un max de chiens, car le meilleur "traitement" pour un chien... c'est un autre chien!
Mais pour commencer en douceur, on avait repris en parallèle les cours collectifs, mais... avec les chiots! ça lui a permis de reprendre confiance en lui, puisque c'était le + vieux donc le + "responsable" de la "meute".
Et quand on a vu qu'il avait fait bien des progrès avec les petits et qu'on a pensé qu'il était prêt, on l'a remis avec les adultes. Comme en parallèle, à l'extérieur, j'essayais de toujours favoriser les rencontres canines quand c'était possible, ça nous a permis d'aller bien mieux (même si pas toujours facile à cause des autres maîtres qu'on croisait -_-).
D'ailleurs, tu pourrais peut-être essayer la même logique: ton loulou est comment avec les chiots et les enfants? Parce que pour les cours collectifs tu pourrais demander à commencer avec les chiots pour qu'il reprenne un peu de confiance générale, ou même s'il commence avec les adultes, en parallèle, tu peux peut-être multiplier les rencontres avec des enfants (des enfants calmes et respectueux du chien, bien sûr 🙄), et quand il se sentira prêt, tenter des rencontres, peut-être d'abord avec des femmes, puis pour finir des hommes, d'abord pas très "imposants" puis des "grands bonhommes" (désolée mais dans ce cas, pas le choix, obligé de faire de la discrimination pour passer des paliers).
Même si ce n'était pas son + gros problème mais un effet collatéral, le mien, pendant sa grosse période d'anxiété, était + à l'aise avec les femmes et aboyait après les hommes trop imposants ou qui avaient quelque chose sur la tête (chapeau, casquette, casque de pompier...), maintenant ça va beaucoup mieux, et il n'y que chez certaines personnes trop imposantes ou "louches" (même si des fois je ne sais pas ce qu'il trouve de louche :p) qu'il a encore des craintes, mais si je vais parler à la personne et si elle s'accroupit, il fini par faire son curieux et aller le renifler.
Du coup, vu qu'il y a des similarités entre nos cas, je me dis que ça peut te faire des pistes. 🤷🙂