Super article intéressant

Enicia
Enicia

Un article hyper intéressant je trouve que j'ai voulu partager avec vous et avec lequel je me.send personnellement quasi en accord sur tout. L'article est très long mais il vaut la peine je trouve. Je pense qu'il peut être sujet a débat, alors en tant que passionné de chiens, n'hésitez pas à commenter. Bonne journée

BESOINS DU CHIEN

VERSUS

EXIGENCES HUMAINES

Nous en demandons beaucoup trop à nos chiens. Je me le dis souvent. Je vois depuis des années défiler devant mes yeux des individus de plus en plus réactifs, de plus en plus sensibles. J’observe de plus en plus de chiens (dans mon travail ou mon quotidien) qui semblent perdus ou affolés dans un monde qui ne les comprend plus vraiment. Certains professionnels diront que ces chiens ont toujours existé. Je ne suis pas de cet avis. Je pense que la réactivité des chiens s’aggrave à mesure que notre société perd son animalité et le contact avec la Nature. Je n’ai pas de preuve, juste des observations. J’observe en parallèle des humains de plus en plus en exigeants, dans le contrôle le plus total, des gens angoissés du résultat, voulant à tous prix imposer leur mode de vie au chien qu’ils viennent d’adopter et se disant prêts à tout faire pour y parvenir. Le chien doit s’adapter, pas l’inverse. Il doit s’habituer rapidement à son environnement, accepter les règles de la maison, se voir assaillir d’une tonne de demandes n’ayant aucun sens pour lui, et au final, il est écrasé de devoirs et d’obligations sans vraiment avoir le droit et le respect. Chien et humain deviennent de plus en plus inadaptés l’un à l’autre. C’est le constat que je fais. Comment pourrait-il en être autrement dans cette société si pressée, si bruyante, si rapide et souvent si capricieuse ? Comment peut-on espérer du chien qu’il continue à s’adapter encore et toujours quand cela semble déjà si difficile pour nos enfants (de plus en plus émotifs, hypersensibles, stressés, etc.) ?

27 réponses
Utilisateur anonyme
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Je suis sceptique ...

Bien que je comprenne le fond de pensée de l'auteur ( et que j'y adhère en partie seulement ) , cela reviendrait il, si l'on suit son mouvement, à interdire aux urbains , à ceux qui ont des mômes ( ah non, ne tentez pas la prédation de ce chien, qui ne pourras l'assouvir, malheureux !) , qui travaillent à l'extérieur de leur domicile , d'avoir un chien ? 🤔

Je trouve qu'on plombe déjà beaucoup les gens qui ont le malheur, ici, de souhaiter accueillir un chien mais qui travaillent ... A croire que seul un rural , retraité, au chômage ou travaillant à domicile est apte à " disposer " d'un chien .

Il est certain qu'avec de telles interdictions, la populace canine serait diminuée .

Mais cela ne paraît il pas un peu extrême de résumer la vie d'un chien aux exemples excessifs proposés dans l'article ?

Parce que de mémoire, je ne connais qu'un seul chien qui soit soumis à toute ces aberrations qui, selon les propos de l'auteur, composent le quotidien de nos chiens . Ça n'est pas certainement pas le seul toutou qui soit soumis à l'interdiction de courir , creuser, sentir etc mais ils restent une minorité face à la multitude de chiens qui se roulent dans la *****, détruise les jardins , sortent en extérieur et ne reçoivent d'ordre que de manière épisodique.

En gros, discours moralisateur ... D'une personne qui travaille dans le milieu et qui gagne ses sous grâce à toute ces victimes de l' opresssion humaine .

Bref, le contexte me fait plutôt sourire . C'est un peu comme les antispecistes qui ont des " animaux d'une autre espèce " chez eux et qui soumettent, indirectement, cet animal où ces animaux à leur quotidien en se défendant de toute emprise sur d'autres individus .

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Utilisateur anonyme
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@Wiegehts, n'oublions pas que nous sommes influencés par le milieu dans lequel on vit.

Toi et moi vivons en zone plutôt rurale (bourg campagnard pour ma part), les grandes villes et quartiers d'immeubles, c'est autre chose.

Clairement autour de moi les chiens ont énormément de chance... ils bénéficient de beaucoup de liberté, d'un environnement et d'une culture canine quasi idylliques. Mais on peut imaginer un quotidien beaucoup plus morose dans certaines zones urbaines.

J'ai fait mes études dans une ville moyenne et je me souviens avoir été assez marquée par certaines aberrations dans mon voisinage. J'avais, au-dessus de mon appart, une dame avec un Labrador obèse qui ne sortait quasiment jamais de son studio. Une fois, il s'est "enfui" dans la cage d'escalier (prison break), a réussi a ouvrir ma porte d'entrée et a fait, en 15 secondes frénétiques, le tour de chez moi, a renversé ma poubelle et m'a couvert de léchouilles... malheureusement il n'a pas passé la limite de la cage d'escalier, sa maîtresse est venue le chercher pour l'enfermer à nouveau. Honnêtement ça m'a fait penser à un détenu au bord du pétage de plombs qui tentait une opération de la dernière chance.

À l'époque je connaissais moins les chiens, mais ça ne m'a pas empêché de ressentir très nettement son mal être (et sa mauvaise condition physique), un pauvre chien constamment sur les nerfs par manque d'exercice, vraiment triste.

Quant à ma voisine du dessous, en rez de cour, elle détenait un molosse (argentin * cane) qui n'était jamais sorti de cette cour et y déposait chaque jour des bouses énormes, ses "sorties" au grand air se résumaient donc à marcher dans sa propre m*****.

Un chien magnifique et plein de vie, qui commençait malheureusement à devenir agressif et se jetait sur la porte vitrée au passage des gens dans la cage d'escalier... je me demande ce qu'il est devenu, mais ça ne présageait rien de bon.

Je parle juste d'un petit immeuble, alors imagine le nombre de cas similaires à l'échelle d'une grande ville.

Donc je comprends ta réflexion (moi non plus je ne connais personne dans mon petit bourg qui traite son chien comme le décrit l'article), mais il est fort possible que l'auteure soit exposée à une réalité différente de la notre.

Et même dans mon Finistère tu sais, l'éduc dont je parle souvent récupère régulièrement des chiens "risque 4" pour les sauver in extremis de l'eutha, et il voit des choses que seuls les gens du métier voient, auxquelles on est pas forcément exposé quand on met pas le nez dedans.

Si tu discutes avec des bénévoles de refuge, pareil, tu tombes vite des nues...

Il y a clairement un problème de prévention et une irresponsabilité globale d'une partie de la population.

Beaucoup achètent encore des chiots "sur un coup de tête", sans aucune connaissance de la race ni même de l'espèce en général.

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Utilisateur anonyme
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Alors bien sûr, tout ne se résume pas à ce qui est décrit dans l'article, mais oui ça existe.

Et pour le côté ironique, je pense sincèrement que tu te trompes. Ce n'est pas parce qu'un éducateur travaille sur des chantiers de rééducation qu'il cautionne pour autant la souffrance des chiens, bien au contraire.

Il y a des chantiers dont mon éduc se passerait bien (la rééduc ne constitue qu'une partie de son activité)... mais tant qu'il y a un besoin, pas le choix. Et il continue à prendre des cas dont personne d'autre ne veut, je t'assures que c'est pas une partie de plaisir pour lui.

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Bobkat
Bobkat

L'article n'a pas tout a fait tord, les gens se mettent trop la pression et la mettent aussi à leur chiens

Y a qu'a voir les puppyblues et les demandes type, pourquoi mon chiot de 3 mois fait encore ses besoins à l'intérieur?

Ensuite pour ce qui est de la ville, j'y habite, je ne sais pas si tout les chiens sont malheureux en ville, je pense que certains oui et d'autre s'y sont bien adapté. Mais j'avoue que l'environnement, même pour un humain n'est pas génial, je viens d'une petite ville et là, la big city ca commence à me saouler. Ca m'étonne pas que les gens en villes soient presque tous maboules, parlent tout seul dans la rue, soient violant, se sentent seuls malgré le brouhaha autour d'eux. Comme pour les chiens décrit dans l'article.

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Flip-Cockwood
Flip-Cockwood

Je suis mitigée aussi. Il y a évidemment beaucoup de points qui découlent du bon sens mais je pense que la raison est dans l'équilibre.

Exemples :

** Interdire à un chien d'aboyer n'a effectivement pas de sens. Mais le laisser aboyer non stop n'est pas vivable non plus. Par ailleurs un chien qui aboie excessivement a sans doute un problème plus profond.

** Idem pour les réactivités qui peuvent aussi rejoindre la sécurité des chiens dans un tas d'endroits.

** Le laisser fureter et manger n'importe quoi peut ne pas avoir de conséquence mais peut aussi le tuer.

** L'utilisation de ses dents est en effet naturel, mais quid des interactions avec les très jeunes enfants. On ne parle pas d'interdire cette utilisation mais simplement de ne pas le faire sur les humains.

** La marche en laisse est, il est juste, frustrante et ce n'est pas naturel. Mais elle est juste obligatoire dans beaucoup de cas et préserve la vie du chien.

Je pense qu'on peut trier dans les arguments avec ceux qui relèvent des principes d'éducations propres à chacun (exemple, les trous dans le jardin, les os, se rouler etc...) et les choix qui résultent d'un intérêt général ou de la sécurité de l'animal.

En fait ce débat me fait penser au sujet des libertés individuelles Vs la cohésion ou la sécurité nationale... Ou celui des spécistes qui veulent placer sur une égalité parfaite tous les êtres vivants.

Alors, oui on peut rêver de retourner à une forme de comportement canin au plus proche des origines si l'on pousse le raisonnement jusqu'au bout. Mais soyons réalistes, le chien n'a jamais évolué depuis sa relation avec l'homme vers quelque chose de plus naturel pour lui. L'évolution de l'humain et du chien sont juste indissociables l'une de l'autre depuis des milliers d'années.

Il faut évidemment respecter au maximum les besoins du chien et je pense en effet, qu'un permis à la détention d'un chien serait très bénéfique, mais pour autant ne pas tomber dans les excès inverses. Car je pense que si l'on devait faire primer un comportement naturel absolu, la cohésion de groupe inter spécifique ne pourrait exister.

" Ce que je sais, c’est que je ne sais rien. "
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Utilisateur anonyme
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L'article n'a pas tout a fait tord, les gens se mettent trop la pression et la mettent aussi à leur chiens Y a qu'a voir les puppyblues et les demandes type, pourquoi mon chiot de 3 mois fait encore ses besoins à l'intérieur? Ensuite pour ce qui est de la ville, j'y habite, je ne sais pas si tout les chiens sont malheureux en ville, je pense que certains oui et d'autre s'y sont bien adapté. Mais j'avoue que l'environnement, même pour un humain n'est pas génial, je viens d'une petite ville et là, la big city ca commence à me saouler. Ca m'étonne pas que les gens en villes soient presque tous maboules, parlent tout seul dans la rue, soient violant, se sentent seuls malgré le brouhaha autour d'eux. Comme pour les chiens décrit dans l'article.

Exactement ! Je ressens un lien entre bien-être humain et canin... si un endroit est intenable pour nos chiens, est-il vraiment tenable pour nous ? (après tout, nous sommes aussi mammifères et primates)

Je pense que si on veut prendre soin des chiens on est bien obligé de prendre soin de soi au passage, et que plus on respectera les besoins primaires de l'humain plus on sera en mesure de respecter aussi ceux des animaux.

Après c'est mon côté idéaliste qui parle et je suis consciente que la réalité est plus complexe...

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Aggie19
Aggie19

Je prends cet article comme une sorte d'état des lieux, de ce qu'est la vraie nature d'un chien et ça la semble très pertinent. En revanche je n'ai lu à aucun endroit que l'auteure préconisait de respecter tous ces points à 100 % car bien évidemment c'est impossible. Mais il n'empêche qu'essayer du mieux que l'on peut de respecter la nature du chien est un excellent conseil !

En ce qui concerne les chiens en ville, j'avoue que quand je vois Norkham s'éclater tous les jours en liberté en pleine nature, à chasser le mulot et creuser frénétiquement la terre, à patauger dans les ruisseaux, et courir après les oiseaux, j'ai un pincement au cœur pour les chiens citadins qui n'ont quasiment que les trottoirs pour terrain de jeu.

Bref cet article n'a pas la prétention d'être un mode d'emploi, mais plutôt une base de réflexion pour traiter son chien avec respect...

" "Il ne sert de rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre." [François Mauriac] "
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Utilisateur anonyme
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Mouahaha ! Je me doutais que ma réaction allait susciter du débat , en somme je vous le répète,( @Lorna et @No need to talk ) que cet article est intéressant, par son fond d'esprit ( on est d'accord là dessus , il y'a beaucoup beaucoup de soucis actuellement avec nos chiens et notre vie moderne ) . Je l'ai lu vite fait une première fois puis je l'ai relu ... Plus longuement, avant de répondre et d'écrire ma première tirade.

Cependant, on ne peut pas résumer aussi vite " chien en ville / chien malheureux" . Comme toi @Lorna, je vie en effet en cambrousse ... Et des chiens malheureux, y'en a aussi beaucoup, peut être même plus qu'en ville. Les gens de la campagne , n'ont peut être pas autant d'application à faire appel à un éducateur / comportementaliste, du moins, les profils suivants ; le chien qui gueule en permanence dans son jardin parce que personne ne lui apprend à se taire ni ne l'occupe / ceux qui vivent H24 en extérieur sans interactions, que leur gamelle de bouffe et qui de fait dorment en chenils/ à la chaîne / celui qui ne verra jamais aucun congénères car pas de congénères sous la main, justement ( je suis dans ce cas ... Même si ces derniers temps, j'ai de la chance ) ...

Bref, chien en ville , ça ne veut pas dire systématiquement hyper stimulation à outrance ni animal malheureux car manque de liberté. Il y a des propriétaires investit aussi.

Il est logique que les chiens de ville soient visés, puisqu'on est obligés, en ville ( les malheureux en prisons que tu as connu, @Lorna , sont un fait et ils ne sont pas isolés mais ça n'est pas heureusement une généralité ) de sortir son animal pour ses besoins et de le confronter à des situations où sa psychologie sont souvent mis à rude épreuves ... mais en faire une généralité, ça n'aide pas la cause de nos chiens ni des gens qui se démène pour offrir à leurs chiens un cadre de vie plus qu'acceptable .

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Utilisateur anonyme
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J'avoue également que tacler le profil d'une pro, ça peut choquer mais cette personne reproche l'attente que l'on a envers nos chiens, et pratique l'éducation,si j'en crois la signature de l'article... En conclusion, elle va forcément exiger quelque chose de l'animal lors de son approche ? Ou alors je me plante dans mon raisonnement ? L'éthologie, ok, c'est une approche qui a du sens mais avec notre vie moderne, nos " obligations", on va forcément tôt où tard , rentrer en conflit avec la nature profonde du chien . Une professionnelle ne peut le nier , ni s'en dédouaner aussi facilement avec ce genre d'ecrits en sachant pertinemment que ses clients vont lui demander ...ce qu'elle leur reproche.

Là où je suis de son avis, c'est sur les chiens " de travail "ou de sélection utilitaire. Berger à souffert de ce manque " d'utilisation" , elle n'aurait jamais dû finir comme chien de compagnie ... Psychologiquement, elle est en attente , même si ces derniers mois, son âge l'a rendue plus posée. En gros, laisser des chiens de travail finir en chien de compagnie est néfaste sur le plan comportemental, pour l'avoir vécu , je sais que si autre chien " de travail" à arriver chez moi, et ben ... Il bossera . Sinon, je me dirigerai vers un individu qui sera psychologiquement plus apte à supporter un quotidien lambda .

En fait je suis sceptique non pas sur le fond mais sur le raisonnement raccourci ... Mais aussi sur l'aspect " contrarier la nature du chien , c'est très mal / je vous apprends à éduquer votre animal - donc à le contraindre à s'adapter à vos exigences " .

Voili voilou ...

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Emla
Emla

Je rejoins un peu Wie sur certains points (ça va pas vous surprendre 😅).

Au fil des siècles, nos animaux domestiques se sont adaptés à nos modes de vies, avec ses avantages et ses inconvénients. Alors oui notre société avance à présent trop vite, sans laisser vraiment le temps de l’adaptation et avec une tendance à la dénaturation des choses. Mais ce constat est valable pour nos vies d’humains également. On fait malheureusement subir à nos chiens ce que nous subissons.

Certains abus sont évidents, et ressortent d’ailleurs régulièrement sur ce site : des patous en appartement étudiant, des beagles en longe à vie et obèse, des malinois totalement siphonnés. Ils ne sont rien de plus que le reflets de leur maître. Oui c’est triste, très triste, mais ce n’est pas plus pour les chiens que pour nous.

Pour les chiens de lignée de « travail ». Là encore dans un monde idéal, un chien de travail fait ce pour quoi il est né. Dans la réalité, il ne naît pas que des cadors et dans tous les milieux il y a les bons, très prisés et les autres... on en fait quoi des autres ?

Vouloir à tout prix mettre nos animaux dans des cases : travail vs compagnie, beauté vs utilité est quand même très réducteur pour un animal qui fait tant d’efforts pour partager notre quotidien.

Cet article n’a à mon sens rien d’innovant.

Nous avons perdu la notion de bon sens, pour nos animaux mais aussi pour nous mêmes, pour la nature... c’est pas nouveau et c’est pas prêt de s’arranger. Et nos chiens, meilleur compagnon de l’homme traverse nos galères avec nous.

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