@Wiegehts, n'oublions pas que nous sommes influencés par le milieu dans lequel on vit.
Toi et moi vivons en zone plutôt rurale (bourg campagnard pour ma part), les grandes villes et quartiers d'immeubles, c'est autre chose.
Clairement autour de moi les chiens ont énormément de chance... ils bénéficient de beaucoup de liberté, d'un environnement et d'une culture canine quasi idylliques. Mais on peut imaginer un quotidien beaucoup plus morose dans certaines zones urbaines.
J'ai fait mes études dans une ville moyenne et je me souviens avoir été assez marquée par certaines aberrations dans mon voisinage. J'avais, au-dessus de mon appart, une dame avec un Labrador obèse qui ne sortait quasiment jamais de son studio. Une fois, il s'est "enfui" dans la cage d'escalier (prison break), a réussi a ouvrir ma porte d'entrée et a fait, en 15 secondes frénétiques, le tour de chez moi, a renversé ma poubelle et m'a couvert de léchouilles... malheureusement il n'a pas passé la limite de la cage d'escalier, sa maîtresse est venue le chercher pour l'enfermer à nouveau. Honnêtement ça m'a fait penser à un détenu au bord du pétage de plombs qui tentait une opération de la dernière chance.
À l'époque je connaissais moins les chiens, mais ça ne m'a pas empêché de ressentir très nettement son mal être (et sa mauvaise condition physique), un pauvre chien constamment sur les nerfs par manque d'exercice, vraiment triste.
Quant à ma voisine du dessous, en rez de cour, elle détenait un molosse (argentin * cane) qui n'était jamais sorti de cette cour et y déposait chaque jour des bouses énormes, ses "sorties" au grand air se résumaient donc à marcher dans sa propre m*****.
Un chien magnifique et plein de vie, qui commençait malheureusement à devenir agressif et se jetait sur la porte vitrée au passage des gens dans la cage d'escalier... je me demande ce qu'il est devenu, mais ça ne présageait rien de bon.
Je parle juste d'un petit immeuble, alors imagine le nombre de cas similaires à l'échelle d'une grande ville.
Donc je comprends ta réflexion (moi non plus je ne connais personne dans mon petit bourg qui traite son chien comme le décrit l'article), mais il est fort possible que l'auteure soit exposée à une réalité différente de la notre.
Et même dans mon Finistère tu sais, l'éduc dont je parle souvent récupère régulièrement des chiens "risque 4" pour les sauver in extremis de l'eutha, et il voit des choses que seuls les gens du métier voient, auxquelles on est pas forcément exposé quand on met pas le nez dedans.
Si tu discutes avec des bénévoles de refuge, pareil, tu tombes vite des nues...
Il y a clairement un problème de prévention et une irresponsabilité globale d'une partie de la population.
Beaucoup achètent encore des chiots "sur un coup de tête", sans aucune connaissance de la race ni même de l'espèce en général.