Mon chien est épileptique

Utilisateur anonyme
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Bonjour à tous,

Je vient vers vous aujourd’hui pour mon beagle de 2 ans du nom de Juicy

Juicy est un amour de chien qui nous apporte un bonheur infini.

Tout allait pour le mieux jusqu’a ce qu'il nous fasse un jour une crise convulsive. Nous lui faison IRM et prélèvement du liquide rachidien pour s’assurer qu’il n’y a pas de soucis au niveau du cerveau. Bilan sanguin. Résultats rien, Juicy est donc diagnostiqué avec une épilepsie essentiel. Nous avons mis plus de 5 mois avant de trouver un traitement qui le stabilise. Il faisait nous faisait des phases avec 5 à 9 crises d’epilepsie en 2h toutes les 3 semaines, le valium ne lui faisait rien du tout et nous l’emmenions souvent en clinique pour qu’il le mettent sous perfusion constante. Après moulte tentative de traitement nous en avons trouvé qui le stabilise à peu près (début de crises mais bloqué). Il a deux anti épileptique pour chien à prendre matin et soir et un anti convulsif pour humain à prendre 3 fois par jour à 8h d’interval.

Cependant ses nombreuses crises lui ont provoqué des séquelles. Il est entrée dans une dépression à pigner h24 7/7. Nous avons passer des nuit à le veiller. Ils faisait des crises d’angoisse et se planquait. Toute l’éducation a été à refaire. Actuellement cela va mieux. Il est toujours aussi chapardeur et gourmand, il détruit encore beaucoup mais plus de crises d’angoisse ni de pignement constant. Ce qui m’inquiete aujours’hui c’est qu’il ne supporte plus d’entre tout seul (sauf la nuit). À partir du moment où je suis lever il ne me lache plus, île me suit partout et quand je vait à la salle de bain ou au toilettes il s’alonge derrière la porte et attend. Ce qui m’inquiète le plus c’est qu’il ne veux plus aller dehors tout seul. Si j’en ne l’accompagne pas il ne sort pas. Alors je sort avec lui et quand il est occupé j’en profite pour rentrer. Par contre je doit reste dans son champs de vision, il surveille souvent par la baie vitré que je suis bien là et s’il ne m’e voit plus il rentre en courant me’ cherche et pigne s’il me voit mais que la porte et ferme et qu’il ne peux pas me rejoindre. La situation est délicate car la contrariété lui provoque des crises et que Juicy est très vite contrarié (sacré caractère).

J’aime mon chien, c’est un membre appart entière de notre famille, nous essayons de le soigner et de le rassurer au mieux par rapport à sa maladie. Je pense qu’il a vu ses séjours en clinique comme un abandon..

C’est un animal qui déborde d’amour et de tendresse et ça tombe bien nous aussi!

Je suis à votre écoute pour tout conseil ou partage d’experience Similaire liée à l’epilesie de son animal.

(PS: ses médicaments on des effets secondaire: problème de foie, changement comportemental ...)

11 réponses
Utilisateur anonyme
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Est-ce qu'à force de le rassurer par rapport à sa maladie, ça ne lui a pas créé une crainte d'être seul?

Je m'explique : le chien ne conçoit a priori pas la notion de maladie en soi. Il sait juste qu'il ne va pas bien, et que ses maîtres adorés sont très, très inquiets. Donc il s'inquiète.

Il ne sait pas ce qui vous cause le stress qu'il ressent. Donc il ne vous lâche pas d'une semelle.

Et ce au-delà de l'effet de son traitement et des soucis neuro.

En tout cas courage à vous, c'est pas évident à gérer cette cochonnerie de maladie.

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Utilisateur anonyme
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Bonjour,

Merci de votre réponse.

Le vétérinaire nous a expliqué que le chien sentait ses les crises venir et il sait qu’il ne va pas bien ce qui lui provoquait ses angoisses.

Mais il est vrai que nous devions le veiller jour et nuit quand il était en période pour l’emmener au plus vite à la clinique au cas où...

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Kikaah
Kikaah
@gally_shiba - @plume_kirua_cats

Pauvre Loulou :( je vous conseille de ne pas partir en catimini quand il est dans le jardin, mieux vaux lui faire comprendre que vous rentrez plutôt que lui faire une mauvaise surprise ce qui va continuer à le stresser.

Ce comportement est lié directement aux médicaments ? Ou juste à une accumulation de mauvaise expérience ? Si la première option, pas grand chose à faire je pense :( si la seconde, je pense qu’il a besoin d’être remis en confiance, ces souci de santé, les séjours chez le veto, votre inquiétude...

Sortez le en balade (pas que dans le jardin) très souvent dans différents endroits pour qu’il se concentre sur autre chose et se change les idées, ça devrais lui remonter le moral et le fatiguer un peu, lui laisser la radio et des jouets d’occupation quand vous êtes absent, faire des faux départs, essayez de ne pas le laisser vous suivre constamment...

" 𝑰𝒏𝒔𝒕𝒂. @gally_shiba - @plume_kirua_cats "
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Energiesolaire
Energiesolaire

Bonjour,

Merci de votre réponse.

Le vétérinaire nous a expliqué que le chien sentait ses les crises venir et il sait qu’il ne va pas bien ce qui lui provoquait ses angoisses.

Mais il est vrai que nous devions le veiller jour et nuit quand il était en période pour l’emmener au plus vite à la clinique au cas où...

Oui et je suis 100% d'accord avec le vet dans ce cas.

Je rejoins Be Cool sur le fait que votre attitude a forcément changé conséquemment à cette situation, et que souvent un changement de notre part cascade sur le chien. Mais en même temps, il faut percevoir l'épilepsie comme une espèce de "possession", ou une "dépossession" vécue par l'animal. C'est terrorisant. La mienne a fait 2 crises de convulsion, et elle semblait absolument terrorisée de ce qu'elle veneait de vivre, et de "sentir" (cette dépossession).

Et comme vous dite, malheureusement l'épilepsie n'est pas comme un interrupteur "tout-baigne" / "grand-mal". Normalement, il y a les "petits-mal" qui sont des dépossessions partielles. Ça rappelle à l'animal que le mal l'habite. Et je crois que ça inspire un sentiment de vunlérabilité.

Ce que vous ne mentionnez pas, mais qu'on assume, qu'on implique dans votre histoire, c'est que quand il se réveille d'une crise, c'est ""VOUS"" qu'il voit. Donc oui peut-être que les séjours à la clinique ont été senties comme des abandons, mais en plus vous êtes son ange, celle qui est là près de lui quand il a carrément envie de se cacher pour mourir (je crois que ces crises le plonge dans cet état, je n'exagère pas).

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Energiesolaire
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Maintenant, j'aimerais peut-être dédramatiser un peu.

Énormément de chiens ne s'amusent pas du tout seuls dehors, et cela n'a rien à voir avec une condition quelconque. Ils sont simplement très centrés sur leur humain. On peut croire que ça varie selon la race, et ce n'est pas faux, mais on retrouve des représentants de cette extreme fidélité dans toutes les races je crois.

Donc bon, tout ça l'a changé, au point où il ne s'amuse plus seul dehors? Pour ça je dirais, soit.

Pour son humeur, passez le plus possible de temps avec lui dehors, en liberté si possible, en nature. Laissez la nature faire son oeuvre. Dites-vous que si l'odeur des pins des bois a un effet bénéfique sur vos narines, imaginez sur les siennes, soit celles du meilleur chien pisteur au monde. Il a un cruel besoin de passer beaucoup de temps à l'extérieur. 2x 90min si possible, à ce point là, en liberté (puisqu'il vous colle au train de toutes façons).

Et LÀ. Dehors, travaillez sur son indépendance. Amusez vous à jouer sur ses distractions. Quand il est distrait, éloignez-vous un peu, et récompensez ses initiatives. J'ai fait ça une partie de l'hiver avec ma Shibette. La récompenser quand elle s'éloigne. L'inspirer à s'éloigner. Par exemple? Quand on marche l'hiver sur un sentier, y a souvent de minuscules sentiers qui partent dans tous les sens? Comme des veines? Bien je fais semblant d'en emprunter un. Juste quelques pas, et je dis "chasse". Ce qui essentiellement veut dire allez, éloigne-toi. Va renifler.

Son meilleur antidépresseur, c'est l'air frais, avec vous. Et si possible en liberté.

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Energiesolaire
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Et en augmentant le temps passé à prendre l'air, considérablement de la sorte, en lui remplissant la tête de bon souvenirs de sorties. Il va tendre à se reposer à la maison. Or se reposer = être immobile = bcp plus facile pour vous de vous détacher. Dormir = se détacher.

Vous pigez? Il se repose. À un certain moment vous voyez ses petites pattes et ses moustaches s'agiter. Il rêve. À quoi? Vous voulez avoir une influance sur ses rêves. Rêver c'est guérir. Vous voulez remplacer les rêves de convulsions par des rêves d'arbres, de feuilles, d'écureuil, de joie de vivre.

Le lendemain on sort. On rentre on rêve. On sait qu'on ressort le lendemain on a hâte!!! On retourne au même endroit, on se souvient, on se rappelle. Ah oui je suis passé ici hier, je me souviens cette piste d'urine, je vais marquer à nouveau. Ah oui si ma mémoire est bonne, y avait une patte d'écureuil détachée de son corps par là. Allons-y. Ensuite on rentre, on rêve à ça. Le lendemain on sort.

On dit souvent qu'on doit occuper un chien mentalement. Ridicule avec un Beagle. Laissez le marcher en nature, et il optimisera de lui même cet engagement mentale, en tentant de se rappeler, en interprétant ce qu'il renifle, etc. Et ça, ça fait franchement du bien quand on est un chien. Et à l'occasion, on visite un nouvel endroit.

Ah oui tenez à ce sujet. Vous parviendrez à vous détachez, en revisitant constamment les mêmes endroits. Si vous détectez des endroits qui l'intéressent, attardez-vous à ceux-ci, en restant immobile et en l'observant, et éloignez vous. Observez-le de loin, ça vous fera du bien de le voir vivre à nouveau.

Et quand vous voulez reserrer la relation, le rendre plus dépendant, là vous l'amenez à un tout nouvel endroit. Vous travaillez ainsi sa confiance (en vous et en lui).

Donc selon moi, soigner sa dépression À l'extérieur est au coeur de la solution, ça créera un cercle vertueux, et devrait vous remettre sur la bonne voix. Et si jamais, il ne renifle pas du tout, qu'il a perdu cette connection avec son environnement? Ça va mal: *comportementaliste obligé, et un bon*.

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Utilisateur anonyme
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Je confirme que vivre avec un un chien "grand épileptique" est une sacrée galère. Il faut adorer son chien pour supporter toutes ces crises fatigantes pour lui mais aussi pour vous. J'ai connu un petit beagle du nom de Iago comme le mien. On se voyait au cours de concours équestre et puis un jour plus de petit chien. Les maîtres n'en pouvaient plus et ont euthanasié Iago! Je ne les ai pas jugés au vu de leurs difficultés. C'est vrai que les sorties nature lui font du bien mais nous savons tous très biens que l’épilepsie reste une cochonnerie. Faites au mieux et bon courage à tous!

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Energiesolaire
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Vous me faites penser, la liberté serait peut-être une erreur. Commencez par la longe ou la laisse rétractable.

Car j'ignore comment un chien qui se réveille d'un mal répond au rappel. Il pourrait être tenté de fuir. Merci Misanthrope.

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Utilisateur anonyme
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Merci pour tout ces conseil!

Je sort mon chien matin et soir minimum 1h dans la forêt. J’utilise une longe de 15 mètre (Le rappel est acquis quand il en a envie, on travail encore dessus). Il renifle partout, fouine, gratte et fouille. Quand il pleut j’essaie de le sortir un peux plus longtemps car l’humidite Ressort toutes les odeurs de la forêt et quand il flaire’ une piste je le suit pour qu’il ne soit pas frustré et que la balade reste son moment où il s’evade) J’ai 1 circuits habituelle et 3 autres que je fait de temps en temps avec lui dont un à la ferme. Nous ne l’avons jamais lâcher de peur qu’il flaire une piste et ne revienne pas... mais souvent on lache la longe. Ces changement de comportement sont liée à ses lésions neurologique. Ces médicaments lui provoque de l’hyper Activité mais bon c’est un beagle ! C’est pour cela que je suis passer de 1 à 2 balades par jours, qu’il pleuvent vente ou neige! Ça nous fait du bien à nous aussi..

C’est vrai que cette maladie est compliqué à gérer et je n’imagine même pas pour lui/.. comme vous dite il est totalement perdu. Une crise C’est très fatiguant et perturbe alors je n’imagine même pas ce qu’il ressent quand il en enchaîne 9 sans réussir à le stabiliser..

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On se ressemble dans nos habitudes alors.

Vous êtes une bonne maitresse, sensible, impliquée. Avec le temps les protocols de médication seront de mieux en mieux adaptés. La liberté je me méfierais en effet, juste au cas où il ferait une crise en nature. Il pourrait vous fuire (vraiment comem si vous étiez le diable) pendant quelques minutes avant de reprendre entièrement ses esprits.

On sait tous qu'un dépression prend du temps à partir.

Donc si vous avez déjà l'habitude de le sortir en nature 2x 1h, essayez pour son moral, d'introduire une sortie dans un lieu nouveau /sem. Et observer son comportement pendant et après, pour détecter à savoir si ça lui plait un peu plus que d'habitude.

C'est peut-être le bon moment pour occuper son esprit à autre chose. Vous avez fait de la détection d'odeur avec lui? Ce serait peut-être thérapeutique.

Vous pouvez probablement, même en longe, lui faire trouver une branche avec votre odeur dessus. Commencez à distance rapprochée. Mais éventuelle le but c'est à au moins 10 à 20m. Parmi un tas d'autres branches. Sur un coup comme ça, je laisserais la longe. Mais bon ça se fait aussi en tenant la longe. Il doit trouver la branche.

Sinon d'autres formes de détection d'odeur plus classique.

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