Et en augmentant le temps passé à prendre l'air, considérablement de la sorte, en lui remplissant la tête de bon souvenirs de sorties. Il va tendre à se reposer à la maison. Or se reposer = être immobile = bcp plus facile pour vous de vous détacher. Dormir = se détacher.
Vous pigez? Il se repose. À un certain moment vous voyez ses petites pattes et ses moustaches s'agiter. Il rêve. À quoi? Vous voulez avoir une influance sur ses rêves. Rêver c'est guérir. Vous voulez remplacer les rêves de convulsions par des rêves d'arbres, de feuilles, d'écureuil, de joie de vivre.
Le lendemain on sort. On rentre on rêve. On sait qu'on ressort le lendemain on a hâte!!! On retourne au même endroit, on se souvient, on se rappelle. Ah oui je suis passé ici hier, je me souviens cette piste d'urine, je vais marquer à nouveau. Ah oui si ma mémoire est bonne, y avait une patte d'écureuil détachée de son corps par là. Allons-y. Ensuite on rentre, on rêve à ça. Le lendemain on sort.
On dit souvent qu'on doit occuper un chien mentalement. Ridicule avec un Beagle. Laissez le marcher en nature, et il optimisera de lui même cet engagement mentale, en tentant de se rappeler, en interprétant ce qu'il renifle, etc. Et ça, ça fait franchement du bien quand on est un chien. Et à l'occasion, on visite un nouvel endroit.
Ah oui tenez à ce sujet. Vous parviendrez à vous détachez, en revisitant constamment les mêmes endroits. Si vous détectez des endroits qui l'intéressent, attardez-vous à ceux-ci, en restant immobile et en l'observant, et éloignez vous. Observez-le de loin, ça vous fera du bien de le voir vivre à nouveau.
Et quand vous voulez reserrer la relation, le rendre plus dépendant, là vous l'amenez à un tout nouvel endroit. Vous travaillez ainsi sa confiance (en vous et en lui).
Donc selon moi, soigner sa dépression À l'extérieur est au coeur de la solution, ça créera un cercle vertueux, et devrait vous remettre sur la bonne voix. Et si jamais, il ne renifle pas du tout, qu'il a perdu cette connection avec son environnement? Ça va mal: *comportementaliste obligé, et un bon*.