J'hésite à contacter une association, ils sont déjà pleins de chats, et étant donné qu'il s'agit d'une siamoise qui semble ne pas avoir été bien sevré, cela se répercute dans son comportement (anxiété, craintive maladive, agressivité). Qui me dit qu'elle n'ira pas rejoindre les nombreux chats euthanasiés parce que pas assez sociables, pas adoptés ? Déjà qu'elle ne supporte pas les autres minous du quartier, la coller dans un refuge va être un cauchemar pour elle.
Vu qu'on me reprochait de ne pas essayer de l'héberger, j'ai tenté cette nuit de la laisser dormir avec moi dans ma chambre.
Autant vous dire que j'ai passé une nuit blanche, comme je l'avais deviné. Elle a passé la nuit à vadrouiller dans la chambre, à miauler, et à vouloir sortir environ 6 fois par la fenêtre (que j'ai du ouvrir à chaque fois). Puis, après avoir surement uriné ou mangé dehors, elle revenait 5 minutes après miauler à la mort à ma fenêtre. Je la laissais rentrer de nouveau histoire qu'elle finisse sa nuit à l'intérieur.
Vers 7h du matin, elle demande à sortir, elle a commencé à grogner de crainte de tomber sur d'autres chats, et alors que je refermais la fenêtre, elle a été prise d'agressivité, et a commencé à me cracher dessus et à vouloir me griffer. J'étais tellement fatiguée de mon manque de sommeil que j'ai refusé qu'elle re-rentre et elle a fini par partir.
Le seul point "positif" dans tout ça, c'est que quand elle dormait sur le lit, elle se révélait très (trop) affectueuse. Mais dès qu'il s'agit de ressortir... Alors là, elle se comporte comme un tyran, et ça, je trouve ça problématique. J'espère vraiment pouvoir corriger ce comportement avec de la patience et de la tendresse, mais elle semble tellement traumatisée que je crains que ça ne soit définitif.
Par rapport à l'association, je vais me renseigner auprès de l'Ecole du Chat Libre à Bordeaux. Bref, j'espère vraiment que ça va s'arranger.