Vaccination annuelle... que faut-il en penser ?

Mamiecat
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Bonjour, je suis une mamie d'un certain âge, infirmière à la retraite, qui adore les chats depuis toujours. J'habite Orléans. J'ai 2 chattes Minette et Fany... et je m'occupe bénévolement...

Bonjour,

Je vous rassure tout de suite, je suis pour la vaccination en général... où le pourcentage bénéfice/risque est tout à fait positif !

Mais voilà, je me pose des questions !

Les vaccins que l'on injecte sont-ils vraiment inoffensifs ? Dernièrement, mon véto a décidé de n'utiliser que des vaccins sans sels d'aluminium pour diminuer les risques qui s'y rattachent !

Faut-il vraiment vacciner tous les ans quand l'animal ne sort pas ? Enfin, il peut tout de même être confronté à la maladie de façon indirecte, ne serait-ce que dans la salle d'attente du véto ou sur son sol (sa table de consultation et ses mains sont désinfectées)... et même par nos chaussures, les mains qui ont caressé le chat du voisin... voire directe à travers le grillage quand le chat du voisin vient faire un tour sur la terrasse sécurisée...

Dans les cas de coryza à calicivirus, le véto encourage la vaccination annuelle (en dehors d'une crise) afin d'augmenter les défenses immunitaires pour le chat déjà porteur !

Les risques de fibrosarcome où il n'a jamais été vraiment défini si c'est le vaccin qui est en cause ou le fait de la piqûre en elle-même qui traumatise le derme !

Qu'en pensez-vous ?

Merci pour l'aide que vous pourrez m'apporter !

" Sauver - Protéger - Aimer "
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Mamiecat
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Bonjour, je suis une mamie d'un certain âge, infirmière à la retraite, qui adore les chats depuis toujours. J'habite Orléans. J'ai 2 chattes Minette et Fany... et je m'occupe bénévolement...

Merci pour ton commentaire Rodents ! Tu veux parler du fibrosarcome, cancer très agressif ? Ben des études ont été faites, et d'après mon véto, il n'est pas prouvé que les sels d'aluminium ou autres adjuvants soient en cause dans ce type de cancer. De même que le fait que le derme soit agressé lors de la piqûre... ce qui favoriserait ce genre de cancer ! La cause du fibrosarcome serait encore inconnue.

Aussi, quand mon véto vaccine (vaccins sans sels d'aluminium reconnus nocifs paraît-il), il prend une aiguille très fine, réchauffe le vaccin dans ses mains quand celui-ci sort du frigo, fait l'injection au niveau de l'épaule en alternant d'une année à l'autre, et masse l'endroit de l'injection pendant un bon moment pour que le produit diffuse. Il choisit un endroit précis de l'épaule car en cas de fibrosarcome, il opère ainsi largement en enlevant l'une des pattes avant. Opération très invalidante qui demeure le seul moyen efficace au niveau de l'exérèse.

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Malheureusement, les effets secondaires ne sont pas les seuls effets dangereux... avec tous les déchets qu'on y trouve, on ne met pas de côté l'idée que la sur vaccination peux être un facteur de graves pathologies tel que des cancers...

La vaccination oui mais pas tous les an ! Là ce n'est plus le protéger mais l'empoisonner...

Sachant que certains vaccins seraient inefficaces

En ce qui concerne l'efficacité des vaccins, il y a le problème des éleveurs ou refuges qui ne vaccinent que deux fois les chatons alors que souvent ceux-ci sont encore sous immunité de leur mère (anticorps) lors de la première injection et que sans une troisième injection, ils ne sont en fait pas vaccinés efficacement. Faire une prise de sang et chercher les anticorps avant de vacciner serait une bonne solution si cela n'occasionnait pas tant de stress pour les chats et autant de frais vétérinaires...

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Mamiecat
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Bonjour, je suis une mamie d'un certain âge, infirmière à la retraite, qui adore les chats depuis toujours. J'habite Orléans. J'ai 2 chattes Minette et Fany... et je m'occupe bénévolement...

En effet Mariechatons... merci pour cette remarque concernant les éleveurs. Et bien d'accord avec toi, seul un dosage sérologique pourrait véritablement renseigner sur la teneur en anticorps... pour ensuite composer avec !

" Sauver - Protéger - Aimer "
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je ne fait aucun vaccin, trop de risques, ma Minouch de 11 ans n'a jamais été vaccinée et je n'ai jamais eue aucun problèmes. Je n'y voit aucun bénéfice pour les chats et chiens

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Mamiecat
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Bonjour, je suis une mamie d'un certain âge, infirmière à la retraite, qui adore les chats depuis toujours. J'habite Orléans. J'ai 2 chattes Minette et Fany... et je m'occupe bénévolement...

Merci pour ton commentaire Miinouch... il va de soi que la vaccination de ses animaux reste un choix personnel même si elle est cependant conseillée surtout pour un animal qui sort et qui peut alors être au contact de chats malades.

" Sauver - Protéger - Aimer "
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Plumes00
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Bonjour Mamiecat,

Je viens de prendre connaissance de ce post.

À ce sujet, Humeur-de-chien explique très bien ce qu'engendre les rappels de la vaccination sur son blog, (aussi bien pour le chien que le chat)

Ne voulant pas mettre le lien de son blog à tort et à travers, (je pense que vous comprendrez), je vous transmets​ donc un copié collé de son article.

C'est assez long mais très intéressant.

Bonne lecture !!!.

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Plumes00
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Rappel annuel de vaccins : une pratique injustifiée et dangereuse

Tous les propriétaires de chien ont été, à un moment ou un autre, concernés par la vaccination de leurs chers compagnons à quatre pattes.

Que ce soit à la suite d'une maladie, par le discours d'un éleveur ou en y étant sensibilisés par un vétérinaire. Même la publicité s'y est mise avec le message : Je l'aime, je le vaccine. Sous-entendu que si vous ne le vaccinez pas, vous ne l'aimez pas. Ou comment vraiment vous faire culpabiliser avec cette campagne pour le compte de Virbac, laboratoire pharmaceutique et fabricant de vaccins.

campagne de sensibilisation à la vaccination - annonceur : Virbac

Il est plutôt naturel de faire confiance en la parole d'un professionnel de la santé quand ce dernier vous dit qu'il faut mettre en place un protocole de vaccination et que chaque année, il faudra lui amener votre chien pour effectuer un rappel.

Certains allant même jusqu'à vous conseiller de ne pas trop sortir le chien entre la primo-vaccination (aux alentours de 7 semaines) et le rappel (aux alentours de 3 mois) afin d'éviter une exposition à d'éventuelles maladies.

Alors, qu'en est-il vraiment ? Faut-il réellement suivre le protocole de vaccination sans se poser de question ? Existe-t-il un risque pour la santé du chien ?

Pour répondre à ces questions, je vous propose la (longue) lecture d'une étude faite par Don Hamilton. En bas de page, des liens vers d'autres études sont disponibles.

VACCINATION EN MÉDECINE VÉTÉRINAIRE : CHIENS ET CHATS

Health Hazzard Of Routine Vaccinations par Don Hamilton, Docteur en médecine vétérinaire / traduit par mes soins (j'espère pas trop maladroitement)

Source : http://www.thenaturalcarnivore.com/health-hazzards-of-routine-vaccinations.html

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Plumes00
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Une pratique qui a commencé il y a de nombreuses années et qui manque de validité scientifique sur la nécessité de rappels annuels de vaccination.Presque sans exception, il n'y a pas de nécessité immunologique à la revaccination annuelle. L'immunité aux virus persiste pendant des années ou pour la vie chez l'animal. Une vaccination réussie à la plupart des agents pathogènes bactériens produit une mémoire immunologique qui reste pendant des années, ce qui permet à l'animal de développer une réponse de protection anamnestique (secondaire) lorsqu'il est exposé à des organismes virulents. Seule la réponse immunitaire à des toxines nécessite des boosters (comme par exemple le booster de la toxine du tétanos, chez l'homme, qui est recommandé une fois tous les 7 à 10 ans). En outre, la revaccination pour la plupart des vaccins viraux ne parvient pas à stimuler une réponse anamnestique (secondaire) en raison de l'interférence avec les anticorps existants (semblable à des interférences avec les anticorps maternels). À notre avis, la pratique de la vaccination annuelle devrait être considérée d'une efficacité douteuse, sauf si elle est utilisée comme un moyen de fournir un examen physique annuel ou est requise par la loi (certains Etats qui exigent une revaccination annuelle contre la rage). (1)

En résumé : les rappels annuels sont inutiles et n'offrent aucun avantage (l'immunité n'est pas augmentée). Ainsi les rappels sont soit une question juridique (comme pour la rage) soit une manipulation (induisant que les clients doivent venir pour un examen plutôt que de leur proposer directement un examen).

La question de la vaccination initiale est moins évidente que celle des rappels. De nombreux cliniciens estiment que sans vaccination, ils verraient des foyers de maladie, en particulier la parvovirose canine. Cela peut être un problème difficile à résoudre. En effet, un dilemme fondamental est que la vaccination conduit à l'affaiblissement des gènes, et donc à la santé globale d'une population donnée. On suggère que cela permet aux individus de vivre ou sinon ils succomberaient à la maladie, bien que la maladie soit un moyen naturel de "nettoyer" et de renforcer ainsi cette population. De nos jours, cela présente naturellement un dilemme moral (notre compréhension de la pensée indigène ou autochtone suggère que laisser mourir des individus faibles était implicitement compris comme non seulement acceptable mais aussi naturel). La société occidentale valorise le droit de vivre de l'individu, donc nous faisons des efforts pour sauver tous les individus. Toute réponse à cette question réside naturellement chez l'individu concerné.

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Plumes00
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Ensuite, une théorie plus convaincante sur le mécanisme d'interaction entre un vaccin et le corps suggère que les vaccins "protègent" contre la maladie aiguë, non par la prévention de la maladie mais en changeant la forme de la maladie en une maladie chronique. (2)

Par exemple, le virus de la panleucopénie des chats induit un dysfonctionnement intense et à la progression rapide dans le tube digestif, ce qui conduit à des vomissements et/ou de la diarrhée. Pour des animaux adultes et vaccinés, cela se traduit par une diarrhée chronique et parfois des vomissements. Cette maladie est connue comme une maladie intestinale inflammatoire (MII), une maladie auto-immune de l'intestin. La MII est apparue à des niveaux proches de l'épidémie au cours de ces dernières années ; aucune autre explication raisonnable n'a été proposée pour la prolifération des cas de cette maladie.

Les vaccinations sont connues pour être un déclencheur important d'autres processus auto-immunes chez des individus sensibles, (3) il est donc raisonnable de soupçonner que les vaccins puissent déclencher des MII.Un autre aspect de l'infection par le virus de la panleucopénie, implicite par le nom du virus, est le nombre de globules blancs réduit considérablement et correspondant à un déficit immunitaire. Se pourrait-il que l'apparition de la maladies virale de la leucémie féline et, plus tard, de la maladie virale de l'immunodéficience féline puisse être liée à la vaccination pour la panleucopénie au cours des deux décennies précédentes ? Le logique de cette théorie ne permet pas de révoquer facilement une relation probable de cause à effet. Ces deux maladies produisent un faible nombre de globules blancs dans le sang et une immunodéficience dans le cadre de leurs symptômes complexes.

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Plumes00
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Des connexions similaires ont été proposées entre la maladie de Carré, la toux du chenil et les parvoviroses canines comme "la maladie de Carré" qui comprennent un symptôme de pneumonie ainsi que de diarrhée sévère. Une toux chronique est caractéristique de la toux de chenil ; la parvovirose affecte les intestins, produisant une diarrhée sévère et des vomissements.En outre, l'incidence de la maladie inflammatoire de l'intestin chez les chiens semble être à la hausse depuis une ou deux années. La vaccination des chiens contre la parvovirose est en vigueur depuis quinze ans, en contraste avec l'histoire beaucoup plus longue de la vaccination contre la parvovirose chez les chats (le virus de la panleucopénie féline est un membre de la famille des parvovirus). Cela laisse présager un avenir effrayant pour les chiens si cette connexion est avérée.

Enfin, des connexions sont proposées entre la vaccination contre la rage et un nombre croissant d'animaux agressifs et craintifs. Les problèmes visibles de comportement sont aujourd'hui un phénomène récent, qui était rare il y a seulement deux à trois décennies. (4)

Leur émergence coïncide avec la pratique de la vaccination répétée des adultes, ce qui suggère la nécessité d'examiner cette relation. Des comportements agressifs ont été observés chez les chiens pendant plusieurs jours après la vaccination contre la rage, même avec des vaccins non-infectieux [tués]. (5, 6)

Comme les praticiens ont pour responsabilité le bien-être de leurs patients, les vétérinaires sont confrontés à un défi lorsqu'il s'agit de maladies aiguës. Les vaccinations peuvent prévenir ces maladies aiguës, mais si c'est pour une maladie chronique à vie en échange, est-ce vraiment une option viable ? (Viable vient de vie en français, la question est donc de savoir si le patient vivra et s'épanouira ou ne fera qu'exister)

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