Le pyomètre
Le pyomètre correspond à l’accumulation de pus dans l’utérus. On pourrait le confondre avec la métrite, mais l’origine de cette maladie est complètement différente. Le pyomètre commence en effet par un stade « d’hyperplasie glandulokystique », c’est-à-dire un développement important des glandes de l’utérus, qui conduit à des sécretions abondantes et anormales. L’apparition de cette hyperplasie est principalement sous dépendance hormonale. Cette maladie concernera donc préférentiellement des femelles agées ou ayant pris des contraceptifs. Ces sécretions s’accumulent dans l’utérus, avec parfois des pertes à la vulve, si le col est ouvert. Secondairement, ces sécretions sont contaminées par des bactéries qui se multiplient. On peut constater une distention de l’abdomen (faisant parfois croire que la femelle est pleine !). La prise de boisson est augmentée : on parle de « polydypsie ». Sans diagnostic à ce stade, l’état de la femelle évolue vers une baisse de l’état général, une anorexie, et une insuffisance rénale.
Le seul traitement du pyomètre a longtemps été l’hystérectomie (retrait de l’utérus malade). Il existe maintenant des traitements médicaux qui peuvent permettre de sauver le potentiel reproducteur de la chatte, mais tout dépend de l’évolution de la maladie et de l’état général de la chatte.
Conclusion
Dans tous les cas, en cas de pertes suspectes, le meilleur réflexe reste de consulter un vétérinaire, qui fera le diagnostic différentiel de ces affections, et proposera le traiement adapté.