J'ai vu le chat (14 ans) de mon amie, mourant d'un cancer. Lui qui pesait 5 kg, était devenu très maigre. Le dernier jour, il n'arrivait plus à sauter sur le lit, et il est retombé. Mais il arrivait encore à marcher, puis il s'est allongé. Je me suis allongé à côté de lui ma tête près de la sienne, il ronronnait.
puis je suis rentré chez moi. Elle m'a ensuite demandé de revenir, sans rien dire d'autre. J'ai compris. Le pauvre petit était allongé sur le côté, mais dans une position pas naturelle, pas celle d'un chat qui se repose. rien que cela faisait peine à voire. Il avait les pattes droites, comme un cheval tombé sur le côté. Et il appelait à l'aide. Je me suis allongé à nouveau près de lui, et je lui parlait, l'appelait, tout en sanglotant, ce qui ne m'était pas arrivé depuis des décennies. Je n'ai pas pleuré pour mon père (87 ans) car c'était le cours naturel des choses. Mais un pauvre petit chat de seulement 14 ans. Que c'est triste.
lui nous appelait, et moi aussi, comme si je le suppliait de rester encore un peu avec nous. Son regard n’avait pas changé malgré la maladie.
Le plus triste étant qu'il appelle et qu'on ne peut rien faire pour l'aider. Elle a décidé d'appeler le vétérinaire pour qu'il ne souffre plus. Je suis rentré à nouveau chez moi, mais quand je suis revenu, c'était trop tard, le vétérinaire sortait, c'était fini, il l'avait piqué.
je repense encore à ce pauvre petit qui a vu le vétérinaire arriver, et qui a cru que c'était pour le soigner. Mais non, ce n’était pas pour le soigner.
j'aurais voulu qu'il vive encore un jour de plus. Mais ce n'était pas raisonnable, quelle nuit il aurait passé. Peut-être que là où il est il nous appelle encore, il nous dit, pourquoi vous m’avez laissé partir, pourquoi vous ne m’avez pas gardé avec vous.
Je sais que c’est idiot.