Dans le nouveau "Superman" de James Gunn, arrivé en salles françaises le 9 juillet, ce n’est pas seulement l’Homme d’Acier qui a conquis le public.
Krypto, son chien, a lui aussi marqué les esprits, au point de provoquer une hausse significative de l’intérêt pour l’adoption canine depuis sa sortie aux États-Unis.
Un personnage inspiré d'un chien spécial
Présenté comme loyal mais particulièrement mal dressé, Krypto accompagne Superman dans plusieurs scènes d’action, souvent à contretemps mais avec efficacité. Pour construire la personnalité attachante de ce super-héros à quatre pattes, James Gunn n'a pas cherché bien loin et s'est penché sur Ozu, un croisé Schnauzer que le réalisateur a adopté pendant l’écriture du film.
C’est justement en imaginant les dégâts qu’un chien comme lui pourrait provoquer s’il avait des superpouvoirs que James Gunn a intégré Krypto à l’histoire. Le pari semble avoir porté ses fruits : selon les données partagées par l’application de dressage canin Woofz, les recherches Google pour “adopter un chien près de chez moi” ont augmenté de 513 % dans le week-end suivant la sortie du film aux États-Unis. Celles pour “adopter un chien en refuge” ont bondi de 163 %, tandis que les recherches “adopter un Schnauzer” ont grimpé de 299 %.
Pour encourager cette dynamique, Warner Bros. s’est associé à l'association "Best Friends Animal Society" et a pris en charge les frais d’adoption de nombreux chiens de refuge, du 1er au 10 juillet. En dix jours seulement, 454 animaux ont trouvé un foyer outre-Atlantique. Un impact concret, que la PDG de Woofz, Natalia Shahmetova, a néanmoins tenu à nuancer : « L’adoption, c’est un engagement réel. L’effet de mode passera, mais votre chien, lui, restera. »
Ce n’est pas la première fois qu’un film signé par James Gunn sensibilise à la cause animale : en 2023, "Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3" avait déjà été salué par l'association PETA pour sa dénonciation des expérimentations sur les animaux. Krypto, lui, ne changera peut-être pas la planète, mais son apparition à l’écran a au moins contribué à faire adopter plusieurs centaines de ses semblables dans la vraie vie.