La terrible histoire d'Athéna, une chienne Malinoise, remonte au mois d'octobre 2024, au moment de sa découverte. Sauvée par l'association "Quatre Pattes, Un Toit" qui est située en Gironde (33), elle avait été sortie d'un véritable calvaire.
Attachée dans un squat immonde, elle était attachée au milieu des ordures et de ses propres excréments, sans eau ou nourriture à disposition. Victime de violences extrêmes, sa tête était tuméfiée, et elle tentait tant bien que mal de s'occuper de ses sept chiots qui étaient également dans cette misère. D'ailleurs, lorsque l'équipe de l'association s'est rendue sur place pour délivrer Athéna, un chiot était malheureusement déjà décédé.
Face à la gravité des faits, les animaux avaient pu être pris en charge immédiatement par l'association, et des poursuites judiciaires ont été engagées. Ce 17 avril 2025, cette affaire de maltraitance a finalement été examinée au tribunal.
Le propriétaire ne s'est pas déplacé
Présente à l'audience, l'association "Quatre Pattes, Un Toit" était déterminée à défendre le cas de la chienne afin que justice soit faite pour la pauvre Athéna. Le propriétaire des animaux, quant à lui, n'a visiblement pas jugé utile de faire le déplacement et n'était pas présent dans la salle.
Malgré son absence remarquée, il a tout de même été reconnu coupable d’actes de cruauté et de barbarie. Il a écopé d'une peine de 6 mois de prison avec sursis, d'une interdiction à vie de détenir un animal, de la confiscation des animaux au profit de l'association, et il a également été condamné au paiement de 3 500 € de frais financiers pour le compte de "Quatre Pattes, Un Toit", 600 € de préjudice moral et 600 € au titre du code de procédure pénale. L'association a cependant indiqué dans sa publication Facebook que cet homme n'est pas solvable.
Compte tenu de l'horreur subie par Athéna et ses chiots, ces peines peuvent parfois sembler minimes. L'association "Quatre Pattes, Un Toit" a cependant exprimé sa satisfaction face à ce verdict, car il n'est pas rare, malgré les avancements de ces dernières années pour la cause animale au niveau judiciaire, que les condamnations soient plus légères ou même inexistantes. Aujourd'hui, Athéna et ses chiots ont tous le droit à une nouvelle chance dans leurs familles adoptantes respectives, et c'est bien la principale revanche sur ce passé tragique.