Le 30 janvier 2025, le tribunal correctionnel de Montpellier a jugé un homme accusé de maltraitance animale, et le verdict rendu le 6 février dernier a semé l'incompréhension auprès de l'association Stéphane Lamart qui s'était portée partie civile dans cette affaire.
Malgré de nombreux éléments réunis dans ce dossier, le prévenu a été relaxé, et des animaux lui ont même été rendus.
Des chiots retrouvés dans un sac plastique
Dans cette affaire de maltraitance, les faits sont pourtant déroutants. Le 1er septembre 2024, un sac plastique a été retrouvé aux abords du village de Moulès-et-Baucels, proche de l'Hérault et du Gard, avec six chiots enfermés à l'intérieur. Malheureusement, cinq d'entre eux étaient déjà morts, et tous présentaient des traces de lacérations et des plaies.
Cependant, un indice sera découvert dans le sac : une étiquette, avec un nom de famille et une adresse située dans le village à proximité. Au cours des investigations, les enquêteurs vont rapidement déterminer que l'époux de la personne en question est propriétaire d'un chenil.
Dans un communiqué, l'association Stéphane Lamart explique qu'après une visite des lieux, d'autres faits de maltraitance ont pu être constatés : « Les enquêteurs ont découvert un chenil dans un état délabré, abritant quatre chiens, dont une femelle qui a immédiatement reconnu son chiot parmi les six retrouvés. »
Suite à cette découverte, le propriétaire du chenil a été placé en garde à vue, mais a nié les faits qui lui étaient reprochés concernant les blessures infligées aux chiots.
Malgré ces éléments sans équivoque, le tribunal correctionnel de Montpellier a donc décidé de relaxer cet homme, et de lui restituer les six chiens de chasse qui avaient été saisis sur sa propriété.
Choquée par cette décision qu'elle juge aberrante, l'association Stéphane Lamart a déjà fait appel et attend dorénavant une nouvelle date de procès.
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