Son histoire, notre combat

Je vais vous raconter une histoire.

C 'est une histoire vraie et qui m'appartient malgré moi, malgré nous, malgré lui...

28/10/2014

Nous sommes le vendredi. Cela fait aujourd'hui six mois et 3 jours que maman m'a adopté.

Vers le midi, elle remarque que je respire fort et que j'ai l'air abattu...

Elle se dit que c'est dû au stress à cause de l'aspirateur qui me fait si peur malgré les précautions qu'elle prend pour que je ne l'entende pas.

Elle sort pour m'acheter des légumes, et lorsqu'elle revient, remarque que je respire de plus en plus fort. Elle appelle ses propres parents qui lui disent de surveiller etroitement mon état...

Quelques heures se passent pendant lesquelles maman n'est pas dans la chambre a mes côtés car je dors.

Comme toujours, je viens dans le salon pour voir du monde et me dégourdir les pattes. Souvent, j'en profite pour mendier de la pomme.

Mais ce soir, le coeur n'y est pas...

Ma famille le remarque et tous s'inquiètent pour moi qui suis d'habitude si vif et si câlin...

Papi et Maman décident de m'emmener chez le vétérinaire, car mon état semble empirer.

Seulement, il est 22 heures et le vétérinaire le plus proche est fermé. Nous nous rendons donc au vétérinaire de garde le plus proche.

Une fois arrivés, le véto me prend en charge.

Je suis très mal en point et j'ai peur. Peur de ce lieu inconnu, peur des pleurs de maman et peur de moi même...

Après examination, le véto déclare qu'il devra me garder pendant la nuit. Il promet à maman d'appeler dans la nuit pour donner des nouvelles.

Une fois maman partie -non sans chagrin-, je suis placé dans un caisson à oxygène où je risque de passer la nuit, le véto appelle maman et lui dit que mon cas est grave et que le pronostic est réservé...

La consultation s'élève à 100 euros...

29/10/2014

A 9h, maman appelle pour prendre de mes nouvelles. Je suis placé sous nébulisation et j'ai reçu des tas de piqures qui font mal.

J'ai développé une bronco-pneumonie et je ne suis pas sûre de m'en sortir...

30/10/2014

Aujourd'hui maman est venue me voir.Elle est pâle et toute cernée... Je suis actuellement dans un caisson à oxygène et elle pourra me voir quand ce sera terminé. La vétérinaire lui a dit que mon cas ne s'était ni amélioré ni dégradé. L'espoir est pâle mais on a une chance de le saisir...

31/10/2014

Mon état s'améliore un peu... Maman ma dit que l'espoir fait vivre, et je crois qu'elle à raison...

Seulement, je vois bien que malgré elle, elle n'y croit plus...

04/11/2014

Je vais bien mieux.

Maman viendra me chercher cette après midi! je crois que je lui manque.

Je reste quand même fragile et malade.

Je suis convalescent.

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Verdict: ma maladie (pulmonaire) est d'origine bactérienne

(souvent, maman me posait dans l'herbe où je broutais à ma guise... Elle pense que c'est là l'origine du problème.)

J'ai eu beaucoup de chance de m'en sortir, mais on dit qu'une rechute me sera fatale...

Seulement, il y a eu des complications:

Il y a un mois de cela, maman remarque une faiblesse au niveau de l'oreille: ma tête est penchée et je crie lorsqu'on me la touche!

Elle m'emmene chez le véto qui lui dit que l'otite dont je suis propriétaire (si ça se dit) est due aux germes de ma pneumonie qui semblait être un lointain cauchemar....

Je suis finalement soigné et je suis heureux jusqu' a il y a une semaine...

Une autre otite fait surface et nous oblige a consulter encore...

Aujourd'hui, je suis guéri mais maman reste méfiante et m'examine chaque soir.

Elle, qui me considère comme son enfant du haut de ses 13 ans, a peur pour moi. Elle profite de chaque moment passé avec moi et me donne le meilleur...

Au prix de 600 euros donnés avec l'amour qu'elle me porte, maman aura sauvé ma vie.

Les larmes et l'argent de maman on un point commun: ils ont été versés pour ma vie...

Je crois que je lui dois la vie, mais je ne m'en rend pas compte... Pas encore

Stitch